Molenzorg

Brussel, Brussels Hoofdstedelijk Gewest


Schilderij van Jan-Baptiste Van Moer (Brussel, 1819-1884), 1870 (Stadhuis Brussel)
Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Driesmolen
Grote en Kleine Driesmolen
Sint-Andriesmolen
Papiermolen

Ligging
Zespenningenstraat
1000 Brussel

Bloemenhofplein
tegenover het vroegere Karthuizerklooster
op de (nu overwelfde) Kleine Zenne of Parkzenne (overwelfd in 1867)
kadasterperceel C1222


toon op kaart
Type
Onderslag watermolen
Functie
Korenmolen, later ook papiermolen
Gebouwd
voor 1272 / 1857
Verdwenen
1865, verbouwd tot werkhuis / 1867, sloop
Beschrijving / geschiedenis

Le Driesmolen ou Papiermolen.

Lors de sa démolition en 1867 (1), le moulin qui se trouvait sur la Senne, rue des Six Jetons (2), portait le nom de Papiermolen depuis 1737 (3). Si l'usage de la fabrication du papier auquel on l'adapta répondit à des besoins nouveaux, au moment où on le démontait en 1867, il comportait encore un moulin à moudre le grain (4), qui rappelait le premier usage qui en avait  été  fait.

C'est sous le nom de Driesmolen qu'on le trouve signalé pour la première fois en 1272 (5). Il est délicat de préciser quel était le propriétaire réel du moulin, le fonds pouvant être distinct du moulin proprement dit. De sérieux indices militenten faveur de la collégiale des saints Michel et Gudule et tout particulièrement de l'office du chantre (6), alors que jusqu'ici, en suivant Henne et Wauters, on pouvait le considérer comme appartenant à la famille Loze (7). Il est, de fait, que différents partages familiaux désignent le "Dries­ molen" aux mains des Loze (8), tout pardculièrement le partage de ses biens entre ses six filles par Godefroid Loze en 1365 (9) qui attribue les deux moulins du Driesmolen à sa fille Anne. Au XVe siècle cependant, c'est le chantre de Sainte-Gudule qui assiste, en qualité de  seigneur de  fonds, à l'accensement du mou­lin en faveur de Francon Peuwens en 1421 (10), de Hugues Thonys en 1423 (11), tout comme il préside à la cession du moulin faite à la ville de Bruxelles en 1452 (12). Ainsi donc, il semble certain que c'est le chantre de Sainte-Gudule qui ait eu le maximum de droit sur le Driesmolen.

Ce moulin dont le nom lui vient du voisinage d'un pré plutôt que du prénom, André (13), servit longtemps à la mouture du grain (14); au XVIIIe siècle, il fut question de le transformer en moulin à fouler (15) au moment où l'on essayait de redres­ser l'économie drapière de la ville: mais les efforts paraissent avoir été vains (16) et il reprit son activité ancienne jusqu'au moment où il servit à la préparation du papier (17). Quoique le Driesmolen ait été, nous l'avons vu, constitué de deux moulins, comme tant d'autres machines à eau à Bruxelles, il ne paraît pas que chacune des deux roues aient été entre les mains de proprié­taires ou même simplement d'usagers différents (18).

Mina MARTENS

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(1) C'est le 3 septembre de cette année que la ville l'achète à Victor van Keerbergen (Archives de la Ville de Bruxelles (A.V.B.), Propriétés communales 992).

(2) Cf. fig., v° 4.

(3) A.V.B., liasse 676, accord concédé à Pierre Jean Bauwens, le 17 juin, par la ville de faire servir le «watermolen genoemt Sinte Andries­ molen gelegen binnen dese stadt op de  riviere  de Zenne ontrent het clooster der eerw paters Chartroisen», a maison dite Moddermeyershuys et les réservoirs du  moulin, pour fabriquer uniquement du papier. Le 26 octobre 1754, la veuve Bauwens obtient certains droits (ib.).

(4) A.V.B., Propriétés communales 992.

(5) A.E.S.G., cartulaire 1800, f° 58 v° et cartulaire 1814, f° 298, rangé parmi les biens communs aux diverses prébendes. je dois la connaissance de cet acte, ainsi que d'autres actes mposant aux archives de Sainte Gudule, à l'obligeance du chaoine Lefèvre à qui nous adressons ici l'expression de notre vive gratitude pour le soimis à nous documenter.

(6) L'acte cité (cf. n. 172), de 1272, du 31 décembre, consigne une transaction sur une rente de seigle assenée «ad molendinum de Drischmolen"), réalisée par le chantre, agissant au nom du chapitre, et en présence  des man­sionnaires du chapitre qui ont été assistés par les échevins de l'église de Molenbeek-Saint-Jean comme témoins (Cf. également ci-aiprès p. 35).

(7) Op. cit., t. III, p. 494-495, où se trouve consignés quelques précieux renseignements sur l'historique du moulin.

(8) On a différens témoignages de biens des Loze près du Dries­molen; 9 décembre 1335 (A.A.P.B., Hôpital Saint-Pierre 29) Godehoid Loze est propriétaire de fonds d'une grande maison voisine du moulin; 3 février 1345 (ib.) il en a «prope Drieschmolen supra locum dictum de Wiel»; 25 mai 1345 et 30 novembre 1346 (ib.), mentions analogues à la précédente avec addition «juxta molendinum Godefridi Loze»; qua t aux partages cf. notes suiv.

(9) A.V.B., XXIII, f° 163: «inden iersten beyde de molene ter Dries­ molen ghelyc dat sy aldaer geleghen syn navolgende de commen die jaerlex, erffelex uter molen geet» à la date du 6 février 1365.

(10) 24 juillet (ib. f° 164): transfert de "molendina dicta de Drieschmolen".

(11) 5 février 1423 n.s. (ib. f° 164 v°). Bien entendu, d'autres actes juridiques concernent  le moulin sans requérir l'intervention du chapitre. C'est le cas d'une saisie pour non payement de cens le 16 octobre 1428 (ib. f° 165) par les échevins de Bruxelles contre Jean Coppens et lors de la remise en possession après payement (ib. f°165 v°).

(12) lb. f° 166, à la date du 22 juin, Hugues Thonys, fils naturel d'Antoine, cède à la ville «molendina dicta de Drieschmolen cum suis fundis ac domibus superstanlibus prout sita sunt apud Drieschmolen". Le 3 janvier 1453 n.s. des rentes sont encore vendues à la ville (ib. f° 167).

(13) La  forme «driech» pré (cf. STALLABRT, Glossarium van verou­derde rechtstermen, kunstwoorden en andere uitdrukkingen, Leiden, p. 375) est vraisemblablement celle qui a dû s'appliquer au moulin,construit dans une région encore peu bâtie (cf. par ex. un acte du 19 septembre 1329, A.A.P.B. Hôpital Saint-Pierre, 29) où «quasdam piscarias sive aquas et colombarium sitas apud Drijschmolen cum  magno pomerio ibidem silo videlicet in illo tatere versus molendinum ibidem situm", plutôt que celle appliquée au moulin tar­divement lorsqu'on  interprète la forme flamande, Driesmolen - moulin Saint-André (cf. p. 34, n. 170). Les mentions du lieu-dit sont  nombreuses (cf. A.G.R A.E. carton 289, n° 70, 2 janvier 1291 n.s.; 10  avril 1291, n° 80; 6  juillet 1295, n° 97 et 99; 28 janvier 1298, n° 120; 25 juin 1329, n° 264; A.V.B. Hôpital Saint-Pierre, 29 à la date du 14 juin 1345, 10 octobre 1363, 27 mars 1418-19, 9 août 1423, 15 mai 1468; A.V.B. XXIII, f° 73 et suiv. différents actes).

(14) La première mention du moulin cite une rente de seigle (cf. n. 173).

(15) Le 26 octobre 1713 (A.V.B. liasse 676) il est rappelé qu'il était question depuis juillet de l'année (ib. 1761, f° 13) de transformer le graen­molen en volmolen.

(16) lb., généralité, acte du roi rappelant au magistrat qu'il n'a pas encore fait approprier le moulin «pour le rétablissement des manufactures de laines».

(17) En 1716 le moulin resservit à moudre le grain (ib. 154, p. 139 et cf. ci-dessus n. 171).

(18) Il est question à diverses reprises du Grote et du Cleyne Dries­molen (A.V.B. 788, f° 186, 1677-1683; 790, f° 6, 1712-1717, et liasse 676, acte de 1737). L'affermage ne semble porter que sur un seul moulin (ib. 304,f° 410 v°, vers 1596).

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Le Driesmolen, à proximité de la première enceinte, sur la Senne de Ransfort, est mentionné pour la première fois en 1272. A cette date, Ménard Vrindeken et sa femme Elisabeth cèdent au chapitre de Sainte-Gudule une rente d’un muid et demi de seigle assigné sur le Drieschmolen qu’ils tiennent du chapitre (1). Il est encore mentionné de nombreuses fois dans les archives du chapitre (2). Cette possession explique probablement pourquoi les archives de l’institution ont conservé un exemplaire de la coutume des moulins de Bruxelles, convention prise par le duc de Brabant avec les meuniers et mise par écrit vers 1173 (3). Il pourrait peut-être s’agir du premier moulin de Molenbeek, au XIIe siècle, même s’il se trouve sur la Senne de Ransfort et non pas sur le Molenbeek. Toutefois, sa situation décalée n’est pas convaincante.

Paulo CHARRUADAS

(1) Pl. Lefèvre (†), Ph. Godding et Fr. Godding-Ganshof, "Chartes du chapitre de Sainte-Gudule à Bruxelles, 1047-1300, Louvain-la-Neuve - Bruxelles (Recueil de Travaux d’Histoire et de Philologie  de l’Université de Louvain, 6e série, 45), 1993, n° 172, pp. 160-161 (31 décembre 1272).

(2) Pl. Lefèvre, Ph. Godding et Fr. Godding-Ganshof; "Chartes…", 1993, n° 305, p. 232 (2 janvier 1291 n.s.); n° 354, p. 261 (30 avril 1294); n° 377, p. 271n° 172, pp. 160-161 (31 décembre).; n° 378, p. 271 et n° 379, p. 272. Voir également Mina Martens, "Introduction à l’étude…", 1961, pp. 33-36.

(3) Pl. Lefèvre, Ph. Godding et Fr. Godding-Ganshof; "Chartes…", 1993, n° 9, pp. 15-17. Il serait inutile de s’attarder encore sur l’examen de cette notice; ce travail a déjà été rondement mené par M. De Waha – "Compte-rendus", in RBPH, 73, 1995, pp. 1068-1071 et C. Deligne "Bruxelles et sa rivière…", 2003, pp. 66-71.

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De Dries- of Sint-Andriesmolen was een korenwatermolen op de Kleine Zenne of Parkzenne, aan de huidige Zespenningenstraat en het Bloemenhofplein, tegenover het vroegere Karthuizerklooster.

Hij werd voor 1272 werd opgericht en werd in 1452 afgestaan aan de stad Brussel. Voor 1365 werd op de andere oever ook een molengebouw opgericht, zodat een dubbelmolen ontstond.

In zijn langdurig bestaan kende de molen talrijke bestemmingen:

- voor 1272: één molen als graanmolen
- voor 1365 - 1704: dubbelmolen, beide graanmolen
- 1704 - ca. 1710 (buiten gebruik)/1714 (omgevormd): volmolen (in de Grote Driesmolen) en graanmolen
- 1714-1737: beide opnieuw als graanmolen
- 1737  -voor 1830: graan- en papiermolen
- voor 1830 - 1857: huis
- 1857 - 1865: graanmolen
- 1865 - 1867 (sloop voor de overwelving van de Zenne): werkhuis

De volmolen werd ingericht in 1704 door de stad Brussel, op verzoek van Brusselse lakenmakers en de Kamer van Koophandel, "voort' meeste proffijt ende oirboir der voorz(eide) stadt ende d'avancement vande commercie"; voor de "rétablissement des manufactures de laines".

De toestemming werd in 1703 verleend, met aandrang, door de graaf van Bergeyk in de Rekenkamer van Brabant. Op 13 mei 1704 schreef deze graaf een aanmaningsbrief, waarbij hij het Brusselse stadsbestuur er aan herinnerde dat de omvorming in een vollerij nog niet gebeurd was en dat de meester-fabrikanten onder deze vertraging leden. Vandaar het decreet om, zonder uitstel, aan de werken te beginnen en om de molenaar van de toenmalige graanmolen onmiddellijk te doen verhuizen.

Na het "bombardement" van Brussel in 1695 ondernam de centrale overheid een aantal belangrijke initiatieven om o.m. de vervallen lakennijverheid nieuw leven in te blazen:
- verbod vanwege de Spaanse koning Karel II van uitvoer van ruwe en gesponnen wol en van de invoer van buitenlandse textielwaren
- oprichting door Filips V te Brussel van een Kamer van Koophandel ("Commercie")
Het stadsbestuur fhad reeds op 9 augustus 1696 een ordonnantie uitgevaardigd op de wollenmanufactuur (met verwijzingen naar die van keizer Karel V uit 1540). Dit alles was een herstelpoging van "le peu de negoce qu'il ij a Bruxelles, qui a esté accablée par le bombardement ou de la ruiner" (naar een getuigenis uit 1703).

Vermelden we ook het afgewezen verzoek van het stadsbestuur in 1699 door twee stedelijke meester-molenaars, Carel van Asbroeck en Peeter Vander Borght, om op de vesten van "Onse Liee Vrouw ten Crekelendries" een windvolmolen op te richten, "ingevalle de wolle ende laken manufacture haeren voortsganck compt te hebben".

De stad Brussel vertrouwde het beheer van de volmolen tussen 1705 en 1707 toe aan de nieuwe Brusselse Kamer van Koophandel, maar dit werd al in 1707 opgeheven. Nadien volgde een verpachting.

Reeds op 21 maart 1714 besloot de Brusselse magistraat om de volmolen af te breken en de Grote Driesmolen opnieuw als graanmolen in te richten. Ze hadden hiertoe de toestemming verkregen van de Rekenkamer van Brabant op 26 oktober 1713. Hun motivering:
- de volmolen was niet meer in staet" om de lakens te vollen
- de verandering in een volmolen was meer schadelijk voor de stad dan voordelig, aangezien er voldoende molens waren om alle lakens te unnen vollen die in Brussel gemaakt waren
- de molen stond de afgelopen 3 jaar meestal "ledich" en thans (1713) "buijten allen gebruijck" zodat "de plancken, balcken ende ander houtwerck" (die zoveel gekost hadden) o.m. door de droogte "scheurden, opentreckten ende bedorffven"
- de vroegere graanmolen, waarmee de inwoners beter geriefd waren, rendeerde jaarlijks 4000 à 5000 gulden aan de stad. (Dit alles staat genoteerd in hun rekwest aan de Rekenkamer van Brabant tot de bovegenoemde toestemming).

Vanaf 1737 was er een papiermolen ingericht.

Vanwege de erfgenamen van wijlen de weduwe van Langhen[h]oven wordt in de Kamer van Ukkel te Brussel openbaar verkocht: een schone en welgelegen molen op de rivier de Zenne, staande binnen de muren der stad Brussel omtrent het gewezen kartuizersklooster, genaamd “de Sint-Andriesmolen”. Het gaat om een “vermaerde fabrique van de eerste qualiteyten van schryf-, meubel- en drukpapieren, werkende doorgaens met vier en in abondantie van water met vyf kuypen”. Bij deze papierwatermolen, die “sedert menigvuldige jaeren en zonder interruptie in het werk” is en die dit ook zal blijven “om door den kooper gecontinueert te worden”, hoort ook “een schoone wooninge met alle de gebouwen daer aen gelegen”. Inlichtingen ter griffie van de voornoemde Kamer van Ukkel, alsook ten kantore van notaris de Keghel, procureur van de Souvereine Raad van Vlaanderen, wonende bij het klooster der paters augustijnen te Brussel.

In de advertenties van februari en maart 1791 wordt gespecifieerd dat “den palmslag” tot de verkoping is genomen voor de som van 30.000 guldens, niet inbegrepen “de utensiliën nochte roerende werken”. De laatste zitdag wordt gehouden op 9 maart, “wanneer zal geprocedeert worden tot de absolute verkoopinge”. Inlichtingen ook bij notaris Stuyk in de Vinkerstraat te Brussel.

De papiermolen produceerde nog aan het begin van de 19de eeuw ongeveer 18.000 riemen papier per dag en had een vijftigtal arbeiders in dienst.

De molen was in 1834 buiten werking (in het kadaster omschreven als "huis") en reeds gedeeltelijk vervallen in 1838, maar werd in 1857 weer in gebruik genomen aan graanwatermolen door Jozef Servaes-Vander Linden, molenaar te Brussel. Lang kon hij er niet van genieten: bij akte van 18 november 1862 (notaris Vergote) kocht de stad Brussel de molen aan in het vooruitzicht van de overwelving van de Zenne.

De Driesmolen werd in 1865 verbouwd tot werkhuis en werd vier jaar later gesloopt bij de overwelving van de Zenne. De huidige Annessensstraat/Rue Anneessens, aangelegd in de jaren 1842 tot 1849, werd oorspronkelijk de Molenstraat genoemd, naar de vlakbij gelegen Driesmolen. In 1851 kreeg ze haar huidige naam.

Bijlagen

Paul Lindemans, "Stadsmolens in oorlogstijd (1637)", Eigen Schoon en de Brabander, XXIV, 1951, p. 50.

De pachters van de stedelijke molens van Brussel, maakten er hun beklag van dat zij in 't jaar 1637 geen profijt hadden gedaan. «Mits tbelegh van de stad Breda, begonnen op 21 Juli 1637, en geduurd hebbende tot 10 October 1637», had de goeverneur van het garnizoen van Brussel «in het aencommen van den vijant», het water in de vesten doen houden en verboden « mette watermolens te maelen om de stadt beter te bevrijden...» - De windmolens waren door de vijand afgeschoten. Men was verplicht geweest te malen met «rosmolens», wat ook schade was voor de pachters van de molens, «hebbende daervoor moeten houden 21 paerden», als wanneer zij anders slechts 3 of 4 «kerrepeerden» houden voor de uitvoer van het meel.

(Rijksarchief Brussel, Notariaat, nr 4424.)

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Gazette van Gend van 20 en 27 september, 4 oktober 1790; ook 24 februari en 10 maart 1791
Brussel - Papierwatermolen op de Zenne te koop

Vanwege de erfgenamen van wijlen de weduwe van Langhen[h]oven wordt in de Kamer van Ukkel te Brussel openbaar verkocht: een schone en welgelegen molen op de rivier de Zenne, staande binnen de muren der stad Brussel omtrent het gewezen kartuizersklooster, genaamd “de Sint-Andriesmolen”. Het gaat om een “vermaerde fabrique van de eerste qualiteyten van schryf-, meubel- en drukpapieren, werkende doorgaens met vier en in abondantie van water met vyf kuypen”. Bij deze papierwatermolen, die “sedert menigvuldige jaeren en zonder interruptie in het werk” is en die dit ook zal blijven “om door den kooper gecontinueert te worden”, hoort ook “een schoone wooninge met alle de gebouwen daer aen gelegen”. Inlichtingen ter griffie van de voornoemde Kamer van Ukkel, alsook ten kantore van notaris de Keghel, procureur van de Souvereine Raad van Vlaanderen, wonende bij het klooster der paters augustijnen te Brussel.
In de advertenties van februari en maart 1791 wordt gespecifieerd dat “den palmslag” tot de verkoping is genomen voor de som van 30.000 guldens, niet inbegrepen “de utensiliën nochte roerende werken”. De laatste zitdag wordt gehouden op 9 maart, “wanneer zal geprocedeert worden tot de absolute verkoopinge”. Inlichtingen ook bij notaris Stuyk in de Vinkerstraat te Brussel.

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C. Dickstein-Bernard, "La gestion financière d'une capitale à ses débuts: Bruxelles, 1334-1467", Annales de la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, LIV, 1977, p. 77-81 (Les moulins).

Les moulins.
Le 14 juin 1393 déjà la Ville de Bruxelles a pris à cens le moulin à eau ducal situé à Obbrussel (233). Mais c'est après 1450 qu'elle paraît marquer un intérêt particulier pour ce type de bien : elle acquiert d'abord le 22 juin 1452 les deux moulins du Driesmolen, rue des Six Jetons (234 ), puis, par deux actes du 28 septembre 1452, deux tiers du moulin Serrewerre, rue des Poissonniers (235). Enfin l'année) 1453 va lui offrir l'occasion d'acquérir en une fois six moulins ducaux et le tiers restant du Serrewerre. Le duc ayant besoin d'argent pour mener une expédition contre les Gantois révoltés aliène certaines parties de son domaine aux villes : Louvain et Anvers choisissent de racheter en tout ou en partie la redevance qu'elles paient pour l'octroi des assises et Pierre rachète diverses parties de cens et rentes, ce pourquoi elles dépensent respectivement 5200, 9671 et 470" (236). Mais Bruxelles, elle, paie 16.200 <> et acquiert l'Achterstemolen, le Moutmolen, le Vorstemolen, le Ruismolen, le dernier tiers du Serrewerre, le moulin situé hors ville Ter Nuwermolen, et le moulin de Saint-Josse-ten-Noode. Rachetant le cens dû pour lui, elle devient propriétaire du moulin d'Obbrussel pris à cens en 1393 (237). Le 8 septembre enfin, Philippe le Bon met la Ville en possession d'un moulin situé hors de la porte d'Overmolen, le Clapschette, que lui vend Pierre van der Eycken, gruyer de Brabant (238). Tous sont des moulins à grain. Sans doute avons-nous affaire à des achats systématiques, à une véritable politique d'acquisition.

Jusqu'en 1430, Bruxelles paraît avoir, comme les autres villes, procédé à la constitution de stocks de grain qu'elle vendait à ses habitants en cas de .. financières (239) elle y ait temporairement renoncé (240). Un fait est certain, au moment de la grande disette de 1438 la Ville doit faire acheter du grain en Hainaut par la table des pauvres de Sainte-Gudule, qui le revend ensuite aux habitants (241 ). C'est que la constitution de réserves ne va pas sans difficultés; indépendamment du manque chronique de disponibilités financières dont souffre la Ville, le grain acheté en cas de pénurie peut être de mauvaise qualité (242). Le transport du grain étranger jusqu'à Bruxelles coûte cher (243) et pour cette raison, le duc l' affirme en 1436, la ville est mal approvisionnée à cet égard. Le marché local n'offre peut-être pas toutes les facilités nécessaires pour la constitution des stocks (244). Sans doute l'acquisition de moulins par l'administration communale n'améliorait-elle pas directement la situation pour les habitants, mais elle permettait à la Ville la constitution aisée, régulière, et sans frais de réserves de grain grâce à l'affermàge en nature (245); ces stocks pouvaient être écoulés ensuite en cas de disette. L'argument financier n'était pas négligeable non plus : la vente de grain par petites quantités procurait à la trésorerie urbaine un peu de l'argent liquide dont elle a, dès ce moment, constamment besoin. Si en 1453. d'ailleurs, au moment où la Ville les acquiert, les moulins ducaux sont généralement affermés moyennant du grain (dont un tiers de froment) et de la cire (autant de livres de cire que de muids de grain), l'un d'entre eux au moins, le Moutmolen ou moulin à brai, est affermé en espèces et produit un confortable revenu.

Peut-être est-ce un besoin d'argent liquide encore plus pressant qui détermine la Ville à modifier brusquement sa politique (246): le 13 mai 1456, elle décide que dans tous ses moulins que les receveurs affermeront, à l'exception du Moutmolen, le paiement du meunier par ses clients (et donc le sien propre par le meunier) se fera en espèces (247).

Mais le 15 mars 1459 n.s. on en revient à l'affermage en nature. Dès lors du grain sera stocké dans les greniers communaux, puis vendu aux habitants suivant les nécessités. Le produit des ventes servira au rachat des rentes perpétuelles qui accablent la Ville (248). Un an plus tard cependant un premier moulin, celui de Saint-Josse, est restitué au duc; les autres suivent en 1469. Ils avaient été entièrement remis en état par la Ville entre 1454 et 1460 pour la somme de 90 livres de vieux gros (249).

A la fin du siècle, Bruxelles reste en possession des deux moulins du Driesmolen, de deux tiers du Serrewerre, du Clapschette, du Cantermolen acquis en 1487 (250) et d'un moulin à vent (251).

Elle possède encore deux moulins à huile (252). Entre 1453 et 1469, elle a détenu aussi le droit de «gruyte» levé aux moulins à brai ducaux d'Obbrussel, Anderlecht et Forest, ainsi que le droit perçu sur les bières foraines dans le premier village (253).

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(233) A.V.B., XXIII, f° 103 r° v°

(234) M. MARTENS, Moulins ... , p. 33. L'acte d'acquisition est contenu dans A.V.B., XXIII, fo 166; des rachats de rentes par la Ville, en date du 3 janvier 1453 n.s ., font l'objet d 'un acte figurant ibidem, (0 167.

(235) M. MARTENS, op. cit., pp. 23-24. Les actes figurent dans A.V.B., XXIII, fos 159 v° et 160.

(236) Voir plus loin, p. 137.

(237) Pour les moulins en ville, voir M. MARTENS, op. cit. Le moulin dit Ter Nuwermolen se trouvait hors ville, sur le territoire d'Obbrussel (HENNE et WAUTERS, op. cit., t. IV, p. 239. WAUTERS, Environs ... , t. III, pp. 559-560). L'acte figure dans A.V.B., XXIV, f0 58. Cf. supra, n. 188.

(238) L. GALESLOOT, Inventaire des Archives de la Cour féodale, n° 121, pp. 150-151.- M. MARTENS, Moulins ... , p. 26, n. 124.

(239) Voir plus loin, p. 158.

'(240) Avant le 28 novembre 1430, il existe un gardien-vendeur du grain de la Ville dont a charge est alors supprimée (A.V.B., XVI, f° 135). En vendant du grain, à Bruges, le Magistrat a essentiellement pour but de procurer du blé à un prix raisonnable à la population pauvre (M.-J. TITS, La formation des prix ... , p. 176). Il constitue donc des réserves, qu'il vend petit à petit pour faire tomber les prix. Bruxelles pratiquait sans doute la même politique. Concernant les achats de blé par les villes: ibidem, annexes, pp. 331 et suiv., où aucun achat n'est signalé pour Bruxelles. Voir également P. SCHOLLIERS, Levenstandaard . . . , p. 266. H. VAN DER WEE, The growth ... , t. Il, p. 69. Les sources concernant les ventes pour Bruxelles sont peu nombreuses. Elles se limitent, pour la période étudiée, aux chroniques B.R. 11.641 f° 180 et suiv.) et 17. 120 (VAN DEN GHEYN, Catalogue ... , t. VIII, nos 5834 et 5837, p. 387 - citées par HENNE et WAUTERS, op. cit., t. I, p. 214), qui mentionnent des ventes en 1450 à 8 "Stuvers" le setier, vu «le prix du grain" (12 "Stuvers" le setier) et la grande misère ... A 3 d. de Brabant le "Stuver», ce prix correspondait donc à 144 d. le muid, au lieu de 216. Le rype de grain vendu n'est pas précisé, mais vu les prix indiqués par M.-J. TITSDIEUAIDE pour ces années 1449-1450 et 1450-1452 (op. cie., Annexe 3), il ne pourrait s'agir que de froment! Notons que ces chroniques contiennent de nombreuses erreurs (cf. infra, n. 238, p. 161).

(241) A.A.P.B., B. 356, 1438-1439, f0 48.

(242) Mauvaise qualité du grain acheté en temps de disette: cf. l'achat d'orge zélandaise mouillée en 1481-1482. Cette céréale pose ens uite à la Ville de gros problèmes de conservation : A.G.R., C.C. 30.942, p. 153.

(243) Bruxelles n'est pas située comme G\lnd sur un fleuve, et ne dispose pas comme elle d'une étape (pour Gand, voir M.-J. TITS-DIEUAIDE, op. cit., pp. 146 et suiv.). La Senne est une rivière malaisément navigable, et vers le Nord seulement. Or une partie du grain vient du Hainaut : cf. un acte du 20 janvier 1422 n.s. publié par F. FAVRESSE, Actes inédits ... , n° 23, pp. 76 et suiv. (§ 8), l'exemple cité à la note 241, et un acte ducal du 19 novembre 1436 publié par A. WAUTERS, Documents concernant le canal .. . , p. 1. Ce dernier précise que le transport se fait par terre, ce qui est coûteux (concernant son prix, voir G. SIVERY, Les comtes de Hainaut ... , pp. 132 et suiv.). Une autre partie des grains vient du Nord ou par le Nord, via Anvers et Malines, d es céréales de brasserie notamment : A.V.B. , IX, f° CXLI (155). A la fin du siècle, la Ville a dans ses greniers de l'orge zélandaise (voir note précédente). Or, à plusieurs reprises, des bateaux de grain sont saisis par les Malinois (voir plus loin, p. 156, n. 211 ). Entre avril et octobre le trafic sur la Senne est difficile (infra, p. 159). Importation de blé dans l'espace brabançon en général, voir M.-J. TITS-DIEUAIDE, op. cit., pp. 144er sui v.

(244) Octroi ducal pour l'aménagement de la Senne en direction du Sud, 19 novembre 1436, cité dans la note 243 ci-dessus.

(245) Le meunier moud "au douzième tonneau", qu'il prélève à son profit sur les quantités apportées à son moulin (16 avril 1385 (A.V.B., IX, f° CLXXVI (189) v°)). Sur un usage similaire à Louvain, cf. R. VAN UYTVEN, Stadsfinanaën . .. , p. 272. Le meunier livre ensuite à la Ville une partie de ce grain pour prix de sa ferme.

(246) En ce qui concerne la situation de la Ville de Bruxelles vers 1450, voir plus loin, p. 180). Il faut remarquer que Louvain, en bien meilleure posture financière à cette époque, n'utilisera pas ce système. Les moulins situés dans la ville restent aux mains de quelques familles patriciennes, cf. R. VAN UYTVEN, op. cit., p. 271.

(247) La décision ne vaut pas pour le Moutmolen, probablement parce qu'il est déjà affermé en espèces; l'acte figure dans A.V.B., IV, f°s 174 v0 175. Cf. DES MAREZ, op. cit., p. 241.

(2,.6) A. V.B., IV, fo 184 r0 v° - IX, f°s CLXXXII et sui v. (195). Le cartulaire A.V.B. , IX, f° CXCV (207) v0 et sui v. contient l'inventaire établi en mai 1464 de la "provande in rogge" dans les différents greniers de la Ville. Le grain est conservé dans l'écluse à la porte de Laeken, dans les portes de Flandre et d'Anderlecht, dans trois greniers à l'écluse de la Blanchisserie, au moulin à huile d'Anderlecht, dans cinq greniers à la porte d'Obbrussel, à la tour dite Wollendrieschtorre, à l'hôtel des monnaies, dans trois greniers de la porte Sainte-Catherine, et même à l'hôtel de ville. La Ville dispose à ce moment de 2918 muids et 2 setiers d'orge (à 292, 549 litres le muid: cf. M.-J. TITS-DIEUAIDE, La conversion des mesures anciennes ... , p. 73). Les comptes de la fin du XVe siècle se terminent d'ailleurs par l'inventaire du stock, établi par les receveurs sortants.

(249) La remise en état est adjugée le 25 novembre 1454 à deux entrepreneurs pour être effectuée en six ans, à raison de 54 lb. de Brabant par an de dépense, soit au total 324 de ces lb. en 6 ans (A.V.B., IX, f° CLIIII r0 v0 (167) et suiv.). M. MARTENS, Moulins ... , p. 17, considère que le contrat avec ces deux entrepreneurs est un comrat d'affermage. S'il en était bien ainsi, la Ville recevrait les 324 lb. au lieu de les décaisser. En outre, le texte qualifie bien de "wercmeesteren" Guill. Gorijs et .. Ard. van Yseren qui obtiennent l'adjudication. Le premier des deux d'ailleurs est charpentier de moulin, au service de la Ville d'après un acte ducal du 22 juillet 1453 (procès-verbal d'expertise des moulins ducaux lors de leur cession à la Ville. A.G.R., Chartes de Brabant) . Circonstances de la restitution: voir plus loin, p. 138.

(250) Acquisition du Cantermolen: M. MARTENS, Moulins ... , p. 27. A.G.R., C.C. 30.942, pp. 35-36: les moulins Clapschette et du Driesmolen paient en seigle, le moulin d'Obbrussel en espèces (1485-1486). En 1497-1498, les mêmes plus le Cantermolen paient en nature, les autres en espèces (C.C. 30.943 , f° 5 r°).

(251) A.G.R., C.C. 30.942, p. 36. On ne sait comment la Ville l'a acquis. Il est cité encore en 1497-1498 (C.C. 30.943, f° 5 r°). HENNE et WAUTERS, op. cit., t. Il, p. 456 n. 1, citent trois de ces moulins, sans localisation ni dace.

(252) A Vilvorde : cité en 1454 dans A.V.B., IX, f° CLIIII (167), et à Obbrussel, cité en 1464 (A.V.B. , IX, f° CXCV (207) v°).

(253) L'acte du 9 juillet 1453 mentionne la vente à la Ville de cous les d roits attachés au moulin à brai - Moutmolen - d'Obbrussel, ainsi que du "gruycgelde" et du droit des «buyten bieren" à cet endroit. Mais il ne fait aucune allusion à la vente des droits levés dans les deux autres moulins. De même le registre de la Chambre des Comptes contenant la · Déclaration des terres ... engaigiees et aliénees du domaine de Brabant" (A.G.R., C.C.17, f° 260 v°) mentionne  le moulin au bray en ladite ville avec les appartenences, ensemble les droiz ou moulin au bray à Obbrussel et le gruytgelt illec et des servoises fouraines. Les comptes du receveur ducal du quartier de Bruxelles montrent que la Ville a perçu néanmoins les droits sur les trois moulins, peut-être parce qu'au moment de la cession, ils étaient affermés ensemble depuis le 24 juin 1452 et pour trois ans et demi au même Jean de Vriendt (pour la somme dérisoire de 5 s. •tolgeld.: A.G.R., C.C. 41 76 et suiv.). Le «gruytgeld" est défini par KAUCH, L'administration et le contrôle des finances .. :, pp. 64-65. Il s'agit initialement d'un droit sur la fabrication de la bière, qui devient ensuite un droit sur la vente. Il frappe la bière locale et aussi les bières importées. Cf. d'ailleurs les lettres patemes de Philippe le Bon datées du 21 octobre 1440, investissant Guill. van Herve de la < Dommelen etc., plus la «gruyte» des bières étrangères qui entrent audit village (GALESLOOT, Inventaire ... cour féodale ... , c. I, p. 33).

Literatuur

Archives - Archieven
Algemeen Rijksarchief Brussel, Notariaat, nr 4424 (anno 1637)

Uitgegeven bronnen
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- Pl. Lefèvre (†), Ph. Godding et Fr. Godding-Ganshof, "Chartes du chapitre de Sainte-Gudule à Bruxelles, 1047-1300, Louvain-la-Neuve - Bruxelles ("Recueil de Travaux d’Histoire et de Philologie  de l’Université de Louvain", 6e série, 45), 1993, n° 9, pp. 15-17; n° 172, pp. 160-161 (31 décembre 1272); n° 305, p. 232 (2 janvier 1291 n.s.); n° 354, p. 261 (30 avril 1294); n° 377, p. 271; n° 172, pp. 160-161 (31 décembre); n° 378, p. 271 et n° 379, p. 272.

Ouvrages - Werken
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Overige foto's

<p>Driesmolen<br>Grote en Kleine Driesmolen<br>Sint-Andriesmolen<br>Papiermolen</p>

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Laatst bijgewerkt: maandag 3 april 2017

 

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