Quatre établissements étaient à l'origine des laminoirs de l'Ourthe :
- la fenderie de Sauheid,
- le Maka Walthéry
- le premier fourneau de Sauheid
- le second fourneau de Sauheid.

Le Maka Walthéry est né d'un moulin à farine édifié en 1540 et dont une des roues fait, dès 1563, mouvoir les soufflets d'un fourneau. Barbe Rigaut, la fille du meunier, ayant épousé Jean Grisard, propriétaire de la fenderie de Sauheid, le moulin est bientôt transformé en maka. Propriété de la famille Walthéry à partir de 1736, le maka deviendra en 1876, la S.A. Laminoirs de l'Ourthe.
Cette société continuera à se développer, mais dépassée par le progrès, elle sera dissoute le 31 décembre 1964.

Fernand MICHEL

Fernand Michel, "Histoire d'Embourg. Des origines à la fusion dans le nouveau Chaudfontaine, suivie d'une liste des rues et d'un glossaire toponymique", Chênée, Imprimerie Lemaire, 1979. 232 p.
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"Métiers et transports d'hier. Industrie d'aujourd'hui", brochure éditée par le Crédit Communal et en vente au Foyer culturel (avenue des Thermes 114 à 4050 Chaudfontaine).
Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
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Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
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