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Foto van <p>Moulin à eau Nollet<br />Moulin à eau du Moncheau</p>, Elouges (Dour), Foto 2009 | Database Belgische molens © Foto 2009

Moulin à eau Nollet
Moulin à eau du Moncheau

rue de La-Haut
7370 Elouges (Dour)

à l'ouest
sur le ruisseau d'Elouges
cadastre B 930a

50.395184, 3.755850 (Google Maps)
Privaat
1798
Onderslag watermolen
Korenmolen
Natuur- en bakstenen gebouw
Onderslagrad (verwijderd)
Verwijderd (onderdelen in museum te Elouges)
Grondig gerenoveerd gebouw
Geen
Niet toegankelijk

Beschrijving / geschiedenis

Le Moulin Nollet ou Moulin à eau du Moncheau est un moulin à eau, situé à l'ouest de la rue de La-Haut, au fond d'une petite place, vestige d'un ancien "trieu" (terrain communal), à proximité du centre du village d'Elouges.

Le village d'Elouges est traversé par le ruisseau d'Elouges qui trouve ses sources à moins de deux kilomètres en amont, dans le secteur de la ferme dite du Vivier. C'est dans les environs du Monceau que le ruisseau d'Elouges se nourrit des eaux du ruisseau Collard (qui descend de Wihéries) et du ruisseau Saussez (ou de Cocar). Dans ce site favorable à l'installation d'un barrage sont encore reconnaissables l'emplacement de l'étang et l'entrée du bief.

Le 14 aoüt 1793, pendant la restauration autrichienne, Benoît Neuzé, d'Elouges, introduit une requête afin d'être autorisé à construire un moulin à eau une partie du terrain communal nommé Viveraix, au Moncheau. Le veuve Neute effectue une démarche semblable en 1794 alors que nos régions sont réoccupées par les Français: "Vu la pétition de la citoyenne veuve Nante (sic) et marchande en la commune d'Elouges, canton de Thulin, Expositive que voulant construire un moulin à eau sur le ruisseau qui prend sa source dans le petite forêt Depinoy à quelque distance d'Elouges et qui traverse cette commune; le terrein sur lequel elle a projetté cette reconstruction est une propriété communale; que vuës relatives à cet établissement son (sic) moins fondées sur son intérêt personnel que sur celui des habitans dudit lieu, pourquoi la pétitionnaire attend l'autorisation qu'elle sollicite comme un acte de justice qu'exercera l'adm(inistrati)on envers ses administrés (...)(sic)

Les administrateurs communaux se montrent favorables à ce projet. Cependant une enquête plus approfondie est effectuée et le directeur de la navigation vient à Elouges, examine le site et conclut enfin qu'il n'y a avait aucun inconvénient à ce que le bâtiment soit construit, qu'il ne pouvait en effet nuire en aucune manière au service de la navigation. Le 4 pluviose an V (23 janvier 1797), l'Administration centrale du Département de Jemappes accorde l'autorisation. Arnould Nollet fait alors construire le moulin qui entre en activité le 18 pluviose an VI (6 février 1798). Nollet précise la date d'entrée en activité de son moulin parce que l'administration lui réclamait le versement de contributions pour cette exploitation avant qu'elle ne soit créée!

Le débit du ruisseau s'affaiblit parfois exagérément et, pour suppléer à ces défaillances saisonières, Arnould Nollet construit en 1800 un moulin à vent un peu plus loin sur le Trieu du Moncheau, vers le chemin conduisant à l'ermitage de Cocar.

En 1803, la veuve d'Arnould Nollet, qui sasure alors à son tour l'exploitation de l'entreprise, veut utiliser le moulin à eau dans les meilleures conditions. Elle procède alors à plusieurs reprises à des retenues d'eau qui durent parfois trois ou quatre jours. Le village, situé en aval est ainsi privé de l'eau du ruisseau. Ces procédés provoquent un très grand mécontentement; l'eau était particulièrement nécessaire à la brasserie et à la tannerie d'Elouges. Une dizaine d'habitants rédigent le 8 vendémiaire an XII (1er octobre 1803) une pétition qu'ils adressent au maire. Ils rappellent que l'exploitation du moulin ne peut, en vertu de l'octroi accordé en 1794, priver les habitants de l'eau du ruisseau:les eaux stockées doivent être libérées trois fois par jour. Le maire informe le préfet de cet état de fait et, menacée de se voir interdire l'exploitation de son moulin, la meunière cesse les retenues d'eaux.

François Denis se porte par la suite acquéreur du moulin et, en 1826, se plaint à son tour de l'irrégularité du débit du ruisseau: il doit suspendre le travail quatre mois chaque année par défaut d'eau! Il souhaite reconstruire le moulin à vent érigé par Nollet et détruit par une tempête mais ne peut obtenir le permis de bâtir.

François Denis fils, cultivateur à ELouges, remédie à cette situation à 1859: il fait construire un second moulin mû par la vapeur à côté des bâtiments construits en 1798.

A la suite d'un partage de de patrimoine, en 1877, le moulin à eau et à vapeur passe aux mains de François Parys-Duvivier, cultivateur à Elouges.

En 1907, l'entreprise est vendue à Charles Rondel-Dubuisson, marchand-meunier en cette localité.

En 1911, un moteur électrique remplace la machine à vapeur. Le moulin à eau et à electricité est de nouveau vendu en 1915. La Société anonyme des charbonnages réunis de l'Ouest de Mons s'en porte acquéreur. Il est alors occupé par Emile Piscart, en qualité de locataire. Réduit à l'inactivité en 1945, après la guerre, il ne tarde pas à être démantelé.

Sur le terrain, on retrouve le moulin, comme un petit bâtiment converti en agréable maison, l'emplacement de l'étang ainsi que l'ouverture du bief. Les propriétaires actuels du moulin ont reconstitué les meules qui avaient été brisées.le Musée communal Georges Mulpas conserve plusieurs pièces de bois qui faisaient partie du mécanisme du moulin.

Alain JOURET

Archives
Bruxelles, Archives générales du Royaume. Conseil des Finances, n° 1938.
Mons, Archives de l'Etat. Fonds français et hollandais, R. 255, f° 151 v°; R. 422, f° 10 et 11; l. 734/I et 737/I.
Mons, Archives de l'Etat, Cartes et Pans, n° 1985.
Mons, Archives du Cadastre, Matrices et Plans Primitifs, Elouges, Art. 196, nos 3, 10, 43 et 45; Art. 1705, nos 2 et 12; Art. 2430, nos 10 et 15; Art. 1177, n° 512.

Collections
Elouges, Collection de Madame H. Mulpas, "Le Moulin Nollet", peinture de Victor Regnart, 1910.
Elouges, Musée communal Georges Mulpas, Photo d'après la seconde guerre mondiale.

Litérature
Alain Jouret, "Un aspect oublié de nos paysages: les moulins du grand Dour du XIe au XXe siècle", dans: Cercle dourois d'histoire locale et régionale, 1987.
Moulins en Hainaut, Bruxelles, 1987.
Gerard Bavay, Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut, Inventaire descriptif, Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'histoire du Hainaut, XI).
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202.
Charles Debove, "Histoire d'Elouges", Annales du Cerclé archéologique de Mons, 12, p. 372.

Mailbericht Leo van der Drift, Den Haag, 28.01.2015.

Overige foto's

transparant

<p>Moulin à eau Nollet<br />Moulin à eau du Moncheau</p>

Fragment kadasterkaart P.C. Popp, ca. 1850


Laatst bijgewerkt: dinsdag 3 februari 2015
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