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Foto van <p>Musée de Fer et du Charbon</p>, Liège, Foto: Robert Van Ryckeghem, Sint-Andries | Database Belgische molens © Foto: Robert Van Ryckeghem, Sint-Andries

Musée de Fer et du Charbon

Boulevard Poincaré 17
4000 Liège
50.630505, 5.580110 (Google Maps)
Stad Luik
Bovenslag watermolen
IJzergieterij
IJzersmeedmolen
Houten bovenslagrad
Mechanisme ijzersmeedmolen, met smeedhamer en blaasbalg
Ingericht als museum
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Niet beschermd, wel behouden als museum
Museumgidsen
Heel het jaar van maandag tot vrijdag van 9 tot 17 uur; van 1/4 tot 31/10 ook op zaterdag en zondag van 14 tot 18 u. (feestdagen gesloten), betalend. Tel. 04 342 65 63, e-mail: info@mmil.be

Beschrijving / geschiedenis

In dit stedelijk museum over ijzer en steenkool (Musée du Fer et du Charbon) worden voorwerpen getoond over de vroegere ijzer- en steenkoolwinning en ijzerbewerking in het Luikse. Er werd een ijzersmeedmolen gereconstrueerd, waarbij een zware houten hamer (een "maka") en een blaasbalg die vroeger door een waterrad werden aangedreven.
Het museum bevindt zich in een voormalig fabriekspand, waar men witblik vervaardigde. Deze fabriek werd in 1848 door de gebroeders Dothée opgericht. In 1862 werd ze "la Société des Charbonnages et Haut-Fourneaux de l'Espérance" en in 1877 de "SA Métallurgie d'Espérance-Longdoz".

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Musée du fer de Liège

« Dans nos régions, le fer pénétra vers 500. Dès cette époque se fixa une tradition technique qui s'imposa jusqu'au milieu du Moyen Âge et qui est encore utilisée aujourd'hui dans les sociétés archaïques : le procédé direct de fabrication du fer. Dans de petits fourneaux - les bas-fourneaux - chauffés au charbon de bois, l'oxygène du minerai d'oxyde de fer se combine avec le carbone et le fer, libéré, tombe au fond du fourneau et s'y rassemble en un amas pâteux. On extrait alors cette loupe de fer, on la martèle énergiquement puis on en fait des armes ou des outils. Ces bas-fourneaux sont construits dans les forêts aux abords des gisements de minerais. Quand le site est épuisé, les fourneaux étaient abandonnés et on en construisait de nouveaux plus loin, d'où le nom de « forges volantes » donné parfois à ces installations.

Le recours à l'énergie hydraulique comme force motrice transforma complètement la métallurgie : l'accroissement du volume du fourneau et la meilleure aération grâce aux soufflets hydrauliques entraînèrent une augmentation de la température au sein du fourneau qui produisit non plus du fer mais de la fonte, mélange de fer et de carbone. Le Haut fourneau était né.
Dorénavant, on produira le fer en deux temps (procédé indirect de fabrication du fer) : d'abord l'élaboration de la fonte au haut fourneau, ensuite l'élimination du carbone par affinage pour obtenir du fer pur (usine à marteler le fer, Marteau ou Maka). Avec le haut fourneau, la métallurgie quitte la forêt et s'installe dans les vallées, le long des cours d'eau. Si on ignore la région d'origine du haut fourneau, il est établi que le pays de Liège l'utilisa dès le 15e siècle.

À partir des 15e et 16e siècles, une hiérarchie des établissements métallurgiques apparaît : il y a d'abord les usines à fabriquer la fonte, les hauts fourneaux, ensuite les usines de transformation (affinerie, fenderie) et enfin les usines de finition qui fabriquent des objets, tels que ustensiles ménagers, poteries, couteaux, socs de charrue, armes, etc. Si les hauts fourneaux attiraient dans les environs immédiats les affineries et les forges à maka, par contre, les ateliers de finitions étaient disséminés à travers le pays.

Ces établissements, qui exigeaient d'importants capitaux pour leur érection, leur fonctionnement et leur entretien, appartenaient à des maîtres de forges qui étaient essentiellement des marchands de fer. Riches et puissants (car c'est à eux que les princes s'adressent pour leur approvisionnement en armes), ils occupent souvent d'importantes fonctions publiques. De plus, ils forment de véritables dynasties grâce à leurs relations familiales créées et entretenues par mariages. »

René LEBOUTTE

René Evrard, Dom Nicolas Spirlet, maître de forges à Poix au Châtelet et au Fourneau Saint- Michel, Revue belge de philologie et d'histoire, XXXII, 1954, p. 232-236.
Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
Henri Del Vaux de Fouron, "Dictionnaire géographique de la Province de Liège", Liège, Jeunehomme, 1841.
Charles Meerts, "Dictionnaire géographique et statistique du royaume de Belgique", Bruxelles, Vanderborght, 1845.
Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
Herman Holemans, "Enquète auprès des communes de la Province de Liège", 1984.
Lucien Simon, "Moulins de chez nous", Dison, Fondation Adolphe Hardy, 1992.

Overige foto's

transparant

<p>Musée de Fer et du Charbon</p>

Foto: Ton Slings, Heerlen, 07.07.2014

<p>Musée de Fer et du Charbon</p>

Foto: Ton Slings, Heerlen, 07.07.2014

<p>Musée de Fer et du Charbon</p>

Foto: Ton Slings, Heerlen, 07.07.2014

<p>Musée de Fer et du Charbon</p>

Foto: Maarten Osstyn, Adegem, juli 2009

<p>Musée de Fer et du Charbon</p>

Foto: Robert Van Ryckeghem, 17.12.2003


Laatst bijgewerkt: zondag 15 januari 2017
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