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De Moulin de Donstiennes is geïntegreerd in een landbouwexploitatie. De molen is ingeplant op de linkeroever van de Mondiaubeek, die naar de Biesme vloeit.
De molen van Donstiennes wordt reeds vermeld in de poliptiek van de goederen van de abdij van Lobbes, opgesteld in 866-868. In een reglement van 1503 werd aangestipt dat de molen van Donstiennes een banmolen was, dat de dorpsinwoners er prioriteit hadden op anderen, dat iedereen zijn beurt moest afwachten en dat de molenaar geen kippen of andere dieren mocht houden die de hygiëne schade konden toebrengen.
De molen is aangeduid op de Ferrariskaart van ca. 1775 (KBR Viewer, bladnummer 83, Walcourt) en op de Kadastrale Atlas van P.C. Popp (Donstiennes B259a - Moulin de Donstiennes - geen legger voorhanden).
De molen werd in de periode 1840-1850 herbouwd en voorzien van een gietijzeren overbrenging.
In de loop van de 19de eeuw kwam de molen in het bezit van de markies d'Arconati, ook eigenaar van het Brabantse kasteel van Gaasbeek.
Tot in 1980 maalde de molen nog graan. Aanleiding tot stillegging was een technisch defect, maar het was vooral de concurrentie met moderne maalderijen die de doodsteek gaf.
De molen is uitgerust met een metalen bovenslagrad dat zich binnen bevindt onder een natuurstenen boog, op de waterloop die het gebouw dwarst. Het rad heeft een diameter van 3,60 meter en telt 36 schoepen. Er zijn 3 steenkoppels, vier builen en een graanreiniger. Verdwenen zijn de zuigmachines en aantal transmissies. Toch is de molen sinds september 1996 weer maalvaardig.
In 1993-'96 onderging de molen een maalvaardige restauratie: aan de eikenhouten balken en de plankenvloeren, de muren omheen de waterloop, het waterrad, de kamwielen, de maalstoelen. De werken werden uitgevoerd door Michel Roger, ondernemer te Strée, eigenaar Emile Paquet uit Sint-Pieters-Leeuw en molenaar Albert Declercq. Collega-molenaar Joseph Dhaenens uit Moulbaix hielp mee met het molenwerk. Er werd 140.000 frank steun bekomen van de Koning Boudewijnstichting, met steun van de Nationale Loterij. Aldus is de watermolen van Donstiennes, na de stopzetting van het professioneel malen in 1980, toch een gelukkige toekomst beschoren.
De molenloop werd in 2009 geruimd.
Men kan contact opnemen met de volgende personen & instanties:
Albert Declercq: Rue du Village 77, 6536 Donstiennes; tél.: 071 533407 GSM: 0479 507 396;
Aristide Hiernaux: GSM 0473 933 400
Vrijwillige molenaar Emile Paquet (H. Baeyensstraat 12, 1600 Sint-Pieters-Leeuw) overleed in mei 2021.
Office du Tourisme de Thuin: tél. 071 59 54 54.
Bezoekdagen: de eerste zondag van de maanden juni, juli, augustus, september en oktober (van 14.00 u tot 18.00 u): € 2 per persoon; € 1 voor kinderen tussen 7 tot 14 jaar.
Groepen kunnen de molen steeds worden bezocht mits afspraak.
Lieven DENEWET & Amié SMEYERS.
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Le moulin de Donstiennes fut construit sur un emplacement certainement trés ancien. En effet, il est cité dans le polyptique des biens de Lobbes établi en 866-868. Un autre texte de 1503 confirme la présence et l'activité de ce moulin dit "banal" (les habitants devaient obligatoirement y aller moudre).
Le moulin a été reconstruit en 1840. En 1850 il est équipé avec des engrenages en fonte et des arbres en fer.
Il a produit de la farine alimentaire jusqu'à l'entre-deux-guerres et a définitivement arrêté sa production dans les années 1980. Il a conservé sa roue métallique à augets, ainsi que trois paires de meules, ses blutoirs, son nettoyeur à grain et son monte sacs. En entrant dans l'édifice, vous découvrirez, grâce à la présence d'un meunier, le fonctionnement réel d'un moulin. Depuis la restauration de son mécanisme et le déversoir du bief par son propriétaire Albert Declercq et le meunier Emile Paquet (+mai 2021) en 1996, dans le cadre de la campagne de valorisation des ouvrages hydrauliques de Wallonie, le moulin de Donstiennes est à nouveau en état de moudre.
C'est un moulin à roue à aube, à alimentation supérieure (rare dans la région) et à bief de retenue. L'ensemble présente une belle homogénéité architecturale néoclassique avec des travées réguliéres et une mise en valeur de la restauration par l'application d'un enduit blanc.
Le moulin de Donstiennes est alimenté par le ruisseau du Moulin de Donstiennes, assez considérable affluent de droite de la Biesmelle. Curieusement, et de manière significative, le toponyme "ruisseau du Moulin" est relayé, juste en amont du moulin, par un autre toponyme "ruisseau du Bief du Moulin", qui suggère que le cours actuel de la rivière suit le bief destiné à l'alimentation du moulin plutôt que de suivre l'ancien lit naturel naturel. Un fossé alimenté de manière sporadique se trouve d'ailleurs toujours dans le fond de la vallée et garde la trace du tracé du lit primitif du cours d'eau.
Le moulin s'intègre dans un ensemble comprenant en outre un imposant corps de logis de quatre travées avec étage et grenier. Ce dernier est éclairé par quatre fenêtres basses sous la corniche et est également doté d'une étroite lucarne passante servant de monte-charge, en complément du monte-charge du moulin proprement dit.
Conçu selon des principes constructifs pourtant très comparables, le moulin proprement dit - peut-être contemporain de la mise en place du corps de logis - se distribue selon des niveaux très différents. Etabli sur trois travées, il compte un rez-de-chaussée, deux étages et un grenier éclairé par des fenêtres basses du même type que celles qui éclairent le grenier du corps de logis. Seules les fonctions différencient le moulin du corps de logis. L'exemple de Donstiennes éclaire de cette manière l'influence que les impératifs liés spécifiquement à l'exploitation des moulins peuvent avoir sur la physionomie de l'architecture que leur est propre. Le moulin est ici un peu plus haut et moins bien éclairé, les baies sont plus étroites et plus rares pour une même largeur de façade. Les étages sont également plus étroitement mesurés et la toiture d'une pente moins marquée.
Placé sous une toiture aux pentes peu marquées, avec une croupe terminant la vouverture du côté du moulin, l'ensemble bâti de Donstiennes permet d'évoquer, comme bien d'autres, un vaste chantier intervenu vers le milieu du 19e siècle. La documentation disponible indique, en effet, une construction en 1840.
La travée centrale du moulin est percée de protes plutôt que de baies. Elle indique de cette manière les point de transbordement des marchandises entre les chariots et le moulin proprement dit. Une annexe sous simple versant est appuyée contre le moulin et le complète.
Au dos du moulin, le canal établi entre des murs maçonnés fait suite au "bief" du moulin. Ce canal conduit l'eau vers une machinerie établie sous la première travée dela bâtisse. Côté vallée, un haut mur en blocs de calcaire assisés termine ce canal. Il est percé d'un trop-plein ou déversoir par lequel s'échappe l'eau en surplus. En fait, toute l'eau aujourd'hui détournée par le bief. Il est ainsi possible de mesurer l'importance de la dénivellation acquise par le biais de cette dérivation, importance qui fait que le niveau de l'eau retenue dans le canal se trouve pratiquement au niveau du plafond du rez-de-chaussée du corps de logis.
On observera encore que le corps de logis et le moulin se trouvent sur le verseant ouest de la vallée, à l'endroit où ce versant commence à se marquer par rapport à la très étroite plaine alluviale.
Reconstruit en 1840, le moulin peut se réclamer d'origines nettement plus anciennes puisqu'antérieures au 16e siècle. Grâce à un "record" de 1503, on sait que le moulin était alors "banal", réservé par priorité aux habitants de la localité, ce qui montre bien la relative pénurie d'établissements de ce type dans ce secteur hydrographique. Le moulin servit de moulin à grain jusque l'Entre-deux-guerres. Une activité davantage tournée vers des besoins agricoles y fut entretenu jusque 1980.
Le déversoir a fait l'objet d'une restauration dans les années 1995. Les alluvions ont toutefois tendance à s'accumuler dans le bief d'amont.
Gérard BAVAY
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Donstiennes (Thuin), Henegouwen
