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Foto van <p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>, Nismes (Viroinval), Photo: Claude Carlier | Database Belgische molens © Photo: Claude Carlier

Moulin de Nismes
Moulin Guillaume

Rue Longue 7
5670 Nismes (Viroinval)

sur l'Eau Noire
nabij de berg Mousty

50.073383, 4.548672 (Google Maps)
Gemeente Viroinval
10de eeuw / voor 1609
Onderslag watermolen
Korenmolen
Opgetrokken in natuursteen, gewit
Verwijderd, nieuw metalen onderslagrad met diameter 4 meter in ontwerp
Verwijderd
Gebouw in goede staat, wordt gerenoveerd en ingericht voor opwekking groene stroom
---,
Niet beschermd
Geen
Niet toegankelijk

Beschrijving / geschiedenis

Le moulin de Nismes à la rue Longue 7, c’est un peu l’église au milieu du village. C’est le plus ancien patrimoine de la localité…

De la Vieille Église, il ne reste que quelques ruines, plus récentes encore. Le moulin de Nismes, excusez du peu, est mentionné au Xe siècle déjà. C’est, évidemment, l’évêque de Liège qui en est propriétaire. Il a chargé un seigneur local d’en organiser l’activité.
Au XVIe, c’est aux baillis, dont les fantômes hantent encore (parait-il) la maison du Parc naturel, que revient le privilège d’encaisser les revenus.
Au milieu du XVIIIe a lieu un «procès du Moulin», où la communauté locale s’oppose au Prince-Evêque sur la responsabilité des travaux à y réaliser.
C’est alors le maître de Forges local, Michel Licot (dont le fantôme doit sûrement, de son côté, hanter le château communal), qui devient le propriétaire des lieux.
La création de la place, actuelle Place de Châtillon, donnera naissance à un nouveau litige, entre le descendant de ce seigneur, Alphonse Licot, et la commune de Nismes. Nous sommes alors en 1870 et la municipalité veut exproprier le canal de dérivation du moulin afin de le voûter pour y prolonger la place.
Elle gagne le procès et récupère donc tout le cours d’eau, depuis la résurgence jusqu’à l’embouchure. On canalise le tout, ce qui laisse la place suffisante pour, aujourd’hui, installer la nouvelle roue!
Le moulin tournera toujours, jusqu’il y a près de 100 ans. En 1923, il est à l’arrêt, les farines étant de plus en plus importées.
Cinq ans plus tard, la commune rachète le bâtiment, en même temps que le château et le parc.

La bâtisse devient une cabine électrique de l’intercommunale, puis est utilisée en partie par la police, le bureau de pointage et maintenant par le Plan de Cohésion sociale.
Finalement, ce projet est un double retour aux sources : faire tourner une roue pour alimenter le réseau électrique…

Résumé
Des documents d’archive attestent de la présence d’un moulin en aval de la résurgence de l’eau Noire, sous la montagne du « Mousty ».
Ce moulin aurait été « banal », c'est-à-dire à la disposition de la population et le meunier rétribué comme un fonctionnaire. (Source Thomas Dani – 1609).
La famille Licot en fit l’acquisition au cours du 18 ème siècle et le céda à un certain Guillaume en 1850. (Ascendant de Fernand Guillaume, pharmacien à Nismes?)
Il fonctionna jusqu’en 1928 et fut par la suite démantelé pour devenir ….une cabine électrique.

Le moulin de la place de Châtillon, à Nismes, va reprendre du service. Il tournera pour la collectivité, soulageant les finances locales.
Un bénéfice financier. Un autre écologique. Sans compter l’attrait touristique. Et même didactique.
Le Parc Naturel et l’administration communale de Viroinval mènent en ce moment un projet de remise en service du moulin de Nismes, situé en plein cœur du village
L’idée? Replacer une roue en bois et produire de l’électricité.
La roue devrait être installée le long du bras de rivière venant de la résurgence, juste sur la petite cascade de l’ancien bureau de police. Elle sera assez haute et devrait atteindre la mi-hauteur du rez-de-chaussée.
La roue du moulin, initialement, se trouvait à l’intérieur du bâtiment, dans ce qui nous servira à l’avenir de canal de dérivation,précise Baudouin Schellen.Avec un jeu de planches en bois, nous pourrons réguler la hauteur de l’eau suivant le débit de la rivière. Mais d’après les estimations, celui-ci reste assez constant, à environ 600 litres par minutes. On a la chance que l’eau sort directement de la résurgence : on n’a pas de déchets charriés par le courant et le débit est stable.
L’idée est donc de produire de l’électricité. Avec Fernand Platbrood, spécialiste du domaine, nous allons placer un alternateur asynchrone. Son ingéniosité permet de produire de l’électricité même à très faible débit. Nous devrions donc pouvoir produire entre 25 000 et 30 000 KW/H par an, ce qui correspond à la consommation de six foyers. L’électricité sera injectée dans le réseau, en passant évidemment par un compteur communal qui tournera à l’envers au bénéfice du budget local.
Seul petit souci : les services placés dans le moulin ne consomment pas 30 000 kw par an! C’est donc probablement au Centre culturel que l’on relierait l’alternateur, pour réduire la facture de manière conséquente.
Les contacts ont été établis avec la Région wallonne, qui ne semble pas s’opposer au placement d’une roue sur ce petit bras déjà obstrué par la chute d’eau actuelle.
La Wartoise est pressentie pour soutenir financièrement cet aménagement, estimé à 60 000 euros. Une partie du dossier est consacrée à une présentation du projet sous la forme d’un panneau didactique et d’animation par l’équipe du Parc naturel. Il est clair qu’une roue à aube tournant en plein centre de ce village déjà fort touristique, ça ne sera que bénéfique en terme d’image. "Et au niveau du bruit, que les riverains se rassurent: la roue sera silencieuse. Le clapotis de l'eau, lui, devrait être moindre que le bruit fait actuellement par la cascade..." rassure l'échevin.
La roue sera une «roue d’en bas». L’eau la poussera par le bas et non en tombant dans des auges par le haut. Faite de bois, elle sera fixée sur la chute actuelle, le long du bâtiment de police. Un petit espace de trois mètres carrés servirait de local technique, dans l’ancien accueil du commissariat.

Patrick LEMAIRE

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Deze watermolen, gelegen stroomafwaarts van het Zwarte Water en onder de berg "Mousty", werd in 1609 vermeld als een banmolen: de omwonenden waren verplicht hun graan te laten malen bij de aangestelde molenaar. In de 18de eeuw werd de familie Licot er eigenaar van. In 1850 stond ze de molen af aan een zekere Guillaume (wellicht een voorvader van apotheker Fernand Guillaume te Nismes). De molen werkte tot in 1928 en werd dan ontmanteld en omgevormd in een elektriciteitscabine.
De watermolen wekt vanaf 2013 groene stroom op. Het is een project van de gemeente en het Parc Naturel. Er komt 600 liter water per minuut langs en dat moet genoeg zijn om 30.000 kWh per jaar op te wekken, het stroomequivalent voor zes gezinnen. De ombouw kost 60.000 euro.

Patrick Lemaire, "Nismes. Le moulin reprendra du service en plain coeur du village", L'Avenir, 18.10.2012.
Patrick Lemaire, “Un renouveau pour ce moulin… du Xe!”, L’Avenir, 18.10.2012.
"Stroom uit eeuwenoude watermolen", in: Waals Weekblad, 19.10.2012, nr. 363; overgenomen in: ardennenbed.nl
Olivier Patzelt, "Viroinval: le moulin à eau reprend du service", RTL Info, 22 octobre 2012 09h46

Overige foto's

transparant

<p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>

Photo EdA. Avec l'échevin Schellen

<p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>

Repro EdA. La roue, avant, était décentrée, sous le bâtiment actuel.

<p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>

Prentkaart Nels. Opschrit: Vallée du Viroin.-Nismes Le moulin et le Moosly. Verzameling Ons Molenheem

<p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>

Prentkaart Nels. Verzameling Ons Molenheem

<p>Moulin de Nismes<br />Moulin Guillaume</p>

Prentkaart ed. Determe-Perlau. Verzameling Ons Molenheem


Laatst bijgewerkt: dinsdag 18 april 2017
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