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Foto van <p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>, Ferrières, Foto: Robert Van Ryckeghem, Koolkerke | Database Belgische molens © Foto: Robert Van Ryckeghem, Koolkerke

Moulin de Burnontige
Moulin de Jehonhé
Moulin du Manoir du Chat qui fume

rue de Jehonhé 2
4190 Ferrières

Le Burnontige
op de Wésomont

50.378086, 5.644935 (Google Maps)
Emile Versleijen en Dirk Meyer
Voor 1800 / 1948
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuurstenen gebouw
Houten bovenslagrad, diameter 3,50 meter
Verwijderd
Gebouw gerenoveerd als woonhuis, draaivaardig waterrad uit 1990
---,
Niet beschermd
Geen
Niet te bezoeken

Beschrijving / geschiedenis

De Moulin du Manoir du Chat in Burnontige werd voor 1800 gebouwd als graanmolen. Hij bleef in werking tot in 1946: toen brak het kamwiel op de wateras. Rond 1990 plaatsten de gebroeders André en Martin Fagnoul een nieuw eikenhouden bovenslagrad als decoratie. Het gebouw is nu ingericht als woning.
De watertoevoer wordt gegarandeerd door een eigen bosmeer, 500 m hogerop. Middels enkele sluisjes kan de toevoer naar het nog functionerend waterrad geregeld worden.
In juni 2009 verkocht Elisabeth Birnie-de Koning de molen aan Emile Versleijen en Dirk Meyer.

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Moulin de Burnontige, moulin à eau, route de Wisomont. Reste le bâtiment et la roue mais plus le mécanisme. Maurice Maquet était le propriétaire depuis le 28 juin 1988. Le bâtiment actuel a été reconstruit en 1948 sur l'emplacement du "vrai" moulin qui a encore fonctionné pendant la guerre.
La roue en bois, placée en 1968, a un diamètre de plus ou moins 3,5 mètres.

Lucien SIMON

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Pendant combien de siécles le vieux moulin a-t-il égayé de son tic tac le petit village de TCH'HONHE ?

Nous disons bien Tch'honhé, car ce lieu-dit actuel du Burnontige a appartenu longtemps à la communauté d'Izier. Il passa définitivement à la commune de Ferriéres en 1826, suite aux bouleversements de la révolution française. Nous pouvons revenir un jour sur ce sujet qui représente à lui seul un chapitre de l'histoire du Burnontige.

Nous voudrions écrire l'histoire du bon vieux moulin disparu depuis peu et remplacé comme on le sait par une élégante construction.. Toutefois nous avons eu la bonne fortune de mettre la main sur un document qui jette quelque lumiére sur le lointain passé du vieux moulin. Et surtout nous avons trouvé en la personne de Monsieur Julien Colin, le dernier meunier du Burnontige, un collaborateur empressé qui a bien voulu écrire à l'intention de notre petit journal ses souvenirs trés nombreux et trés intéressants. Qu'il veuille bien trouver ici l'expression de la reconnaissance de tous les lecteurs du Canard.

Le document annoncé plus haut est le résultat d'une enquête ordonnée par le gouvernement en 1826 (rappelons, en passant, qu'à cette époque la Belgique et la Hollande réunies depuis 1815 formaient le Royaume des Pays-Bas sous le sceptre de Guillaume V d'Orange.)

Voici, en respectant le style et 1'orthographe,la copie du rapport de l'administration communale.

"Le moulin est situé sur le ruisseau de Gehonheid Le propriétaire est QUILES Henris, domicilié à Gehonheid, commune de Ferriéres. Ce moulin n'existe sur la commune de Ferriéres, que depuis le 20 mars dernier, époque que l'enclage de gehonheid a été remise à la commune de Ferriére, qui était ci-devant à celle d'yzier grand duché de Luxembourg. Ce moulin est trés ancien, nous ne connaissons pas la date de sa construction, il n'a subi aucun changement.

Certifié exact, sincére et véritable, par nous assesseur, suppléant le bourgemestre absent

Etait signés: A.Massart

Corbillion,assesseur et H.Widar,secrétaire.

A ferriére,le 23 mai 1826. "

Ainsi donc, en 1826, il y a 134 ans - le moulin était déjà considéré comme trés ancien et nul ne connaissait sa date de construction.

Nous passons maintenant la parole à monsieur Colin. Celui-ci émaille son texte de savoureuses notes personnelles ou folkloriques, voire poétiques qui en reléve singuliérement l'intérêt.   

"A la naissance de Elise Gilson, le 22-4-1870, le moulin était la propriété de son père, François ou Joseph, je ne saurait le préciser. A cette époque, le moulin n'était pas situé où nous l'avons connu, mais bien dans le bâtiment en face qui appartient au même. Ce déplacement avait été décidé par feu Monsieur Gilson parce que le bief qui amenait 1'eau sur la roue du moulin enjambait le chemin et de ce fait barrait le chemin aux charrettes chargées de foin ou de récolte.

M. Gilson est mort jeune encore si mes souvenirs sont exacts, car cela m'a été dit il y a plusieurs années. Il avait dans la quarantaine et aurait été frappé brusquement alors qu'il engrangeait son blé. Dans tous les cas, ni ma soeur, ni mon frére, ni moi,ne l'avons connu.

Aprés le décés de M. Gilson, c'est son épouse Henriette Kilesse qui avait l'affaire en main. C'était une bien brave femme, je suis heureux de le souligner en passant, et c'est à partir de ce moment que divers meuniers se sont succédés au moulin du Burnontige, Henriette Kilesse que j'ai parfaitement connue est décédée en 1903 je pense. J'avais alors dix ans, et le jour de ses obséques, comme j'étais enfant de choeur à St. Antoine , j'avais eu l'honneur pour cette pénible circonstance de servir la Sainte messe. Aprés l'Evangile, feu M. l'abbé Kerremans avait prononcé l'éloge funébre de la défunte, un magnifique éloge qui malgré mon jeune âge m'avait profondément touché, je ne l'ai jamais oublié.

Monsieur Colin continue en ces termes sa chronique sur le vieux moulin..

Aprés le décés de Henriette Kilesse et à la suite du partage entre les enfants, le moulin était devenu la propriété de Sophie Gilson qui le conserva à ce titre jusqu'à sa mort en 1945. Celle-ci s'étant mariée à Jules Bernard, c'est ce dernier qui avait exercé la profession de meunier jusqu'aprés la guerre 1914-18.

Avant de parler des meuniers qui sont passés audit moulin, je voudrais placer ici une note folklorique. Il était d'usage, au temps que l'on appelle à présent la belle époque, que les meuniers parcourent le village avec une charrette attelée d'un ou de plusieurs chevaux, pour prendre à domicile les grains destinés à la mouture. Le travail accompli, ils les reconduisaient aux clients; c'est ce qui s'appelait : "TCHESSI MOUNEYE". Cette coutume a disparu avec la guerre 1914-18. Un chemin qui existe encore partait du moulin et aboutissait à la maison CADET en longeant les terres et Les bois du lieudit TCH'HONHE. Un meunier de l'époque dont j'ignore le nom, empruntait toujours ce chemin pour aller "tchessî mounêye". C'est pourquoi les personnes de ce temps-là avait appelé le chemin "II VOYE DES MOUNIS ", dénomination qui subsiste encore.
Le plus ancien meunier connu se nommait "LI VI TCH'HAN". Je n'ai pu retrouver son nom véritable. Son successeur a été Delvène que j'ai trés bien connu. Avec mon frére nous étions des gamins et, le dimanche aprés-midi, nous nous rendions chez ce brave homme pour cirer ses souliers ! Et voilà qu'un certain dimanche, pour nous récompenser, il nous avait donné à chacun un ...cigare ! Etait-ce malice ? I1 nous avait aussi offert aussi, du feu... Nous nous étions cru obligés d'allumer le cigare et avions même poussé la docilité, ou l'audace, jusqu'à le fumer en entier ! ce qui devait arriver arriva. Le résultat fut un désastre: nous étions malades à rendre l'âme. En rentrant à la maison, pâles et défaits mon frére marchait le premier. Ma mére en le voyant dans cet état lui avait demandé : "qu'avez-vous ,Emile ? Il avait répondu : " Dji sos malâte ! " - " et vous Julien ? " " Dji sos come Emile ! ". J'avais tellement été dégouté de fumer que je n'ai recommencer à fumer qu'aux tranchées, en 1914-18.

Aprés Mr Delvène, c'est feu Jules Bernard, époux de Sophie Gilson qui occupa le moulin, et ce, jusqu'aprés la guerre 1914-18. Aprés la dite guerre, le moulin n'a plus été occupé que par intervalles, avec de longues périodes d'inactivité : le métier de meunier n'était plus rentable. Il est venu ensuite un meunier de Tohogne; je n'ai pu en connaître le nom ni pendant combien il est resté, pas plus que pour les autres d'ailleurs. Il me semble que Albert Deum de Burnontige y est passé aussi; il faisait à ce moment commerce de grains. Aprés lui, c'est un nommé Fouarge, et puis Mr Tart qui avait quitté le moulin au printemps de 1941 pour aller remplir les mêmes fonctions au moulin de Harre. A partir de ce moment, le vieux moulin se trouvait sans meunier et la population de Burnontige et des environs se trouvait dans un grand embarras car il fallait aller loin pour faire moudre le grain. Et l'on était en pleine guerre avec son célébre régime du ravitaillement !          

 L'on était donc venu me demander de remettre en activité le vieux moulin. J'étais fort perplexe car je ne connaissais rien au métier. Mais devant l'insistance, j'avais demandé à feu Mr Arthur Renard, ancien meunier de Hamoir, de bien vouloir m'initier; il avait eu la gentillesse d'accepter. C'est donc grâce à lui que j'avais appris à moudre et à affûter les pierres; et voilà qu'à' partir de 1941 j'étais devenu le ... dernier meunier de Burnontige. En y arrivant, j'avais trouvé mon ami Désiré Collignon qui exerçait la profession de cordonnier dans les "salons" du premier étage. Tout de suite, avec ce bon camarade et la vieille Sophie, nous étions devenus le trio inséparable du vieux moulin que j'avais bientôt dénommé "Moulin du manoir du chat qui fume". Cette dénomination lui est restée jusqu'à la fin de la guerre et même aprés.

Et un jour que j'avais fait le tour du propriétaire, si je puis m'exprimer ainsi, je composai une chanson en wallon dont voici le premier couplet :

Dji va tchanter one pasquêye sol monastére,
Dji vous dire li manwer dé chat qui fume.
Il est situé à Tchonhé tot prés delle Heyd.
On l'riknohe al foumîr qui brotche po tôt costé.
Par aprés j'avais institué la "Chronique du Blutoir" où tout le monde pouvait afficher de petits faits à la condition que ce fut toujours correct. Et les clients venaient se rendre compte des derniéres nouvelles du "Blutoir". La vie se continuait ainsi du blutoir au trio avec de nombreuses anecdotes et de petites histoires que je ne citerai pas car ce serait trop long.

Au mois d'avril 1943 mon ami Félix Poncelet, qui ne m'en voudra pas de le citer ici, était venu au moulin faire moudre son grain. Il était accompagné de Monsieur Fauconnier de Bruxelles pour qui j'ai toujours eu la plus grande estime. Ce brave Monsieur Fauconnier ne m'en voudra pas non plus de le citer, attendu qu'il a été un fidéle de la "Chronique du Blutoir".

Pendant que j'effectuais la mouture, mon ami Félix se trouvait dans les "salons" du cordonnier et Monsieur Fauconnier, sans rien dire, prenait connaissance de la dite chronique. Et voilà que le 9 mai 1943, je recevais une grande enveloppe comme celles qui venaient des services de contrôle de douce mémoire ! J'eus l'agréable surprise de constater qu'il s'agissait d'un envoi de Monsieur Fauconnier destiné à la chronique, à Désiré et à moi-même.

En voici une partie:

Je vous présente Julien Collin
Qui moud le grain avec prestige
Au Chat qui fume, le vieux moulin
Du beau village de Burnontige
Tout en broyant le bon grain dur,

Il professe la philosophie,
Tout comme la Comtesse de Ségur,
l conte les malheurs de Sophie.
Par un phénoméne contrastant,
Au rez-de-chaussée, blanc do farine,
Succéde un étage présentant
L'aspect d'une galerie de mine
Chez Collin, symphonie en blanc;
Chez Désiré, teinte de cirage.
Le chat qui fume est troublant:

Noir et blanc y font bon ménage.
C'était beau; nous étions heureux, et j'avais répondu par ce qui suit, sur l'air du "tra deri déra".
Moulin du Chat qui fume le 9 mai à midi,
Le meunier sans soucis fronça ses blancs sourcils
Car il venait d'avoir des mains du brave facteur
Un pli qui ressemblait à ceux des contrôleurs.
C'est encore des sanctions, pensa le grand Collin
Mais sans peur et sans reproche, il saisit 1'parchemin
Croyant prendre connaissance des derniéres nouveautés
Qui prescrivent à tout le monde de faire KK sans manger.
Quand le moulin de Sophie se sera tu pour toujours,
Et que nous pourrons vivre, d'heureux et plus beaux jours
Que nous pourrons chanter : vive la liberté !
Nous boirons un bien tassé avec Monsieur Fauconnier.
A ce moment, mon ami Désiré ne connaissant pas encore
M.Fauconnier. Un jour, celui-ci était de nouveau au moulin et Désiré chantait précisément la chanson qui précéde.

Quelque temps aprés, il recevait ,une chanson dont voici deux couplets. Mais avant de le transcrire, je crois utile de signaler que les dames et demoiselles qui apportaient des chaussures en réparation demandaient toujours Désiré; c'est pourquoi j'avais placé au bas de l'escalier un avis rédigé comme suit "Pour Désiré le chemin des dames". 

Et voici les deux couplets:
J'ai chanté au dernier printemps
Le blanc meunier du Burnontige.
En cet automne, j'en fait autant
Pour son ami l'homme de la tige.
Qui donc est-il ? Vous le saurez
Quand je dirai, la chose est sûre,

II n'y a pas deux Désiré
Pour vous retaper vos chaussures.
Suivez tout droit 1'avis posé
Pour Désiré le chemin des Dames;
Vous arriverez chez le "beau frézé"
Oui des demoiselles trouble l'âme.

Quand une donzelle a le temps long,
Chez Désiré plein de malice,
Un bon coup fait trembler le plafond :
C'est Collin qui fait la police.
Et la vie continuait "Au chat qui fume" où l'on entretenait le moral. N'en avait-on pas besoin dans les pénibles circonstances que l'on traversait ? Mais voilà qu'au mois de décembre 1944, 1'offensive Von Runstedt remettait tout en question aprés la courte période de délivrance. Brusquement nous étions forcés, par ordre des américains, de partir en évacuation. A notre retour, j'avais demandé à notre ami de ses nouvelles. Il me répondait par les couplets suivants :

Profitant d'un épais brouillard,
Un jour de décembre, à l'aurore,
Von Runstedt lança ses gaillards
Pour faire le coup du Doriphore.
Hitler lui dit: "Voici mon voeu:
Je veux relever mon prestige.
Pour la nouvelle année, je veux

Le vieux moulin du Burnontige.
Bousculant les Américains
Jusqu'aux confins de la Famenne,
Ils foncérent, les brutes de Germains
Ravageant notre belle Ardenne.
Leurs mains se tendaient pour cueillir
Comme une fleur sur sa tige
L'endroit où il fait bon vieillir,

Le vieux moulin du Burnontige.

Nous étions arrivés en 1945.C'était la fin de la grande tourmente. On jouissait de la délivrance, d'autant plus qu'on avait retrouvé le triple zéro : la farine blanche ! En fin d'année, j'adressai a Monsieur Fauconnier,sous forme de chanson, mes meilleurs vÅ“ux pour l'an nouveau. Il me répondit bientôt par les couplets que voici:

Ce Jour, ma femme toute joyeuse,
Prenant un petit air nalin
Me dit: "J'ai des nouvelles heureuses.
Devine ! elles viennent d'un vieux noulin"
Ainsi, vous meunier, et vous cordonnier,
Au seuil de cette année nouvelle,
Vous avez chanté un couplet
Deux fois l'an chez Félix Poncelet.
Au touriste qui vient de Bruxelles
Vous me voyez donc trés perplexe.
La plume plongée dans l'encrier,
La bouche en accent circonflexe
Que faut-il pour vous remercier ?
Un simple carton n'est pas de bon ton
Allons-y ! Taquinons la muse.

Bonne année aux deux compagnons
Dont la bonne humeur tant m'amuse
Bonne année Colin-Collignon.
Et le vieux moulin poursuivait sa tâche, cahin caha, ne se doutant guére, le pauvre ! que sa fin était toute proche. En effet, dans le courant de mars 1946, 1e pignon de la roue à eau se brisa. Ce fut la mort du vieux moulin. 

Ce jour-là, il se tut pour toujours ... 

En apprenant la triste nouvelle, notre ami rédigea sa derniére chanson, une complainte qui peut se chanter sur l'air de : "Dans un grenier qu'on est bien à vingt an."

Je me reporte quatre cinq ans en arriére.
La premiére fois que j'entrais au manoir,
Je ne pensais plus que nous étions en guerre,
Car j'avais lu la chronique du Blutoir

Les rires fusaient du sous-sol à l'étage.
On s'amusait comme des gosses pour un rien.
Mais à présent on a tourné la page,
Vous me manquez, mon cher Julien Colin(Bis)
Le yieux moulin a fini la carriére
Que vous aviez apprise sur le tard.
Et je suis sûr que la-bas à Ferriéres,
A certain jour vous avez le cafard.
Je suis pareil, et, par les soirs tranquilles,

Je rêve souvent à votre vieux moulin.
Quand au printemps, le merle lancera ses trilles
Vous me manquerez, mon cher Colin(Bis) 

Ici se termine, sur une note de regret la chronique de Monsieur Colin. On comprendra ce sentiment. Et nous voyons en pensée "le dernier meunier du Burnontige" quittant avec tristesse son vieux moulin qui lui laisse tant de souvenirs. A notre tour, nous lui adressons quelques vers tirés de "Li mwert di l'âbe" de Henri Simon.

L'ome a compris, rataque si vôye ét, mâgré lu,
Ritape a tôt côp bon sés-ouy, la, vés l'créstê :
C'est qu'i r'sint d'vintrinm'mint li r'grét qu'on-z-a de piéde
Ine saqwé qui v's-at'néve, -qu'on n'riveûré may pu.
ERPE - Le Canard 1960

Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
Henri Del Vaux de Fouron, "Dictionnaire géographique de la Province de Liège", Liège, Jeunehomme, 1841.
Charles Meerts, "Dictionnaire géographique et statistique du royaume de Belgique", Bruxelles, Vanderborght, 1845.
Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
Herman Holemans, "Enquète auprès des communes de la Province de Liège", 1984.
Lucien Simon, "Moulins de chez nous", Dison, Fondation Adolphe Hardy, 1992, p. 276.
Jacky Adam, Des Moulins et des Hommes, III, p. 220-228.
Erpe, dans: Le Canard, 1960.

Mailberichten
- Jacob Birnie (habitant en 2007), 08.12.2007.
- Dirk Meyer (propriétaire en 2011), 10.03.2011.
- Ton van Schie, 21.05.2022.

Overige foto's

transparant

<p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 13.11.2003

<p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 13.11.2003

<p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>

Foto: Jacky Adam

<p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>

Foto: Jean Casaer, 2007

<p>Moulin de Burnontige<br />Moulin de Jehonhé<br />Moulin du Manoir du Chat qui fume</p>

Foto: Armand Carre (coll. vzw Levende Molens - Molenecho's)


Laatst bijgewerkt: zondag 22 mei 2022
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