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Foto van <p>Moulin de Meeffe</p>, Meeffe (Wasseiges), Foto: Jean Dardenne, 2011 | Database Belgische molens © Foto: Jean Dardenne, 2011

Moulin de Meeffe

Ferme du Moulin 15
4219 Meeffe (Wasseiges)

rue d'Hemptinne 15
rue de Crocq 15
op de Rau de Meeffe
kadasterperceel B 36

50.609032, 5.008950 (Google Maps)
Jean Dardenne
1776
Bovenslag watermolen
Korenmolen
Natuurstenen gebouw
Bovenslagrad (verwijderd)
Verwijderd
Nog als gebouw, deel van vierkantshoeve
---,
Niet beschermd
Geen
Als vakantiewoning, info: 081 85 52 78 (J. Dardenne), e-mail: j.dardenne@versateladsl.be, tel. 081 85 60 11

Beschrijving / geschiedenis

Serge Chasseur, “Une enclave liégeoise en pays namurois. Le ban de Meeffe. Essai sur l’histoire des village de Meeffe, Séron, Forville, et des hameaux de Seressia, Gochenée, Vertbois, des origines à 1795”, Fernelmont, Ligue des Familles de Fernelmont asbl, 1999.

Moulin de Meeffe

1. Les propriétaires.

Le moulin fut durant plus de quatre siècles propriété de la même famille, les ARGENTEAU.

Déjà, le 16 mai 1353, Gérard , relève à Jemeppe, la moitié d’un moulin séant à Meeffe, par la «reportation» de Renaud d’ARGENTEAU, son père (1173) . En fait, il partageait la propriété du moulin avec celui-ci.
Ce Renaud, sire d’ARGENTEAU, sénéchal du Limbourg, avait épousé Catherine de CORSWAREM. Il était toujours en vie en 1360. J’ignore comment il était entré en possession du bien.

Son fils, Gérard d’ARGENTEAU reprit donc le moulin. Il avait épousé Philipote, fille aînée et héritière de Thierri, sire d’Houffalize, Rouchi, etc...
Ils eurent deux fils, Renaud et Jean. En 1383, un partage des biens hérités de leur père, intervint en présence de Jean MASCHEREIL, seigneur de Rode, Walter de FROIDCOURT et de Jean de NANDRIN, seigneur de Velroux.

Renaud obtint dans ce partage la seigneurie de Houffalize. Jean d’ARGENTEAU, son frère, eut pour sa part la maison et forteresse d’Argenteau, la maison et terre d’Esneux, la terre de Florzé, la rente du ban de Comblain, deux cents écus sur la ville de Marche, les terres et rentes de Warfusée, le moulin de Meeffe et des terres et rentes à Wintershoven (1174).
Il avait épousé la fille de WUILLAUME, le « viel sire » de Horion.

Je n’ai pas trouvé de documents avant ceux du 14 juillet 1560 (1175), date à laquelle Marie d’ARGENTEAU, propriétaire du moulin, fille de Jean et de Jeanne de MONTJOIE, épouse de Jean COTTEREAU, baron de Jauche, établit son testament. Elle donne à ce dernier, l’usufruit du moulin de Meeffe « qui est francq alloy de Liège ».

A son trépas, le moulin retournera à son neveu, Jean d’ARGENTEAU et à sa soeur Marguerite, chacun pour moitié.

A partir de ces éléments, on peut raisonnablement dresser la liste des divers propriétaires qui se sont succédés.

Après Jean d’ARGENTEAU repris plus haut, le moulin passa vraisemblablement à son fils Guillaume d’ARGENTEAU, puis à son petit-fils, également prénommé Guillaume d’ARGENTEAU. Ce dernier acquit la seigneurie d’Ochain qui resta dans la famille.

Son fils Jean d’ARGENTEAU, écuyer, seigneur d’Ochain, de la Rivière, Winée (1176) , Avesnes, haut-voué de Mehaigne, grand bailli du Condroz, bourgmestre de Liège en 1495 et décédé en cette même année, en fut probablement également propriétaire. Il avait épousé Anne de DONGLEBERT, veuve de Thiry BONNANT. Il acheta l’avouerie de Mehaigne à son beau-fils, Philippe BONNANT.

Le moulin passa à sa fille Marie d’ARGENTEAU dont nous avons vu le testament plus haut. Elle épousa d’abord Jean de BERLAIMONT, seigneur de Gesves. Veuve en 1528, elle se remarie avec Jean de COTTEREAU, seigneur de Jauche. Elle décéda sans enfants.

Jean d’ARGENTEAU, son neveu, fils de Claude (1177) et de Jeanne de COTTEREAU, seigneur d’Ochain, Pair, Avesnes, Crehen, Winée, haut-voué de Mehaigne, premier pair de Montaigu, épousa en 1559; Marie de BRIALMONT, fille d’Ottard, seigneur de Fraiture, grand bailli du Condroz et possesseur de biens importants dans le ban de Meeffe. Il fut condamné au banissement et à la confiscation de tous ses biens pour avoir participé au soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II. Il rentra plus tard en grâce et obtint la restitution de ses biens (1178). Jean d’ARGENTEAU eut deux fils, Robert et Claude.

C’est Claude d’ARGENTEAU, seigneur d’Ochain, Pair, Avesnes, Crehen, Winée, Mehaigne, premier pair de Montaigu, ainsi que son épouse Geneviève de GROESBEEK, fille de Jean et de Anne de SENZEILLES (1179) , qui, le 18 novembre 1645, sont déclarés propriétaires du moulin banal de Meeffe (1180). Il était devenu seigneur hautain de Mehaigne en 1626. Ils firent leur testament le 9 septembre 1646 et décédèrent peu après. Ils furent inhumés à Clavier.

C’est leur troisième fils, François, comte d’ARGENTEAU, chevalier, qui reçoit le moulin. Il était seigneur d’Avesnes et voué de Mehaigne.

Mais le 8 juillet 1657 (1181) , il fait don de ses biens tant mobiliers qu’immobiliers, à son frère Guillaume François d’ARGENTEAU, seigneur d’Ochain, Pair, Avesnes, Mehaigne, haut-voué de Mehaigne, premier pair de Montaigu. Ayant épousé Marie Antoinette comtesse d’AARSCHOT, celui-ci décéda le 26 juillet 1658.

C’est leur fils, Guillaume François d’ARGENTEAU, époux depuis 1672, de Marie Eugène Brigitte de LONGUEVAL, qui hérite.
Il dut avoir de sérieux problèmes financiers. Le 15 mai 1687, la veuve du sieur CHARLET est ressaisie des biens du seigneur d’ARGENTEAU. Elle ordonne au meunier, de payer le cens et les autres redevances à elle-même et non plus au comte, sous peine de devoir payer deux fois la même somme (1182).
Le comte récupère son bien, mais les difficultés continuent.

Le 28 février 1704, Théodore SCHOTTE, sergent-major de la ville de Louvain, introduit une demande de saisie contre le comte d’ARGENTEAU (1183) . Il récidive le 20 octobre 1710, au nom de Isabelle CLEMENT, pour non-payement d’une rente de 180 florins, due sur une maison sise à Huy (1184).
Le 22 novembre 1708, un certain DISTER demande saisie d’une terre de 13 verges située « en crock » à Meeffe (1185) .

En 1719, son fils Charles Marie d’ARGENTEAU, seigneur d’Ochain, Pair, Avesnes, époux en 1703 de Ernestine Eugène de SALMIER, est en possession du bien. En effet, le 5 mai de cette année, c’est lui qui demande à la Cour de Meeffe d’opérer une visitation du moulin (1186).

Ce sera son fils, Philippe Louis d’ARGENTEAU qui fera sortir ce bien de la famille qui le possédait depuis tant de siècles.

Il le vendra à Nicolas TOMBOY vers 1750-1755. Celui-ci avait épousé Marie Joseph RUELLE. Malheureusement, il n’en reste pas longtemps le possesseur. Il décède peu de temps après son achat.

En effet, le 18 juin 1762, Antoine François BRISSART, marchand à Bruxelles, époux de Louise Thérèse TOMBOY, « vend à Mathieu Joseph RUELLE et à Marie Joseph RUELLE, "sa soeur, veuve de Nicolas TOMBOY, contre 1200 écus, monnaye comtable du Brabant, le moulin de Meeffe, jardins, terres, prairies y annexés, ce qui en dépend et peut dépendre, terre comme ledit feu Nicolas TOMBOY a repris du seigneur comte d’ARGENTEAU... Ledit Sr BRISSART renonce aux prétentions qu’il aurait pu former...". Signent cet acte, BRISSART et son épouse, Joseph TOMBOY, Mr BLOCKMANS, époux de feu Olympe TOMBOY, Marie Joseph, tous frères et soeurs de Nicolas et héritiers ab intestat (1187).

RUELLE agrandira petit à petit son domaine. Le 29 juillet 1772, il achète à l’avocat Louis de PREALLE, 8 bonniers et quelques verges de terre à Meeffe pour le prix de 900 florins le bonnier (1188). Le 17 novembre 1773, il achète à Jacques Dieudonné de PREALLE 16 bonniers de terres pour 12.325 florins (1189).
De plus déjà depuis 1769, il était le locataire des terres de la Cathédrale, soit environ 80 bonniers. Sa veuve les achètera à la Révolution.
Il décède vers 1790. Ce sera sa veuve, Marie Françoise SAUVENIERE qui reprendra la gestion.

2. Les meuniers.

En 1410, il est question de Wilhemmar, fils de Loren, le moulinier (1190).
Le 22 mars 1618, Léonard DESNEU est cité comme moulinier (1191). C’est déjà peut-être lui qui est cité en 1602, comme payant les deux chapons pour compte de son maître sous la dénomination "Leonard mouliny" (1192). En 1620, il est déclaré décédé.
En 1635, la femme de Louis RENOTTE acquitte ces mêmes deux chapons (1193).
le 6 juillet 1645, il est dit "Henry RENOTTE, jadis moulinier de Meeffe" (1194). Son épouse acquitte le droit des deux chapons.

Depuis 1646, Nicolas LE JEUNE occupe le poste et acquitte le payement des deux chapons (1195)
Il est encore cité en 1670 (1196) et vers 1680 (1197).

Le 8 novembre 1685, on reparle d’un Henry RENOTTE (1198).
Le 8 novembre 1686, François d’ARGENTEAU, cède à Henry LUCAS les biens d’Henry RENOTTE qui lui est redevable du trécens de 5 setiers de seigle par semaine. Il en demande 110 patacons (1199). Un procès s’ensuit entre Henry LUCAS, le censier de Thiribut, et Anne DE LA RUE, bourgeoise de Namur, concernant la propriété des biens. En effet, Henry RENOTTE avait déjà vendu à Anne DE LE RUE tous ses meubles et ses bestiaux qui étaient dans le moulin (1200). Le 3 juin 1686, LUCAS paye à Melle DE LA RUE, au nom de RENOTTE la somme de 130 patacons, 43 patars et 18 deniers. De plus elle pourra garder les bestiaux et les meubles (1201).

Le 31 octobre 1686, Nicolas MODAVE est déclaré être le moulinier (1202). Celui-ci est placé dans une mauvaise position entre le comte et la veuve du Sr CHARLET qui a saisi la ferme. Cette dernière l’avertit le 15 mai 1687, que s’il paie son trécens au comte, il sera contraint de lui payer une seconde fois celui-ci (1203). Par contre, le 16 mars 1688, le comte veut le contraindre d’acquitter le trécens suivant les clauses de son contrat, c’est-à-dire à lui-même (1204). 

Le 10 mars 1706, un certain Philippe MORSA est cité comme meunier (1205). Mais il s’agit plus que probablement de Philippe MOREAU qui sera cité à de multiples reprises plus tard.
Le 10 juillet 1713, vers 10 heures du matin, un incident éclate. Un certain Antoine PAULI, valet au moulin de Férir, quittait avec deux charrées de blé, les terres de la banalité du moulin de Meeffe. Il est poursuivi immédiatement par MOREAU et son valet FROCOUX qui les rattrapent près du bois Bosia. PAULI abandonne ses "meunées". Deux coups de pistolets sont même tirés. PAULI dépose plainte auprès de la Cour de justice de Bierwart et d’Otreppe. Le seigneur de Seron arrête MOREAU et l’emprisonne. Mais celui-ci s’évade et demande au prince-évêque un sauf-conduit, car il n’a fait que défendre son droit de banalité (1206). 

Le 12 mars 1714, Philippe MOREAU, époux d’Anne MARECHAL est emprisonné (1207). Mais le 11 juillet 1714, sauvegarde lui est donnée par « Son Altesse Sérénissime Electorale Evêque et Prince de Liège ». Celui-ci défend « à tous officiers, ministres de justice et autres quelconques ses subjects de rien attenter ny entreprendre sur sa personne, domestiques et effects... »(1208).
Le 14 avril 1723, Gérard MOSSEUX, jadis meunier du ban de Meeffe, fait une vente au moulin (1209). Il l’a fait probablement à l’occasion de son départ. Il avait donc succédé à Philippe MOREAU.
Le 7 mai 1737, Jean Charles PIERRE est cité comme meunier (1210).
Il est poursuivi le 30 juin 1738, pour avoir donné des coups à son valet Albert DECERF. Celui-ci était couché sur une paillasse dans le grenier du moulin. Il perd toujours du sang par le nez et a été obligé de s’aliter (1211).

Le 20 avril 1739, il est condamné à payer 25 et 50 florins d’or d’amende, en tant que mambour de Jean François PIERRE, son fils, et de Michel LIBEN, son domestique, ceux-ci ayant attaqué les domestiques du meunier de Nivocour, le 12 avril, à Seron. Son fils avait un couteau à la main tandis que le domestique tenait un pistolet de poche (1212).
Il ne reste pas longtemps.

Le 26 avril 1745, Jean ROMAIN occupe le poste.
Il est en effet accusé avec Lambert BOULANGER et Jacques JADOT, ses domestiques, d’avoir attaqué sur la route de Wasseiges, Jean PIRLOT, maréchal-ferrant de Meeffe, Jean MARTIN et son fils, suite à une discussion sur le prix des ferrages. Le fils MARTIN a été incapable de travailler plus de trois mois(1213).
Il est encore là en 1752 (1214).
A partir de ce moment, il semble que ce soient les propriétaires eux-mêmes, Nicolas TOMBOY et Mathieu Lambert RUELLE qui assumeront eux-mêmes la fonction de meunier.

3. L’exploitation.

Voici d’abord un extrait d’une visitation du moulin faite le 10 juillet 1670, par la Cour de Meeffe à la demande du baron d’ARGENTEAU, seigneur d’Ochain:
"... la pierre courante, être de demi pied de spesseur et celle du fond de cinques pouces un quart moins et ny avoir pour moudre le braz qu’une pièce de dessous et etre de plusieurs pieces et etre de spesseur de deux pouces.
Item trouvons quattre popées (?) et les deux sous dudit mollin de nulle valleure et necessaire y faire des neuffes.
Item la rue (?) de l’arbre dicelluy de petite valleure tendante à caducité et necessaire a y faire une neuve vexture d’allettes.
Item necessaire y refaire trois neuffes ventats les bassins et popees de petite valleure ...." (1215)

Mais les propriétaires ont des gros problèmes à propos du débit de l’eau.
Le 5 mai 1719, le mayeur et les échevins de la Cour de Meeffe se déplaçant à la demande de Charles Marie, comte d’ARGENTEAU. constatent:
"... sommes comparus le long de l’eau du moulin banal situé audit Meeffe ... pour recognaitre si ladite eau at la decharge ... disons et attestons que ladite eau vat se decharger convenable au defaut de par les joindants ... tirer les gros bois dehors et nettoyer les bosals qui si trouvait en gros quantité ce qui est tres préjudiciable et qui cause un interest notable au seigneur comparant ... il proteste contre ceux qui ont et resteront en defaut de faire rigler ladite eau et la nettoyer le long de leur bien et de pouvoir contre tous défaillans recuperer tous dommages et interests qui en resulterait ultérieurement..." (1216) .

Aucune suite n’est donnée à cette requête.
En effet, le 27 août 1721, à la demande de Charles Marie d’ARGENTEAU, la Cour descend de nouveau sur les lieux. Elle donne attestation que « ledit moulin se trouve en defaut de servir « entierement le ban... que ledit moulin du Sgr comte at en tres bonne estat capable a servir le « dit ban si un chacun riglant le long du ruisseau tirait les bois dehors et nettoyait les bosals qui "sy trouvent en grosse quantité et par ce moyen l’eau du moulin aura sa décharge qu’elle n’a pas et le meunier qui est assimé... sera plus en etat de payer ledit Sgr comte son maître" (1217).

Ce n’est pas encore suffisant puisqu’en juillet 1722, Charles Marie d’ARGENTEAU, demande au prince-évêque d’obliger les manants qui ont des terrains le long du bas de la Mehaigne (?) sur lequel se trouve le moulin banal, d’obliger ceux-ci à faciliter l’écoulement des eaux en dégageant le ruisseau qui s’est rétréci par écroulement des terres et qu’il y a une tendance aux inondations (1218).

Le 23 décembre 1768, Mathieu Lambert RUELLE, admodiateur des recettes de Huy, Tihange et Meeffe, propriétaire du moulin banal de Meeffe, Seron, Forville et Seressia, fait une requête au prince-évêque. Il se plaint que le niveau des eaux est tellement bas en été qu’il lui est impossible de servir les manants de ces localités. Il demande à pouvoir construire un moulin à vent. Pour ce faire il « supplie » de lui accorder hors des terres joindantes au chemin sur la hauteur venant de Meeffe à Hemptinne, un journal de terre pour y placer ledit moulin (1219). 

Notes

(1173) Ed. PONCELET, Les feudataires de la principauté de Liège sous Englebert de la Marck, 1345-1364.
(1174) Bulletin de l'institut archéologique de Liège, t. 14, 1894, p.186.
(1175) Archives d'Etat à Huy (A.E.H), Cour de Meeffe, liasse 2, p.86.
(1176) Winée était une seigneurie hautaine et foncière enclavée dans la seigneurie de Leuze.
(1177) La mère de Claude était Anne de Longchamps, fille de Guy de Longchamps, seigneur de Fernelmont.
(1178) Edouard GERARD, Cantons d’Eghezée et d’Andenne, Ed. de Vers l’Avenir, Namur, 1931, p.51.
(1179) Henri VAN DEN BERGH (1640-1666), Recueil d’épitaphes, Société des bibliophiles liégeois, 1925.
(1180) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 37, p. 584.
(1181) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 10, p. 23.
(1182) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p. 45.
(1183) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 22, p. 519.
(1184) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 37, p. 526vo.
(1185) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p. 121.
(1186) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 19bis, p. 191.
(1187) A.E.H., Cour de Meeffe, liasses 14, p. 184 et 20, p. 401.
(1188) A.E.H., Cour de Meeffe, liasses 15, p. 118 et 20bis, p. 97.
(1189) A.E.H., Cour de Meeffe, liasses 15, p. 161 et 20bis, p.125.
(1190) André UYTTEBROUCK, Des documents déconcertants: les comptes des pauvres de la paroisse de Meeffe, (1395-1416), dans Villes et Campagnes au Moyen-âge, Mélanges Georges Despy, Ed. du Perron, Liège, 1991, note p.705.
(1191) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 24, p.36.
(1192) Archives d'Etat à Liège (A.E.Lg.), Chambre des comptes, n°585.
(1193) A.E.Lg., Chambre des comptes, n°592.
(1194) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 9, p.49.
(1195) A.E.Lg., Chambre des comptes, n°592
(1196) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 11, p.103.
(1197) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 138, p.304.
(1198) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 36, p.368.
(1199) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 19, p.382.
(1200) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p.2vo.
(1201) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 19, p.337.
(1202) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p.17vo.
(1203) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p.45.
(1204) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 29, p.69.
(1205) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 37, p.235.
(1206) A.E.Lg., Conseil privé, n°971.
(1207) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 12, p.146.
(1208) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 25, p.119.
(1209) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 38, p.473.
(1210) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 38, p.473.
(1211) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 19bis, p.552.
(1212) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 30. p.40.
(1213) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 39, p.371.
(1214) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 31, p.112.
(1215) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 11, p.108vo.
(1216) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 19bis, p.191.
(1217) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 13, p.11vo.
(1218) A.E.H., Conseil Privé, n°971.
(1219) A.E.H., Cour de Meeffe, liasse 20, p.616 et 27, p. 13.

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De Moulin de Meeffe maakt deel uit van een vierkantshoeve die al bestond in de 14de eeuw. Verschillende keren was de boerderij het slachtoffer van oorlogsgeweld: hij werd o.m. in 1692 en 1706 door de Fransen in brand gestoken. De huidige gebouwen dateren grotendeels uit 1776.
Volgens de Kadastrale Atlas van P.-C. Popp (ca. 1860) was de "Moulin à farine" op perceel sectie B nr. 36 toen in het bezit van Ruelle, Maximilien, prop., Meeffe.
De boerderij is thans ook een paardenfokkerij en een vakantieverblijfplaats.
Van de molen zelf zijn het bovenslagrad en het binnenwerk verwijderd.

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

Serge Chasseur, “Une enclave liégeoise en pays namurois. Le ban de Meeffe. Essai sur l’histoire des village de Meeffe, Séron, Forville, et des hameaux de Seressia, Gochenée, Vertbois, des origines à 1795”, Fernelmont, Ligue des Familles de Fernelmont asbl, 1999.
Joseph Balon, Les Causes juridiques de la bataille de Meeffe en 1384 - s.l. 1949.
Françoise Deleuze, Toponymie du ban de Meeffe - Louvain-la-Neuve 1984.
Georges Hansotte, Meeffe in Inventaire des archives communales déposées aux Archives de l'Etat à Liège, deel V, pp. 34-36 - Brussel 1962.
Georges Hansotte, Meeffe in Inventaire des archives des cures déposées aux Archives de l'Etat à Liège, deel IV, pp. 30-32 - Brussel 1962.
Edmond Tellier, Meeffe in Inventaire des archives des cures déposées aux Archives de l'Etat à Huy, deel II, pp. 89-91 - Brussel 1980.Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
Henri Del Vaux de Fouron, "Dictionnaire géographique de la Province de Liège", Liège, Jeunehomme, 1841.
Charles Meerts, "Dictionnaire géographique et statistique du royaume de Belgique", Bruxelles, Vanderborght, 1845.
Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
Herman Holemans, "Enquète auprès des communes de la Province de Liège", 1984.
Lucien Simon, "Moulins de chez nous", Dison, Fondation Adolphe Hardy, 1992, p. 72.

Overige foto's

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<p>Moulin de Meeffe</p>

Foto: Jean Dardenne, 2011

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Foto: Jean Dardenne, 2007

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Foto: Jean Dardenne, 2007

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Kadastrale Atlas P.C. Popp, ca. 1860


Laatst bijgewerkt: woensdag 12 april 2017
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