Moulin à eau, sur la Verne, dans le centre du village, ves l'est. Attesté à partir de 1540, mais beaucoup plus ancien. Il faisait partie de la réserve seigneuriale. Moulin banal de la seigenurie de Thumaide. Moulin Robette au 19e siècle. Electricité en 1930. Arrêté en 1955.

Le moulin à eau de Thumaide est alimenté par un petit cours d'eau du nom de "Verne de Basècles". La source de ce ruisseau se trouve à moins d'un kilomètre en amont et ne draine qu'un minuscule bassin.
C'est probablement cette situation extrême qui a justifié l'aménagement à travers lequel est assurée l'alimentation du moulin. C'est sans doute aussi la raison de sa physionomie assez particulière.
Les eaux venant de la Verne de Basècles sont d'abord collectées dans une retenue établie à hauteur de l'église paroissiale. Un barrage permet la constitution de cette réserve. Une rue est établie sur ce barrage et porte le nom (peut-être significatif) de rue de la Chaussée. De là part un canal (ou dérivation) qui suit le versant gauche de la vallée et conduit, au bout de 200 mètres, à vallée et conduit, à hauteur du moulin. Ce dernier bénéficiera de cette manière d'un double avantage. Celui d'abord de pouvoir disposer d'une quantité d'eau suffisante et susceptible d'être utilisée en continu (du fait de la retenue d'eau). Celui ensuite de pouvoir compté sur une chute de plus grande hauteur (du fait du bief).

Le moulin se situe à l'extrémité du canal et se trouve évidemment bâti au démarrage du versant gauche de petit vallon. Un grand arbre a poussé sur le bord du canal de dérivation.

Le volume du moulin correspond à un solide édifice de plan rectangulaire placé perpendiculairement par rapport au débouché du canal. Afin de conforter la bâtisse, la base du mur gouttereau, côté aval, est dotée de solides contreforts. Le bâtiment correspond aux repères architecturaux en vogue dans la première moitké du 19e siècle: toiture à pente peu marquée, croupes et coyau, baies en demi)lune au niveau du grenier.

A l'heure actuelle, le maigre débit du ruisseau se déverse par un tuyau de béton installé dans le bief d'amenée d'eau.

Gérard BAVAY

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Op de Kadastrale Atlas van P.C. Popp (ca. 1860) vinden we deze "Moulin à eau à farine" op Sect. B554c in het bezit van Tacquet, veuve et enfants Charles-Louis, meunier, Thumaide.
Van de Moulin de Thumaide rest nog enkel het watermolengebouw.

Aimé SMEYERS

Literatuur

Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 55-56.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement d'Ath", Hainaut-Tourisme, n° 116, juin 1966, p. 106-108;
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Tome 2. Arrondissement d'Ath", Bruxelles, 1935 (Annales du Cercle archéologique d'Ath, t. 21, p. 1-145);
Robert Desart, "Les Moulins à Eau du Hainaut et des Flandres", Soignies, Lemaire, 1968.
"Spécial Moulins", dans "Coup d'oeil sur Beloeil", vol. 5, n° 37, 10e année, février 1989, p. 138-191.