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Het binnenwerk is nog aanwezig: gietijzeren drijfwerk, 3 steenkoppels, 4 builen, cilinder. Het bovenslagrad is verwijderd.
Op 27 oktober 1745 verongelukte metselaar Joseph Carlier bij werkzaamheden op deze molen. Hiervan getuigt het volgend opschrift op een natuurstenen kruis: YCI A ETE / ECRAZE / JOSEPH CARLIER / MACON TRAVAILANT / A CE MOULIN LE 27 / OCTOBRE / 1745 / REQVIES / CANTIN / PACE / AMEN.
De molensite is nu ingericht als vakantiehuis, met o.m. een atelier voor de bereiding van ambachtelijk ijs.
Lieven DENEWET
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Le moulin de Froidchapelle est un moulin à eau au lieu-dit "les Arzières", àla Rue du Moulin sur le cours de la Hantes, plus précisement à l'aval immédiat du confluent du ruisseau dit le Vivier (affluent de gauche) et de la Hantes elle-même. Un affluent de droite, le ruisseau de Grand Riau, vient rejoindre la Hantes au même point. Le moulin de Froidcaheplle occupe de cette manière un site habituel de moulin à barrage. Il s'appuie en effet sur une digue établie en un point de resserrement du vallon mais profite de l'élargissement vers l'amont de la plaine alluviale, au point de confluence de trois cours d'eau. Le moulin se situe dans les environs immédiats de la petite agglomération villageoise dont il ne s'élogine un peu que pour profiter d'un site "idéal". Le village tire quant à lui parti du petit promontoire qui domine le moulin et les vallées afférentes.
La ferme du Moulin correspond à un ensemble de bâtiments dispersés autour d'une cour. Une grange enjambe la rivière. Dans l'aile voisine, une partie du mécanisme intérieur a été conservé. On voit également un interessant pont en pierre calcaire, à quelques pas en aval.
Le moulin de Froidcahapelle s'affirme, en dépit de transformations importantes, comme l'un des plus attrayants du sud du Hainaut.
Bien conservé, caché dans une vallée pittoresque, le moulin de Froidchapelle continue à attire les phographes, tant professionnels qu'amateurs.
Ce moulin à deux tournants s'est cité au 15e siècle. Proche des sources de la Hantes, il est construit perpendiculairement au chemin de Froidchapelle à Fourbechies. Le corps de logis fut bâti à la fin du 16e siècle, mais il a été remanié.
Il n'est pas vraiment établi que le moulin de Froidchapelle ait été banal au moyen âge. En 1582, il appartenait à Jean Preumont, à charge pour ce particulier de s'acquitter d'une rente dont les sept douzièmes allaient encore au chapître de Maubeuge, seigneur primitif du lieu. Ce qui démontre l'ancienneté du moulin. Mais le reste de la rente allait au seigneur moderne, c'est-à-dire au détenteur de la terre de Beaumont.
L'édifice fut détruit par incendie en octobre 1598. Preumont n'avait pas les moyens de le rebâtir. Les caisses seigneuriales supportèrent les frais des travaux mais en considération de ces dépenses, le seigneur, Charles de Croy, comptait bien recueillir les profits de la banalité.
Les déclarations du "besogné" de Froidchapelle, texte rédigé en 1608 sur ordre de Charles de Croy, voudraient nous faire croire que l'accord des habitants fut spontané et unanime. Or, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils se firent prier. Peu leur importait apparemment que le moulin fût reconstruit. Les menaces des officiers seigneuriaux, les lamentations du seigenur lui-même, textes bien curieux et qui nous sont parvenus, n'ont pas suffi à les convaincre, du moins dans l'immédiat. On ignore ce qui advint au-delà de 1601, mais au 18e siècle, la question de la banalité du moulin demeurait épineuse. A son propos, les villageois brandissaient toujours des documents anciens tandis que les officiers seigneuriaux ne trouvaient à leur opposer, semble-t-il, que bien peu d'arguments. En tout cas, les premiers continuaient à faire moudre leur grain à Renlies et à Rance.
Ils y trouvaient parfois des avantages, et l'on comprend un peu leur obstination: situé trop haut sur la rivière, le moulin de Froidchapelle devait s'arrêter de temps à autre.
Il souffrait en effet d'une fâcheuse pénurie d'eau.
Les dépendances, la grange édifiée par-dessus la rivière et le pont de pierre sont tous censés remonter au milieu du 18e siècle. Le croix d'occis qui fut encastrée en 1745, à droite de l'entrée principale, est là pour nous rappeler qu'un maçon fut écrasé "en travaillant à ce moulin" et elle confirme, à défaut d'autres textes, qu'une campagne de travaux eut bien lieu à ce moment. La corixe porte comme inscription "YCI A ETE ECRAZE JOSEPH CARLIER MACON TRAVAILANT A CE MOULIN LE 27 OCTOBRE 1745 RESUIESCANT IN PACE AME.
A défaut d'être banal, le moulin seigneurial jusqu'à la Révolution. Au temps du plan Popp (vers 1870) le moulin était passé à l'âge de la vapeur et de la turbine et appartenait à Jean-Jospeh Trigaux, de Froidchapelle. Ainsi rendu performant, il allait fonctionner jusqu'en 1948.
Cécile DUMONT & Gérard BAVAY
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Froidchapelle, Henegouwen
