Molenzorg

Wiers (Péruwelz), Henegouwen


Prentkaart (coll. A. Smeyers, Alsemberg)
Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin de Vergne
Moulin à eau de Wiers
Moulin Bataille

Ligging
Grand'Rue 22
7608 Wiers (Péruwelz)

route de l'Etat
Les Vannes
au tournant de la rivière Vergne Blanche


toon op kaart
Type
Watermolen
Functie
Korenmolen
Gebouwd
voor 1191 / 16de eeuw / 19de eeuw
Beschrijving / geschiedenis

De "Moulin de Wiers" of "Moulin Les Vannes" (naar de plaatsnaam) was de oude watermolen van het dorp Wiers. Hij was gelegen op de Verne en werd reeds in 1191 vermeld.

Na het huwelijk in 1840 van Louis Bataille (°Péruwelz 1827) met de molenaarsdochter Lucie Trivière, werd hij de nieuwe molenaar.

Reeds in de kadastrale atlas van P.C. Popp (ca. 1860) werd de molen omschreven als een "moulin à farine à vapeur" omschreven, zodat kan afgevraagd worden of hij dan nog op waterkracht werkte. Alvast bestond het watermolengebouw nog rond 1900, zoals dit uit een mooie ingekleurde prentkaart uit die periode blijkt. Ook werd hij er nog vernoemd als "Moulin à eau".

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

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Le moulin à eau de Wiers était un moulin à eau le long de la Grand'Rue n° 22, à Les Vannes, au tournant de la rivière Vergne Blanche.

En 1191, les moines du Château-l'Abbaye ont à recevoir annuellement neuf rasières de blé à la grange de Flines et trois au moulin de "Verna".

Vers 1193, trois rasières de seigle au moulin de "Vierne".

Avril 1257, Ernous, seigneur de Mortagne et châtelain de Tournai, fait avec l'abbaye du château un échange de rentes et de terres, notamment les trois rasières de blé qu'elle avait chaque aqnnée à son moulin de Vierne.

Le seigneur de Biez, à Wiers, possédait le moulin à eau de Wiers et le tordoir du Colombier, aussi à Wiers, qui fut démoli vers 1630.

On lit, dans le cartulaire de 1569, aux archives de l'Etat à Mons: "Le moulin à eau, assis le tournant en la rivière de Versne, où tous les subjects, mannans et habitans d'icelle seigneurie sont tenu d'aller mouldre leur grain, sur peine de 20 sols blancq à fournir au seigneur et le sacq au sergeant, lequel moulin à eau vaut par an de censse 140 razières de bled, mesure du lieu, et prend le mousnier, pour le droit de moulture, le seizième du grain qu'on luy maine pour mouldre".

Il y eu souvent manque d'eau: le moulin ne pouvait pas moudre en été.

Inondé en 1774.

Ph. Vandermaelen cite dans son "Dictionnaire géographique de la province de Hainaut" en 1833: "La Verne donne le mouvement à un moulin de blé".

Toujours habité en 1973.

Le site du moulin à eau de la Grand Rue se situe à moins de deux cents mètres du centre de la modeste localité de Wiers. Il se trouve sur le cours de la Verne de Bury ou Verne Blanche. Plus précisément, il se positionne légèrement en aval de la Grand Rue. Le tracé assez régulier du cours d'eau en amont du moulin correspond très probablement à l'alignement d'une dérivation établie sur le côté droit de la vallée. Au centre du vallon, unn simple fossé de drainage semble garder le souvenir du tracé initial et naturel du cours d'eau.

Du bâtiment du moulin proprement dit, il ne subsiste rien. Par contre, divers aspects de l'aménagement du cours d'eau dans sa traversée du site du moulin sont encore identifiables. On reconnait ainsi un seuil placé dans la rivière et dont la fonction consistait à soutenir un portique. Ce dernier commandait l'utilisation des eaux. Une chute d'une cinquantaine de centimètres de hauteur est toujours visible à l'aval de ce seuil.

C'est à cet endroit que l'eau était éventuellement amenée contre la roue du moulin. Dans la berge du canal, justement une couverture circulaire correspond à l'endroit où l'axe portant la roue traversait le mur du moulin, situé sur la rive droite de la vallée.
La position de cette ouverture par rapport au niveau actuel du cours d'eau, en aval de la chute, trahit un fort remblai de ce dernier. Car c'est ici une roue de ventre qu'il convient d'imaginer. A cette hauteur, des fragments de meules ont été réutilisés pour établir un mur de moeillons destiné à contenir la berge du cours d'eau.
Au centre du cours d'eau canalisé, un muret coupe le ruisseau en deux et est la trace du support de la roue au milieu du lit de la rivière.

Jules DEWERT, Ph. RUDEWIEZ & Gérard BAVAY

Literatuur

Armand d'Herbomez, "Histoire des châtelains de Tournai de la maison de Mortagne", Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai, t. 25.
Vos, "Cartulaire de S. Medard", s.l., eth. de Tournai, t. XII, p. 218 (acte de 1239)
Annales du cercle archéologique de Mons, XXVII, p. 32, p. 45, note 3.
Ph. Vandermaelen, "Dictionnaire géographique de la province de Hainaut", Bruxelles, 1833.
Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. Arrondissement de Tournai", Zulte, 1981;
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987;
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 623-624.
Ph. Rudewiez, "Moulins et Meuniers de Wiers", in: "Cercle d'histoire et d'archéologie des Deux Vernes", Wiers, n° 26, novembre 2004, p.11-18, ill.
Ph. Rudewiez, "La Verne de Bury de Verquesies au Plantis", dans "Histoires au fil des Vernes", Cercle d'Histoire et d'Archéologie des deux Vernes, Wiers, 2001, p. 21-22.
J. Bourdon, "Meuniers à Wiers", in: "Cercle d'histoire et d'archéologie des Deux Vernes", Wiers, n° 26, novembre 2004, p. 18-19.

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Laatst bijgewerkt: donderdag 25 februari 2021

 

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