Le moulin à vent du Chêne est attesté vers 1835 au lieu-dit "Champ de Fontigny", section B n° 804g. Il se positionnait de cette manière sur une petite crête, culminant quand même à une altitude de près de 145 mètres, située entre la Petite Hunelle et un de ses premiers affluents de droite, connu justement sous le nom de ruisseau de Fonteni.
Une nouvelle construction (en briques) du moulin du Chêne est avérée en 1850, en vertu de l'autorisation que la Députation permanente vient de lui accorder lors de sa séance du 26 juillet 1849. Cdette entreprise prend donc le relai du "Moulin de la Dîme" qui vient de disparaître.

L'établissement est victime d'un incendie suite à l'ouragan du 12 mars 1876. Les ailes du moulin tournent à une vitesse telle que l'échauffement des pièces provque un incendie qui dévaste le bâtiment et l'écurie voiisne.
En 1877, les ruines sont déblayées et le terrain sur lequel s'élevait le moulin est réuni aux parcelles voisiens.
Les fondation en briques sont restées sur le terrain et se trouvent enfouies à une vingtaine de centimètres sous terre. Une meule a été enterrée à front de rue juste à gauche de la maison du pmeunier qui existe toujours actuellement.

Les fondations de briques sont restées sur le terrain et sont aujourd'hui enfouies à une vingtaine de centimètres de profondeur. Une meule a été enterrée à front de rue juste à gauche de la maison du meunier qui existe toujours.

Gérard BAVAY & Alain JOURET

Alain Jouret, "Un aspect oublié de nos paysages: les moulins du grand Dour du XIe au XXe siècle", dans: Cercle dourois d'histoire locale et régionale, 1987.
Moulins en Hainaut, Bruxelles, 1987.
Gerard Bavay, Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut, Inventaire descriptif, Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'histoire du Hainaut, XI).
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202.