Le Grand Moulin, moulin d'En-Haut ou moulin de Mauvinage était un moulin à vent à pivot placé près de la route de Soignies à Ghislenghien, à la bifurcation des chemins qui se dirigent l'un vers Thoricourt, l'autre vers Fouleng, passe pour être le plus ancien du pays.

Le nom de cette partie de la commune: Mauvinage, altération de mauvicinage ou mauvais voisinage, lui vient probablement de ce qu'une léproserie y existait de temps immémorial. Il paraît aussi qu'un pilori, servant à l'exécution des sentences judiciaires, y avait été planté, à la limite du territoire de la commune, vers le bois de Silly.

On sait que les Trazegnies, devenus seigneurs de Silly vers l'an 1140, avaient pris une part active aux croisades; or, la tradition prétend que c'est à son retour de Terre-Sainte, vers la fin du XIIe siècle, que l'un de ces seigneurs, ayant vu des moulins à vent chez les Turcs, en fit construire un pareil sur son domaine de Silly. Il est certain que les moulins à vent n'ont été introduits en Europe qu'en suite des croisades. On a évidemment commencé par en établir tout d'abord un; pourquoi ce premier moulin ne serait-il pas, en effet, celui de Mauvinage, comme le prétend la tradition? Il ne pouvait nulle part être plus utile, puisque la localité, éloignée de toute rivière, n'avait pas la ressource de moulin à eau pour réduire son grain en farine, et il est très admissible que les Trazegnies, gens d'initiative, ardents et zélés aux entreprises guerrières, aient, dès leur rentrée au pays, mis le même zèle et la même initiative à soigner leurs propres intérêts et ceux de leurs vassaux.

Toujours est-il qu'Othon de Trazegnies, seigneur de Silly, mort après son retour de Terre-Sainte, en 1193, avait fondé sur ce moulin, une distribution de pains aux pauvres, convertie plus tard, en une rente perçue par le Bureau de bienfaisance, ainsi qu'un obit que l'on chante encore de nos jours en l'église de la localité. Une fondation de même nature existait pour Gondregnies.

Le moulin de Mauvinage devait aussi, à la Société de St-Sébastien, à Silly, une rente de trois rasières de seigle et dix patards. D'après le dénombrement de l'an 1410, ce moulin, qui était banal, rapportait annuellement au seigneur de Silly « environ IIIIxx libz t. » (80 livres tournois).

On conçoit que, depuis plus de sept cents ans qu'il existe, ce moulin ait été plusieurs fois renouvelé; il en est fait mention dans plusieurs actes publics, notamment en 1408. Le maître sommier portait l'inscription : «1644 M.L. fecit».

Le moulin est établi à la cote 95; le minimum de la commune étant de 38 et le maximum de 125, l'emplacement choisi est l'un des plus avantageux de la localité.

Après avoir appartenu aux familles seigneuriales de Trazegnies et de Ligne, le Grand Moulin a successivement passé en mains des familles Scrève, Tourtois et Bernard. Cette dernière en est encore propriétaire aujourd'hui.

En 1855, le reine Marie-Henriette, passant en grand équipage par la route de Soignies à Ghislenghien, s'est arrêtée devant le Grand Moulin de Mauvinage et a exprimé le désir de le voir en détail. Elle fut eccompagnée de sa dame d'honneur, Madame la comtesse Vander Straeten-Ponthoz, née marquise de Trazegnies. Mme Bernard (l'épouse du meunier Joseph Bernard) s'est empressée de satisfaire à la demande de la Reine et, comme elle nous le rappelait récemment, «c'est elle qui a eu l'honneur de guider Sa Majesté dans sa visite».

Sur la matrice du plan cadastrale de P.C. Popp (ca. 1860):
"Art. 15. - Bernard, Joseph, meunier, Silly/ Section E 66 Moulin à vent".

Arrêté en 1929. Après avoir été classé par la Commission royale des Monuments et des Sites, il est acquis par la province de Hainaut en 1929.

Les ailes ont été arrachées lors d'une tempête de l'hiver 1933-1934 (au début de mars 1934). Le moulin est remis en état en 1936 et 1946. Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1946, une tornade a emporté le moulin de Mauvinage.

Le moulin de Mauvinage a joui d'un grand prestige et a suscité un grand intérêt chez les peintres et les photographes. Il ne reste rien aujourd'hui de sa superstructure. Une habitation a été construite à l'emplacement qu'il occupait naguère.
Un léger rehaussement du terrain pourrait être la dernière trace matérielle et archéologique de l'ancien moulin d'En Haut.

Louis MELISE, Jean DUGNOILLE & Gérard BAVAY

Daniël Pilette, "Le Moulin à rêves de Mauvinage", lavenir.net , 06.11.2008.
Source: lecourrierdelescaut
La société du «Vieux moulin de Mauvinage» fête ses 60 ans avec une exposition et un brassin spécial concocté par la Brasserie de Silly.
Le 21 septembre 1946, une tornade a emporté le moulin de Mauvinage, peut-être le plus vieux moulin à vent sur pivot d'Europe, construit par le seigneur de Trazegnies en 1180.
Depuis lors, ses ailes n'ont jamais cessé de s'envoler dans l'imaginaire des habitants du hameau. Dès 1948, les plus passionnés, parmi lesquels Emile Leclercq, Gaston et Walter Robert, Marcel Wilmus, Henri Jugen, Marcel Lefèbvre et Marc Lebrun, créent la «Société du Vieux moulin» ; leur grande ducasse du premier dimanche après le 15 août deviendra un des rendez-vous festivo-associatifs incontournables de l'entité boisée.
Innover pour traverser le temps
" Nous avons commencé avec des bal à sabots avec accordéon sur le chemin de Mauvinage. Puis, au fil des ans, nous avons étoffé la fête. D'abord avec un cortège de chars, puis avec des courses cyclistes et des combats de catch" explique Emile Leclercq, le doyen de la société. Depuis plus de vingt ans, ses fils Claudy et Patrick ont pris le relais. Avec leurs amis, ils ont maintenu et développé l'intérêt du rendez-vous aoutien : «Si notre société fête ses 60 ans, c'est parce qu'elle a toujours réussi à varier ses festivités, à innover, à vivre avec son temps. Si nous avions maintenu les cortèges de char ou les combats de catch, il y a longtemps qu'on ne parlerait plus de nous. Il y a 25 ans, nous avons lancé le rendez-vous des "oldtimers" pour devenir un rendez-vous international très prisé dans le domaine. Nous avons toujours réussi à adapter les animations de nos soirées, si bien que les jeunes continuent à nous suivre et sont prêts à prendre la relève : il nous aident déjà activement dans le montage et le démontage des installations» expliquent Claudy Leclercq, le président et son frère Patrick, le secrétaire. »Les épouses sont, elles aussi, très actives ; nous ne manquerions jamais ce rendez-vous» explique encore An avec passion.
Bien sûr, au fil des ans, la société a intégré les nouveaux habitants du hameau et les amis des amis comme Roger Lebrun, le " Champêtre" de la société. «Depuis quelques années, c'est plus difficile : les nouveaux venus ne comprennent pas le sens de notre fête et la police est déjà venue pour adoucir nos "flonflons ; c'est d'autant plus triste que la kermessse est annuelle, mais bon...» constate Claudy.
Reconstruire le moulin
«Notre but et le rêve est de reconstruire le moulin. Avec les bénéfices, nous avons déjà acheté le terrain de notre fête» souligne Pierre Bonnet, «l'échevin de la Culture» de la société qui fonctionne à l'ancienne avec son maïeur (Alain Horlait), ses échevins et son champêtre. Ebéniste, Pierre Bonnet a reconstitué l'histoire technologique du moulin qui sera présentée lors de l'exposition.
Un brassin
«Comme nous sommes fidèles à la Brasserie de Silly depuis 60 ans, elle nous a fait un brassin spécial Vieux moulin» explique Pierre, le concepteur de l'étiquette en faisant sauter les bouchons...Un régal de saveurs conviviales et pétillantes comme la passion des hommes du «Vieux moulin».

D.P., "Silly. Souvenier: les "Désirs d'ailes"", L'Avenir, 22.10.2014.
Photo EdA. Ancré dans l’histoire locale, le moulin de Mauvinage, à Silly, a tourné de 1180 à 1929.
La Société du «Vieux Moulin» insufflera sens et vie aux souvenirs du «vaisseau à vent» disparu lors d’une tempête en 1946, les 25 et 26 octobre.
Selon plusieurs sources, le moulin de Mauvinage aurait été le plus ancien moulin à vent d’Europe: il a été érigé vers 1180 par Oston de Trazegnies, seigneur du lieu, lors de son retour des Croisades.
Plusieurs fois restauré en huit siècles, il s’est effondré définitivement lors d’une tempête en 1946.
L’espoir d’une reconstruction
Deux ans plus tard, des habitants du hameau créent la société du «Vieux Moulin de Mauvinage» pour récolter des fonds dans l’espoir d’un jour le voir revivre sur les hauteurs silliennes. Avec les bénéfices de leurs traditionnelles kermesses aoûtiennes successives, ils ont acheté un terrain à Mauvinage; reste à trouver les fonds pour la reconstruction de l’édifice.
Le week-end prochain, à l’école communale de Silly, les sociétaires organisent une exposition qui retrace l’histoire et précise les spécificités techniques et architecturales de l’ouvrage resté fonctionnel jusqu’en 1929, date de son rachat par la Province du Hainaut. «C’était un ouvrage unique presque entièrement construit en bois. Un pivot débité d’un tronc de chêne reposait sur quatre pièces de maçonnerie; ensemble, ils constituaient le piédestal sur lequel était posé en équilibre la cage en bois du moulin d’une trentaine de tonnes.» explique avec passion l’ébéniste Pierre Bonnet, l’historien de la société.
Expo (inter) active
Le week-end prochain, des archives prêtées par le Musée de la vie wallonne de Liège et des documents issus de la Province du Hainaut (soutien de l’exposition avec la commune de Silly) seront exposées et expliquées sur place. Le député provincial Gérald Moortgat donnera d’ailleurs une conférence samedi 25 à 14hbasée sur les archives provinciales.
«Le rendez-vous se voudra avant tout documentaire et explicatif. Bien sûr, à côté des plans et documents techniques, les visiteurs découvriront des affiches très anciennes, quelques tableaux et gravures offerts par des villageois sans oublier une maquette de la vie rurale de notre hameau réalisée par de jeunes Silliens et, bien sûr, de nombreuses photos et cartes postales anciennes.» poursuit Claudy Leclercq, le dynamique président de la société du Vieux Moulin.
Un rendez-vous à la lisière de l’histoire sillienne et de son avenir comme en ont le secret les Silliens vivant entre terre, bois et ciel.

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Silly possédait autrefois sur ses terres (au hameau de Mauvinage) le plus vieux moulin à vent sur pivot d'Europe. Construit avant 1300 par le seigneur de Trazegnies, il est tombé en ruines après le passage d'une tornade le 21 septembre 1946.

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Op de legger bij het kadastraal plan van P.C. Popp (ca. 1860)
Art. 15. - Bernard, Joseph, meunier, Silly
Section E 66 Moulin à vent

Drie andere windmolens in Silly:

Art. 458. - Seghers, Louis-Florent et Désiré, meuniers, Silly
Section C 163 Moulin à vent à farine

Art. 962. - Cousin, Charles-Ghislain, meunier, Silly.
Section C 458d Moulin à vent à farine

Art. 1182. - Meynsbrughen, Marcellin; - Dewitte, Appoline, veuve Meynsbrughen, Nicolas, rentière, Lessines, (usuf).
Section B 632bis: Moulin en ruines

Aimé SMEYERS, Alsemberg

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Ons Land, 10.03.1934.
(Onderschrift van foto van de molen met afgerukte wieken)
Nabij Silly, in ons land, is de zoogenaamde molen van "Mauvinage", welke dateert uit het jaar 1040, en beschouwd wordt als de oudste molen van Europa, het slachtoffer geworden van de hevige stormwinden. De molenwieken werden door den storm afgerukt.

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Jaak Veltman, "Oudste molen van Europa werd buit van omwonenden. Windmolen van Silly dagtekende uit de tijd der eerste Kruisvaart", Ons Volk, jg. 10, nr. 151, zaterdag 2 juni 1951, p. 1 en 3.

De oudste windmolen van Europa, een van de schatten, welke het menselijk vernuft in de loop der eeuwen schijnbaar speels op de oude grond van Henegouwen heeft nagelaten, is een buit geworden van de omwonenden. Slechts een enkel wielstel en een hoopje brokstukken zijn overgeschoten van het historische bouwsel, dat ruim zeven en een halve eeuw op die plaats, het gehucht Mauvinage van het dorp Silly, het landschap heeft beheerst. Het kostbare eikenhout, waaruit het binnenwerk geheel was vervaardigd, zal men vermoedelijk nog in de vorm van kastjes of tafeltjes in de buurt kunnen terugvinden, tenzij er de kachels eens heerlijk warm mee werden gestookt.

Aldus loopt een reis, in goed vertrouwen op een aanwijzing in de folder van de provinciale dienst voor toerisme ondernomen, op een belevenis als in een gemengd bericht uit. Want wat zegt deze folder, waarvan toevallig een stapeltje open en bloot in een station te nemen lag? Dat tussen de vele bezienswaardigheden, de oudste windmolen van Europa in Silly niet mag worden overgeslagen.

Het deed ons iets. Behalve een voorliefde voor curiositeiten als deze, zaten wij er ook mee, dat wij het vorig jaar nog pas een molen hadden gezien, welke toen algemeen tot de oudste van Europas was geproclameerd. Dat was in Rexpoede, weliswaar in een oude Vlaamse streek, doch desniettemin toch reeds Frans gebied. En nu bleek, dat wij daarmede in feite onrecht gepleegd hadden jegens eigen land. De mededeling in de folder leek ons een bedekt verwijt en een tikje beschaamd haasten wij ons op weg om Cesar te geven wat Cesar toekomt, d.w.z. België de eer van het bezit van de oudste windmolen...

Avontuurlijke reis
Silly vinden aan de hand van de Vlaamse reisgids is op zichzelf reeds een heel avontuur. Het plaatsje staat er namelijk niet in, althans niet onder deze naam. Met die onvolprezen activiteit, welke voor iedere Franse plaatsnaam, het Nederlands equivalent wil zoeken, hadden de samenstellers ontdekt dat het Opzullik moet zijn. Maar wie nu nog niet zo ver gevorderd is met zijn philologische kennis, moet een heel onderzoek beginnen om uit te vinden waar het plaatsje wel mag liggen en daarna plannen ontwerpen om er zo dicht mogelijk met een publiek vervoermiddel in de buurt te kunnen komen. Tot dan een welwillend stationsbeambte onthult, dat Silly... eh, Opzullik... wel degelijk met het spoor verbonden is, en zelfs over iets als een halte beschikt.

Maar eenmaal de N.M.B.S. verlaten, is men er nog niet. Die buitenstationnetjes hebben de eigenaardigheid gewoonlijk 'n vijftal kilometer verwijderd te liggen van de plaats, waarvan zij de naam dragen. Gekomen bij de kerk bleek het toen nog eens "'n klein kwartiertje" gaan, hetgeen voor ieder, die vertrouwd is met dergelijke plattelandsberekeningen, een nieuwe forse voettocht wil zeggen. Maar goed gemutst in het vooruitzicht een verhelderend licht te kunnen werpen op een weinig bekend bezit van nationale rijkdom, sloegen wij de aangewezen richting in, kruisten de weg Zinnik-Gellingen, gingen de weg naar Brugelette op en stonden plotselijk stil voor een heuveltje, dat onbetwistbaar de bewuste molenberg moest zijn.

Waar is de molen?

Inderdaad, het leed geen twijfel, de heuvel van aarde en graszoden, welke werd aangelegd opdat de windmolens ook wind zouden vangen, had ook hier voor een dergelijk doel gediend. Maar waar was de molen? Achter de afspanning van stevig staaldraad die rond de voet van de berg liep, stond er een bord met een mededeling, die ons niet veel wijzer maakte. "Deze plaats en deze molen", vertelde het bord, "behoren toe aan de provincie Henegouwen en worden aan de goede zorgen van het publiek toevertrouwd. Voor bezoek zich wenden tot Jules Ars. "Wat er onder die goede zorgen verstaan moest worden, leerde ons een ander bord, dat boven op de berg tussen een akelig eenzaam wielstel en wat houten brokstukken lag, en het publiek verbood aan dat overschot te raken.
Een nare verdenking bekroop ons. Zou het publiek? ... Maar neen, dat leek toch niet mogelijk, dat men zo maar met 'n molen en nog wel een historische molen, op de loop zou gaan.
Onze verdenking bleek gelukkig slechts voor de helft waar te zijn, al is de toedracht nog schokkend genoeg. Luister maar. Daar stond dan rond 1930 de molen van het type der z.g. standerdkorenmolens nog even fier en mooi als ten tijde dat hij opgetrokken was naar het plan, dat de dappere Gilles de Trazegnies, heer van Silly, van zijn tocht naar het Heilige Land had meegebracht. Want deze kruisvaarder in het gevolg van Godfried van Bouillon had, behalve het achtervolgen van de Turken e.d. ginds z'n ogen ook de kost gegeven en, getroffen door de in Europas ten enenmale onbekende windmolens, schielijk een plannetje ervan getekend.
Terug thuis liet hij er een naar het voorbeeld bouwen, van top tot teen uit eikenhout, zodat men het bestaan gerust tot het begin van de XIIe eeuw mag terugvoeren. En dat bouwen in die tijd geen kunst en vliegwerk was, bewijst wel het feit, dat dergelijke molen in de eerste wereldoorlog nog vrolijk dienst deed voor het korenmalen. Nadien verkocht de eigenaar het stuk aan de provincie, welke er een historische bezienswaardigheid van maakte, en daartoe ook het gebouw geheel deed restaureren. In 1930 stond hij er weer kraaknet als ruim zeven eeuwen voordien.
Het welvarende uiterlijk bleek helaas slechts schijn te zijn, want het hout was vermolmd en kon in 1944 een zeer hevige storm niet weerstaan. De oudste molen van Europa gaf krakend de geest. De omwonenden, ongetwijfeld volkomen gespeend van historisch gevoel, snelden terstond toe en grepen wat zij grijpen konden. In een ommezien was het geraamte en de inhoud verdwenen, wat wrak hout bleef liggen. Maar desondanks geeft de provinciale dienst toch de raad aan toeristen om naast het kasteel van Beloeil, de abdij van Chièvres, enz., niet de oudste molen van Europa over te slaan...

Jaak Veltman, "De oudste molen van Europa", Ons Volk, jg. 10, nr. 152, maandag 4 juni 1951.
We brachten gisteren een reportage over de oudste molen van Europa die, alhoewel hij onder de bescherming stond van het Provinciaal Bestuur van Henegouwen, door de omwonenden totaal werd vernield, nadat hij in 1944 door een storm werd neergeveld. In de dertiger jaren echter werd de molen reeds erg gehavend door een storm, zoals de afgebeelde foto uit die tijd duidelijk laat zien. Toen werden de wieken losgeslagen en stortten aan de voet van de molen neer. Het stoere gebouw bleef nochtans rechtop staan en zou nog jaren wind en regen trotseren.

Ern. Matthieu, dans: Mémoires du Cercle Archéologique d'Enghien, t. IV, p. 3.
Mélise, "Histoire de Silly", Mémoires de la Société des Arts, Sciences et Lettres du Hainaut, 6e s., 3, 1901.
J.M. Remouchamps, J. Dewert, L. Marichal & A. Bottequin, "Le moulin à vent de Mauvinage à Silly", dans: Enquêtes du Musée de la Vie Wallonne, II, 21-24, 1929-1930 (1932), p. 271-290.
Jules Dewert, "Le moulin à vent de Mauvinage, à Silly. Notice historique", Enquêtes de Musée de la Vie Wallonne, t. II, 1927-1930 (1932), p. 276-279.
M. Bruwier, "Aspects d'un village hennuyer: Silly à la fin du XVIe, du XVIIIe et au début du XXe siècle d'après les représentations figurées", Annales du Cercle royal d'Histoire et d'Archéologie d'Ath et de la région", XLVI, 1976-1977, p. 178-182.
Herman Holemans, De molens van de entiteit Silly (Hen.), Ons Molenheem, 1996, 2, p. 22-23.
Alain Henry, Moulins à vent du Hainaut / Windmolens in Henegouwen, in: Molenecho's, XIII, 1985, 2, p. 54-90;
Jacques Vandewattyne, Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement d'Ath, Hainaut-Tourisme, n° 116, juin 1966, p. 106-108;
Moulins en Hainaut, Bruxelles, Crédit Communal, 1987, p. 50, 276.
Les moulins de l'entité de Silly, asbl Syndicat d'Initiative Silly, s.d., p. 15-16, ill.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif" - Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 409, 410, ill.
Mélise, Louis. "Histoire de la commune de Silly", Mons, Imprimerie Dequesne-Masquellier & Fils, 1900, pp. 180-182.
Jaak Veltman, "Oudste molen van Europa werd buit van omwonenden. Windmolen van Silly dagtekende uit de tijd der eerste Kruisvaart", Ons Volk, jg. 10, nr. 151, zaterdag 2 juni 1951, p. 1 en 3.
Jaak Veltman, "De oudste molen van Europa", Ons Volk, jg. 10, nr. 152, maandag 4 juni 1951.
Daniël Pilette, "Le Moulin à rêves de Mauvinage", lavenir.net , 06.11.2008.
D.P., "Silly. Souvenier: les "Désirs d'ailes"", L'Avenir, 22.10.2014.
Mailbericht Cois Lescrève, 26.05.2012.
Mailbericht Pascal Demoléon, 07.04.2015.
Ons Land, 10.03.1934.