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Dinant, Namen


Prentkaart Nels.
Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulins de Leffe

Ligging
Leffe
5500 Dinant

sur la Leffe


toon op kaart
Type
Bovenslag watermolen
Functie
Korenmolen
Beschrijving / geschiedenis

On trouve trace des moulins de Leffe depuis le Moyen-Age.  A cette époque, reliés entre eux par d’étroits sentiers , leur accès était particulièrement difficile par temps de crue, bien souvent impraticable . En octobre 1834, de Leffe à Lisogne, on a dénombré dans la vallée plus de 25 moulins dont 22 sur le territoire de Leffe, à savoir 7 moulins à farine, 1 à écorce, 1 pressoir à huile, 2 scieries de marbre, 1 scierie de pierres, 10 papeteries 1 bâtiment à piler les matières de verre, une verrerie soit au total 25 entreprises industrielles utilisant le courant de la Leffe comme force motrice (900 chevaux) auxquelles il convient d’ajouter, un peu plus tard,  2 ou 3 centrales électriques.

La vallée était à ce point industrialisée qu’en 1846, on envisagea d’y faire passer le chemin de fer. En 1863, l’ensemble de ces entreprises utilisaient plus de 350 ouvriers.

Le débit de la Leffe jusqu’à la fin du XIXème siècle était beaucoup plus important. En effet aujourd’hui une bonne partie de eaux de cette rivière est captée pour alimenter Dinant en eau potable. Le dernier moulin à farine aux engrenages de bois a encore fonctionné pendant la seconde guerre mondiale.

Il subsiste aujourd’hui 4 roues et une quinzaine de retenues d’eau dans la vallée, quelques vestiges et beaucoup de nostalgie.

Claude BURNAY & Michel H.E. HUBERT

Bijlagen
Michel M.E. Hubert, "Relevé des usines dinantoises sous le régime hollandais (1815-1830)", www. genedinant. be (09.12.2010)
D’après un article de Michel COLEAU dans le Bulletin de la Société Dinantaise de Recherches, août 1977   Dans le cadre de notre «histoire industrielle régionale», cet article fait le point sur les  industries qui existaient à Dinant avant l’arrivée des quatre grandes manufactures textiles déjà décrites sur notre site. Quelques familles dinantaises chères à nos généalogistes y sont citées. Comme une bonne partie de ces usines étaient situées dans la vallée de la Leffe, j’y ai ajouté une note sur toutes les industries liées à cette rivière jadis prospère à la même époque (vers 1834).

En dépit de l’aridité de leur consultation, les archives du Cadastre déposées aux Archives de l’Etat à Namur, méritent l’attention particulière des chercheurs (1). Conséquence pratique des opérations d’arpentage et d’expertise, elles ont une mission précise à remplir : celle de dresser par commune l’inventaire de toutes les propriétés foncières ainsi que la carte d’identité de leurs propriétaires. La réalisation de ces objectifs se concrétise par la configuration des biens fonds sur des, plans parcellaires et par l’indication des diverses informations sur un registre ou matrice cadastrale.

Parmi ces documents administratifs, notre attention s’est portée sur les pièces d’expertises. Celles-ci se présentent sous la forme de portefeuilles et comprennent sept fascicules, dont le tableau de classification des propriétés foncières.  Ce relevé comprend plusieurs feuillets. Sur le premier volet, il donne une description succincte de la commune (situation géographique, ressources agricoles et nombre des habitants) accompagnée à la rigueur d’une notice historique. C’est le cas pour Dinant.

Les pages intérieures détaillent par classes la nature des propriétés, qu’elles soient bâties ou non. Cependant, elles ne font aucune allusion à des renseignements d’ordre statistique. Ainsi ne précisent-elles pas le nombre des ouvriers ni la quantité de biens produits.  La dernière page, enfin, se compose d’un tableau d’évaluation des natures de propriété.  Dans ces conditions, il nous est apparu intéressant de préciser le profil de la société dinantaise sur la base de ses industries et sous un régime politique et administratif pour le moins méconnu. Dans la transcription des textes, nous avons conservé l’orthographe de l’époque.

BRASSERIES

Il en existe trois dans la ville. Elles ont nécessités trois évaluations différentes, toutes trois sont occupées par leur propriétaire. Elles ont chacune deux chaudières, deux cuves et refroidissoirs, mais la grandeur des cuves et des chaudières n’est pas la même ; elles sont plus grandes dans la brasserie du sieur Bourguignon que dans les deux autres, et les plus petites sont celles de la brasserie du sieur Lion.  L’expert, ayant égard .à cette première donnée ainsi qu’à la situation plus ou moins avantageuse de ces brasseries, les a évaluées de la manière suivante d’après le parti qu’on peut retirer de ces établissements.  L’une, celle de la Dame BOURGUIGNON (2), a un revenu brut de 255 florins, ce qui donne le tiers déduit un revenu net de 170 florins .. La seconde, celle de la Dame SOVET, à 201 florins, ce qui le tiers déduit donne 134 florins. La troisième, celle du sieur LION, à 171 florins ou le tiers déduit à 114 florins.

FORGES DE MARECHAL-FERRANT

On en compte trois à Saint-Médard détachées des habitations, les autres ont été évaluées avec les maisons dont elles faisaient partie intégrante.  Celles-ci ont nécessité deux évaluations différentes, lesquelles ont été établies par analogie avec les maisons. Deux ont été évaluées à une valeur locative brute de 16 florins faisant un revenu net de 12 florins. La troisième a été évaluée aux trois quart des autres, donc à 12 florins qui réduit d’un quart donne un revenu net de 9 florins.

MOULIN A ECORCES

"Il en existe deux dans la commune. Le moulin du sieur CAPELLE section B n°28 (3) parait au premier abord plus important que celui du sieur JOBART section F n°156. En effet, le premier a deux roues et deux couples de meules. Il est alimenté par le ruisseau de Leffe. Le second n’a qu’un tournant et deux couples de meules. Il est alimenté par une source.  Tous deux manquent assez souvent d’eau, mais le second se trouve à proximité des tanneries, tandis que celui du sieur Capelle en est fort éloigné.  On les évalue l’un et l’autre à un revenu net de 200 florins. L’un est loué au sieur LENOIR et consorts. Mr JOBART propriétaire du second l’exploite par lui-même.

MOULINS A FARINE

Il existe neuf moulins à farine dans la commune.  Ce nombre déjà considérable pour une population de 4.197 âmes amène trop de concurrence surtout que d’autres moulins de l’espèce se trouvent encore dans les communes limitrophes, telles que Bouvignes, Lisogne, Dréhance et autres. Ces moulins diffèrent entre eux par le nombre des tournants soit par leur constructions, soit enfin par leur coup d’eau.

Le meilleur est sans contredit celui du sieur WAUTHIER  Henri section F n° 10 (4). Le coup d’eau y est excellent, il a trois tournants et trois couples de meules, recevant l’eau par dessus alimenté par le ruisseau de Leffe.  Jamais ou très rarement il est dans le cas de chômer ; ce moulin est exploité par le propriétaire lui-même. L’expert l’a comparé avec d’autres usines de l’espèce dans les communes déjà cadastrées.  Il a fixé le revenu brut de celui-ci à 600 florins, sur quoi déduisant le tiers pour l’entretien, il reste un revenu net de 400 florins

Le moulin de la veuve PURNODE section B n°23 est celui qui se rapproche le plus, du précédent. Comme celui-ci il a trois roues et trois couples de meules recevant l’eau par dessus, mais ces roues sont plus petites ; comme le premier, il est alimenté par le ruisseau de Leffe, mais son coup d’eau est plus faible. L’expert, en le comparant au moulin du sieur Wauthier, a fixé son revenu brut à 450 florins, sur quoi le tiers déduit il demeure un revenu net de 300 florins.

Le moulin du sieur MONIN Laurent section F n°459 peut aller en ligne avec le précédent. Alimenté par le même ruisseau, il n’a que deux tournants recevant l’eau par dessus ; rarement il est dans le cas de chômer. Il ne diffère du moulin de la veuve PURNODE que par le nombre des tournants, mais cet avantage qui serait marquant pour ce dernier moulin, si l’eau était toujours abondante, devient peu important parce que rarement les trois tournants peuvent aller simultanément ; cet avantage d’ailleurs se trouve compensé pour le moulin du sieur MONIN en ce que celui-ci est plus rapproché de la ville, et qu’il peut travailler dans les gelées parce qu’il a une fontaine qui empêche les glaces de se former.  L’expert lui a par ces motifs donné la même évaluation qu’au moulin de la Veuve PURNODE, donc revenu brut 450 florins, ce qui le tiers déduit revient au revenu net de 300 florins (5)

Le moulin du sieur CAPELLE Arnould section B n°29, n’a qu’un tournant et deux couples de meules. Il est alimenté comme le précédent par le ruisseau de Leffe. Il est loué au sieur LENOIR  et consorts avec un moulin à écorces et quelques parcelles de prés et jardins.  Le revenu net de cette usine, déduction faite du tiers pour dépérissement, frais d’entretien et réparations, est fixé à 200 florins.

Les moulins qui suivent sont beaucoup inférieurs. Trois d’entre eux peuvent recevoir la même évaluation ; ce sont les moulins de Froideveau section D n°308 du sieur DESROUSSEAU et consorts, section F n°47l et section G n°746 du sieur CONREUX. Ce dernier est en très mauvais état ainsi que la batte qui retient l’eau. Il ne peut guère aller plus de six mois de l’année bien qu’alimenté par la Meuse. Quand cette rivière sort de son lit, il se trouve entièrement inondé ; il chôme également lors des sécheresses. Ce moulin a deux tournants et trois couples de meules recevant l’eau par dessous.

Le moulin de Froideveau est alimenté par le ruisseau de ce nom. Il n’a qu’ une roue recevant l’eau par dessus et trois couples de meules. Ce moulin est en fort bon état, mais il chôme la moitié du temps. Il est exploité par son propriétaire.

Le moulin de Mr Desrousseau a deux tournants recevant l’eau par dessus et trois couples de meules ; il n’est pas occupé en ce moment.  Ces trois moulins comparés avec ceux qui précèdent sont passibles d’un revenu net, déduction faite du tiers pour dépérissement, frais d’entretien et de réparations, de 120 florins.

Le moulin de Mr JOBARD section F n0156 occupé par lui-même est moins important encore ; il n’a qu’un tournant et deux couples de meules. Il est alimenté par une source et manque d’eau cinq à six mois de l’année.  On évalue le revenu net de ce moulin à 110 florins.

Enfin le moulin du sieur BAUJOT section B na 325, n’ayant qu’un tournant et deux couples de meules, est le plus chétif de tous. Mû par le ruisseau de Leffe, il doit partager l’eau avec un moulin à l’huile y attenant et appartenant à un autre propriétaire. Ce moulin d’ailleurs est beaucoup plus éloigné de la ville comparaison faite avec le moulin du sieur Jobard.  On évalue celui-ci à un revenu net de 90 florins.

MOULINS A L’HUILE

Sise dans la section B n°325 bis, cette usine unique de l’espèce dans la commune sert aussi à battre le chanvre, ayant égard à ce que l’eau, lorsqu’ elle est peu abondante, doit se partager avec le propriétaire du moulin à farine y attenant. Et attendu que l’on cultive peu de graines oléagineuses dans ce canton, que le chanvre qu’on y récolte ne sert qu’à la consommation des habitants, lesquels n’en font pas un objet de commerce, l’expert a jugé que le revenu brut de ce moulin ne pouvait pas être porté au dessus de 51 florins ; ce qui le tiers déduit donne un revenu net de 34 florins.

MOULINS A PAPIERS

Il existe dix usines de l’espèce dans la commune ; toutes sont alimentées par le ruisseau de Leffe, étant occupées par leurs propriétaires ; l’expert  les a comparées les unes aux autres, et après avoir recueillis les renseignements propres à le guider dans son opération, il a évalué chaque cuve blanche à 600 florins de revenu brut et au quart seulement, c’est-à-dire à 150 florins les cuves grises. Cette base a reçu quelques modifications lorsque les cuves servaient alternativement au papier blanc et au papier gris.  C’est après un mûr examen qu’il a arrêté les évaluations, après s’être concerté avec les propriétaires qui lui ont paru mériter sa confiance

POLISSOIR

Il ne s’en trouve qu’un en activité ; les autres seront traités dans l’article des scieries de marbre. Celui-ci est alimenté par le ruisseau de Leffe, mais lorsque l’eau n’est pas abondante, on la retient pour la papeterie y attenant, et le polissoir chôme, ce qui arrive la moitié. de l’année. Il appartient à la Dame JAUMOTTE et se trouve sis section B n°36.  L’expert en a fixé la valeur locative brute à 90 florins, ce qui le tiers déduit donne un revenu net de 60 florins.

RAFFINERIES DE SEL

On compte 8 raffineries de sel dans la ville.  L’expert, après les avoir comparées entre elles, et après avoir vérifié le nombre et la grandeur des poëles, leur situation plus ou moins avantageuse, en a formé cinq évaluations différentes qu’il n’a pu baser sur des baux, attendu que ces établissements sont exploités par les propriétaires eux-mêmes ; mais qui sont établies d’après l’importance de ces usines et leur comparaison avec les autres établissements déjà évalués.  On a pris aussi comme renseignement un bail passé en 1808 pour une raffinerie de sel qui existait à cette époque devant Bouvignes et qui a été remise au prix de 300 francs ou 141 florins 71 cent, raffinerie que l’on pourrait comparer aujourd’hui si elle existait encore, à celles portées dans la troisième série du tableau ci-dessous ... (6)

SCIERIES DE MARBRE

On compte quatre établissements en ce genre dans .la commune. Ils sont exploités par les propriétaires eux-mêmes et se trouvent assez éloignés des carrières. Celles de Dinant sont presque toutes abandonnées ; celle de St-Paul la plus importante, l’est depuis plusieurs années. Ces usines diffèrent entre elles tant par la manière dont elles sont montées que par leur force motrice.

Celle de Mr DRION section B n°42 est la plus importante ; elle a deux armures à 16 scies, un coup d’eau excellent ne chômant jamais. Un avantage marquant pour celle-ci, c’est qu’elle jouit seule de l’eau tandis que les autres sont gênées par les usines voisines ; à la vérité cet avantage est contrebalancé par son plus grand éloignement de la ville.

Vient en seconde ligne la scierie de madame JAUMOTTE section A N°182. Elle a également deux armures mais qui ne peuvent être comparées à celles de la scierie dont il vient d’être parlé. Elle ne chôme que dans les crues d’eau extraordinaires, mais le coup d’eau est beaucoup plus faible qu’à l’usine de Mr DRION ; la dame JAUMOTTE a un polissoir annexé à sa scierie, mais ce polissoir n’est plus en activité depuis que la France refuse l’entrée au marbre poli. néanmoins cet accessoire augmentant toujours la valeur de cet établissement, l’expert y a eu égard dans son évaluation.

La scierie de Mr WAUTHIER section F n°012 est beaucoup moins importante que les deux premières puisqu’elle n’a qu’ une armure bien montée à la vérité ; elle a comme la précédente un polissoir non activé pour la même raison.

La scierie du sieur LECOMTE section G n0744 bien qu’ayant deux armures est la moins importante ; ces armures ne peuvent être montées convenablement à cause du peu d’eau qui les fait mouvoir ; souvent même cette scierie est dans le cas de devoir chômer. Un polissoir non activé se trouve encore annexé à cet établissement (7).

TANNERIES

On compte 20 établissements de l’espèce. L’expert n’ayant pu se procurer des baux pour en connaître la valeur locative, les a comparées entre elles et a vérifié le nombre de fosses ainsi que l’état et l’étendue des accessoires tels que bassins, pellins, magazins, greniers.

Cette comparaison a nécessité 16 évaluations différentes pour lesquelles après avoir recueillis les renseignements nécessaires, il a suivi les bases suivantes. L’expert a compté toutes les fosses en bon état et y a ajouté les mauvaises en les comptant à trois pour une, suivant à cet égard les déclarations des propriétaires eux-mêmes, attendu que ces fosses sont remplies les unes de marchandises les autres de terre ou de tan. L’expert a ensuite établi pour chaque fosse un maximum de 9 florins, un taux moyen de 7 florins 50 cent, et un minimum de 6 florins.

Le maximum a été appliqué aux tanneries dont les bâtiments étaient en bon état ainsi qu’à celles dont les bâtiments quoiqu’en médiocre état, présentaient par leur étendue de grands avantages aux propriétaires.

VERRERIE (8)

Fondée en 1819, cette entreprise ne dura qu’une dizaine d’années. Elle possédait son  "port privé". Elle se situait , d’après Claudy Burnay, dans le bas de la rue Himmer, devant l’ancienne école des sœurs La description est en faite dans la feuille d’affiche imprimée pour la vente :

Annonce de vente de la Verrerie de Leffe 1828 « A vendre, aux enchères publiques, par devant Maître Lion, notaire à Dinant, le 1 avril 1828, la verrerie de Dinant, faubourg de Leffe, construite depuis dix ans, et par conséquent en très bon état, située sur le bord de la Meuse, à proximité des arrivages de toute espèce, ayant un port particulier accommodé pour son service.

Cette verrerie, composée de trois fours de fusion avec leurs dépendances, a été construite de manière à pouvoir recevoir facilement une grande extension et à être adaptée particulièrement au coulage de glaces. Un cours d’eau de la force dé dix chevaux environ, qui, dans l’état actuel, fait marcher un moulin à farine et une pilerie de matières, dans l’intérieur de l’établissement même, serait facilement disposé pour faire marcher les machines à polir les glaces.

Ce précieux cours d’eau ne varie jamais, quelque soit le froid ou la sécheresse. Le local est propre à toute espèce de destination qu’il plairait à l’acquéreur de lui donner ; ainsi, par exemple, on y établirait facilement une affinerie de fer, une papeterie y aurait du succès, la qualité des eaux du ruisseau de Leffe étant reconnue particulièrement très propre à ce dernier genre de fabrication. Les bâtiments, les halles, etc., se trouvent quasi tous disposés pour les ateliers nécessaires à. cette industrie.

Cet établissement renferme tous les logements d’ouvriers, de commis et de maître, celui-ci bien meublé, et tous les ateliers dans une enceinte fermée, d’une étendue de quatre bonniers où se trouve en outre un jardin potager en très-bon état. Un petit bois de quatre bonniers est attenant, et compose un accessoire fort agréable pour la promenade. Une portion des deux montagnes voisines, dont une partie est un terrassement disposé pour jardins d’ouvriers, fait partie de l’établissement qui se compose d’environ huit à dix bonniers.

On s’entendrait facilement pour la cession du mobilier de l’habitation, de tous les outils et des matériaux qui s’y trouvent encore et qui seraient utiles à l’établissement, si l’acquéreur était dans l’intention de continuer à y faire du verre, si au contraire il voulait y donner une autre destination, on les distrairait de la vente.  Cette vente se fera à la verrerie même, le l avril 1828, à dix heures du matin. S’adresser, pour connaître les conditions, en l’étude de Maître LION, notaire à Dinant."

Notes

(1) A.E.N., Fonds du Cadastre - Commune de Dinant, n°01379. Le tableau de classification porte la date du 9 août 1827.  Le Cadastre signifie "l’ensemble des documents établis à la suite des opérations ayant pour but la détermination des propriétés foncières d’un territoire, la constatation de la nature de leurs produits et l’évaluation de leur revenu, en vue de la répartition de l’impôt foncier". Th.DREUX,Le cadastre et l’impôt foncier, Paris, 1933, P.11

(2) La dame Bourguignon, DEWAIDE Catherine-Josèphe, a perdu son époux, BOURGUIGNON Henry-Emmanuel, le 16 mars 1822. L’Etat-Civil de Dinant renseigne le défunt comme un marchand brasseur de 60 ans. A.E.N., Registres aux décès Dinant, n°387, année 1822

(3) La Dame Alexandrine GIGOT, veuve du tanneur THIRY Louis (+ 8 août 1822 Dinant) et ses enfants mineurs avaient vendu au sieur CAPELLE Arnould, meunier dans les fonds de Leffe, un moulin à farine et à écorces, situé dans les fonds de Leffe, au prix de 12.993 florins 75 centimes.  A.E.N., Protocoles du notaire Alexis Meunier - 1822 - acte n°69 - 11 nov. 1822 : Vente publique d’immeubles.  Une première offre avait été proposée le 4 novembre 1822 par le négociant dinantais Jacques-Joseph JAUMOTTE au prix de 11.859 florins 75 centimes.

(4) WAUTHIER Henri meurt à Leffe, le 11 mai 1824, à l’âge de 70 ans.  Il laisse pour héritiers son épouse en secondes noces FROIDURE Catherine, ainsi que ses enfants du premier et du second lits. Tous habitent Leffe:
- Marie-Catherine, épouse du meunier Arnould CAPELLE
- Marie-Jacqueline, épouse de Laurent MONIN (fils d’un meunier)
- Jean-Joseph, (sans aucune précision)
- Barbe, célibataire
- Augustine, épouse de Nicolas JAUMOTTE
- Henri, (aucune précision)
Le bulletin des propriétés n° 599 mentionne:
- 3 maisons
- charreau de Leffe + Leffe 2 bâtiments  à Leffe  6 jardins
- charreau de Leffe  1 moulin à farine
- fonds de Leffe 1 pré
- fonds de Leffe  1 Biez
- Leffe  1 scierie à marbre et aisance
- Leffe 1 aisance
- Leffe
Soit un total de 2 bonniers 15 perches 79 aunes (= environ 2 hectares 20 ares).
Sa succession fait état des biens de la communauté contractée sous l’empire la coutume de Liège :  "Un moulin à farine dit pavillon avec trois tournans, deux écuries et trois verges de jardin avec une maison et 36 verges de jardin y compris un bâtiment nommé polissoir et scierie de pierre et un petit jardin et écurie joignant le moulin. Le tout ne forme qu’un même bien situé à Leffe.  "Une maison dite du tailleur avec le vignoble qui consiste dans le fond du jardin et deux terrasses situées à Leffe.  "Une prairie contenant environ 50 ares située dans les fonds de Leffe. "Une maison avec un jardin située près du petit moulin de Leffe."
A.E.N., Fonds de l’Enregistrement et Domaines - Déclarations de successions série 187. Bureau de Dinant, vol.7,n°374.

(5) L’épouse de MONIN Laurent, meunier, meurt le 9 mars 1825 dans les fonds de Leffe, à l’âge de 58 ans. Marie-Josèphe LEDANT laisse à son époux et à ses enfants les biens suivants:
- la moitié dans un moulin et jardin, plus un morceau de prairie et dépendances faisant 83 perches
la moitié d’une maison située rue St-Jacques avec cour et bâtiment; la moitié d’une maison située rue Petite avec cour et bâtiment
- la moitié d’une maison située sur la Place de la Fontaine (actuellement Place Patenier) avec cour et bâtiment
- la moitié d’un petit jardin situé près du Collège au rivage de Meuse contenant 15 perches 50 aunes.
A.E.N., Fonds de l’Enregistrement et Domaines - Déclarations de succession Série 187 - Bureau de Dinant, vo1.9, n°209

(6) Les bulletins de propriété de 4 fabricants de sel ont pu être retrouvés. Il s’ agit de GOURMONT H. - BUL.n °274 - mention d’une saline.  GRISART J.-F. - BUL.n°283 - mention de deux salines. HERMAL P. - BUL.n°303 - mention d’une saline. MATHIEU F. - BUL.n0435 - mention de deux salines.  Le bulletin n°283 indique une saline, cependant ce bulletin est incomplet. Le bulletin n°358 dressé au nom de LALOUX Henri, maître tanneur, comprend une saline appartenant à GRISART. Cfr A.E.N., Fonds du Cadastre - Dinant n°646-647, années 1824-1826.

(7) Le sieur LECOMTE L. est propriétaire d’un bien situé rue en Isle, formant 8 perches 67 aunes (= moins de 10 ares) et composé d’une maison (1 perche 88 aunes), de deux jardins (3 perches 55 aunes), d’un bâtiment (1 perche 66 aunes) et d’une scierie à marbre (2 perches 14 aunes).
A.E.N., Bulletin des propriétés n° 393 - dans Fonds du Cadastre - Dinant n° 646-647, années 1824-1826

(8) Nous avons préféré noter ici, parce que plus précise, la description de la verrerie et de ses annexes, mentionnée dans une feuille d’affiches imprimée chez Dieudonné Gérard, à Namur. A.E.N., Feuille d’affiches, annonces et avis divers - n° 2 - Namur, le 15 février 1828, sous le n° 2447

Literatuur

Michel Coleau, article dans le Bulletin de la Société Dinantaise de Recherches, août 1977
Claudy Burnay (archiviste de Leffe), "Calendrier de Leffe 2003".
Michel M.E. Hubert, "Relevé des usines dinantoises sous le régime hollandais (1815-1830)", www. genedinant. be (09.12.2010)

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Laatst bijgewerkt: vrijdag 20 december 2013

 

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