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navigatie Habergy (Messancy), Luxemburg
Foto van <p>Moulin d'Habergy</p>, Habergy (Messancy), Foto: Robert Van Ryckeghem, 15.06.2004 | Database Belgische molens © Foto: Robert Van Ryckeghem, 15.06.2004

Moulin d'Habergy

Rue de Rachecourt 113
6782 Habergy (Messancy)

300 m ZW van de kerk
ruisseau de Habergy (Hiverdingerbach)

49.613743, 5.754044 (Google Maps)
Privaat
voor 1331 / 1718
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuurstenen gebouw
Groot metalen bovenslagrad
Verwijderd
Gerenoveerd gebouw
---,
Niet beschermd
Geen
Niet toegankelijk

Beschrijving / geschiedenis

Moulin de Habergy

a. Localisation – toponymie

- Le moulin à farine est implanté à la sortie du village en direction de Rachecourt au n° 113; il est alimenté par le ruisseau de Habergy (Hiverdingerbach) et un étang important. Il est en contrebas de la route. La date 1718 est gravée au-dessus de l’entrée. L’ensemble comprend, outre le logis et le moulin, deux étables et une grange dont la porte contient l’inscription «MT : GR/M : D : CCC». Ces bâtiments sont décrits au Patrimoine monumental de Belgique, T 19, arrondissement d’Arlon.

Les toponymes proches sont: Müllenwies en contrebas du moulin et Müllen Striesel sur lequel il est bâti (cadastre 1821).

- D’autre part, la scierie – huilerie Burton fut établie en 1771, également sur le ruisseau de Habergy, au lieu-dit «Stecken» (cadastre 1821 et atlas des cours d’eau 1845). Le bâtiment est situé actuellement rue de la Scierie.

Le ruisseau qui traverse le village et actionnait le moulin à farine et la scierie est dénommé «Hieverdingerbach» mais on découvre aussi le nom de «Krinckel5», orthographié «Crinquelle bach» dans un document de 1809, sous le régime français! Il s’agit probablement de la partie du ruisseau comprise entre sa source et le moulin à farine.

b. Moulin à grains

C’est un document de juillet 1331 qui relate pour la première fois l’existence d’un moulin à Habergy : Aleidis d’Aix-sur-Cloie, dame de Bereldingen, femme de Walter de Wiltz, lègue à sa cousine Béatrice, religieuse à Clairefontaine, son moulin de Hewerdingen .

En 1351, Jean de Schoppach, écuyer, reçoit en fief le moulin et le vivier de «Herverdenges» .

Les siècles suivants ne nous laissent aucun document permettant d’en confirmer l’existence.

L’inscription «1718» qui figure au-dessus du linteau laisse penser que le moulin fut reconstruit (ou agrandi) cette année-là.

Les déclarations notées dans le relevé cadastral de 1766 nous donne une description sommaire : le moulin est équipé de deux tours permettant de moudre le grain et piller l’orge et d’actionner une scierie. Un étang proche est à usage du moulin. Le meunier jouit du pâturage avec la communauté .

Le moulin appartient de 1766 à 1795 à la famille Bergh. Jean Pierre Bergh, meunier et propriétaire du moulin de Fouches, épouse en 1748 Marie Urban. Il officiait également comme notaire . Leur fils Nicolas reprend les affaires. Il est aussi directeur d’une imprimerie à Luxembourg, directeur de la poste aux chevaux d’Arlon et, en 1784, acquiert le moulin à papier de Stockem. Il avait épousé Marie Claire Perl en 1782. Nicolas décède en 1793 et c’est sa veuve qui gère alors les entreprises.

En 1770, un litige se déclare entre Jean Pierre Bergh et son meunier Nicolas Burton. Ce dernier, soutenu par plusieurs laboureurs du village, veut construire son propre moulin. Jean Pierre Bergh oblige les habitants de faire moudre leurs grains à son moulin et d’autre part refuse de faire fonctionner la scierie, service que tous réclament au village. Nicolas Burton voulant réaliser son projet en aval du moulin existant, Bergh en prend prétexte pour intenter un procès pour « détournement du lit du ruisseau voisin de ses prairies ». Bergh sera débouté et Nicolas Burton recevra de l’Impératrice Marie Thérèse, en 1771, une charte autorisant l’installation de son entreprise. (voir ci-après § d).

En juin 1793, les troupes françaises de retour de la bataille de Weyler commettent des vols dans le village et pillent le moulin.

Un document rédigé en 1809 nous donne plus de renseignements. Le moulin est équipé de deux roues perpendiculaires qui font mouvoir deux tournants. Les meules proviennent de Champagne. On pratique la mouture du froment, du seigle et du méteil de qualité « à la grosse », c’est-à-dire que les grains ne sont passés qu’une seule fois. La production est de deux quintaux par jour. La récolte de 1806 est considérée comme mauvaise: 100 hectolitres de froment, 1000 hectolitres de seigle et 50 d’orge. Comme il y a trop peu de céréales pour les 603 habitants de la mairie, on en achète sur les marchés d’Arlon et de Longwy .

Le plan cadastral relevé en 1854 signale un «moulin et distillerie», ce qui laisse supposer qu’une activité annexe, certainement appréciée par les habitants, avait été adjointe. L’activité de cette distillerie cesse en 1877 et le local est transformé en «chambre à four».

A la fin du 19ème siècle, le moulin appartient à Nicolas Peiffer – Fichbach puis à sa veuve en 1903. Une donation – partage intervient en 1906 ; Michel Albert Peiffer – Kemp en est usufruitier. Un changement de limites et une vente interviennent en 1908. Nous trouvons ensuite comme propriétaire en 1953 Jean Pierre Peiffer, cultivateur à Habergy.

c. Meuniers

Simon Muller est signalé comme meunier avant 1679 et Nicolas Orban en octobre 1685.

Vers 1760, la famille Bergh emploie comme meunier Nicolas Burton. Mais celui-ci prend son indépendance et construit une scierie au nord du village.

Entre 1782 et 1788, c’est Jean Kauffmann, né en 1755 à Kehlen, époux de Elisabeth Balon de Hachy, qui est meunier. Il assume un bail de 7 ans puis quitte Habergy pour exploiter le moulin de Villance.

Nous trouvons alors Michel Thibessart, né à Bébange le 17 février 1756, comme meunier de 1789 à 1818 Michel Thibessart. Il est propriétaire du moulin. C’est le contribuable le plus important de la commune. Il épousa (en premières ou secondes noces) le 8 février 1780 à Clémency Suzanne Hintgen. En 1794, il prend pour troisième épouse Catherine Rausch de Habergy.

Un relevé des contributions du 14 thermidor An 6 (août 1798) nous parle d’un Jean Thibesart qui se dit «meunier patenté». Il habite la maison n° 45, emploie un domestique, est marié avec deux enfants et paie des contributions foncières pour 510 livres 4 sols et 7 deniers .

Le registre civique de 1806 le renseigne comme meunier à partir de Michel Thibessar, né à Bébange le 17 février 1756. Jusqu’en 1789, il est repris comme alors qu’il était cultivateur auparavant, ensuite comme meunier. Il eut au moins six enfants dont Henri, né à Fingig et Nicolas né à Habergy le 22 mars 1795. Sa fortune est estimée à 40.000 francs en biens fonds. En 1803, il occupe la fonction de maire de Habergy.

Nicolas fut également meunier, aidant sans doute son père.

Un relevé des contributions du 14 thermidor An 6 (août 1798) nous parle d’un Jean Thibesart qui se dit « meunier patenté ». Il habite la maison n° 45, emploie un domestique, est marié avec deux enfants et paie des contributions foncières pour 510 livres 4 sols et 7 deniers .

Antoine Peiffer est né à Capellen (GD Lux) en 1797 et meurt le 8 août 1872. Il vient travailler au moulin à Habergy en 1818 et en deviendra plus tard le propriétaire. Il épouse Marguerite Thibessar (Thibesart) dont il a sept enfants entre 1832 et 1845. Une de ses filles, Jeannette, va s’établir aux Etats-Unis en 1867. Antoine Peiffer sera bourgmestre de Habergy. Il cède le moulin à son fils Nicolas en 1867, lorsque ce dernier épouse Marguerite Fischbach. Ce couple eut au moins un fils prénommé également Nicolas, né à Halanzy le 30 novembre 1869 et marié à Habergy le 24 octobre 1900 avec Elise François (née à Guelff le 16 mai 1882, fille de Jean et Marie Biloque). Ce couple Peiffer – François engendre au moins 6 enfants : Victor, né le 19 juillet 1901; Albert Nicolas, né le 24 juillet 1907; Arthur, né le 28 novembre 1908 ; Philomène Eugénie, née le 13 décembre 1910; Elise Marguerite, née le 23 octobre 1913 et Joséphine née le 31 juillet 1917. Nicolas Peiffer décède le 26 avril 1940. Sa propriété foncière en 1930 comptait 19 ha 76 ares. Il possédait le moulin à farine, la maison et l’étang Mühlenweis. Après 1940, le moulin ne moud plus brièvement que de la farine pour bestiaux.

Christian MOÏS & Jean-Marie ZIMMERMAN

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De Moulin d'Habergy werd gebouwd in 1718-1719. Hij is uitgerust met een groot metalen onderslagrad tegen de zijgevel van het gebouw, dat nu gerenoveerd werd als woning. Reeds van ver kan men, van op de openbare weg, het fraaie molenrad bewonderen.
De molensite (3,5 ha.) werd in 2012 te koop aangeboden.
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Dans ce village situé à l'écart des grandes voies de communication et qui a bien conservé son caractère d'antan, on peut voir un ancien moulin restauré datant de 1719. Le moulin est alimenté par les eaux canalisés du ruisseau de Habergy. Propriété privé, visible de la rue.

Christian Moïs & Jean-Marie Zimmerman, “Les moulins de Buvange, Differt, Habergy, Hondelange, Longeau, Messancy, Noedelange, Turpange et Wolkrange”, dans: la Chronique, n° 19, 2007.
www. messancy-histoire.be /dossiers/commune-et-doyenne/moulins-de-la-commune-de-messancy
Mailbericht Leo van der Drift, Den Haag, 24.07.2014.

Overige foto's

transparant

<p>Moulin d'Habergy</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 15.06.2004

<p>Moulin d'Habergy</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 15.06.2004

<p>Moulin d'Habergy</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 15.06.2004

<p>Moulin d'Habergy</p>

Foto uit 2012

<p>Moulin d'Habergy</p>

Foto uit 2012


Laatst bijgewerkt: zondag 5 oktober 2014
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