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Perwez, Waals-Brabant


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin de Seumay
Moulin de Mérode

Ligging
Sumay
1360 Perwez

sur la Grande Ghète
kadasterperceel C146


toon op kaart
Type
Watermolen
Functie
Korenmolen
Gebouwd
voor 1153
Verdwenen
1897, landgebouw
Beschrijving / geschiedenis

De Moulin de Seumay of Moulin de Mérode, op de Grote Gete, gelegen op 130,08 meter boven de zeespiegel. Watermolen op de Grote Gete die voor 1153 werd opgericht.
Was afhankelijk van de heerlijkheid Perwez en bracht aan de heer van Perwez 26 mudden graan op in 1530.
Werd in 1729 verhuurd voor 100 gulden per jaar.

Eigenaars na 1830:
- voor 1834, eigenaar: d'Arenberg duc Prosper Louis, eigenaar te Brussel
- 17.09.1863, deling: d'Arenberg-de Mérode duc Antoine François, eigenaar te Brussel (notaris Vandenhout)
- 04.09.1893, erfenis: de weduwe en de kinderen (overlijden van Antoine d'Arenberg)

De watermolen werd in 1897 buiten werking gesteld en verder gebruikt als landgebouw.

Lieven DENEWET & Herman HOLEMANS

1152. Mention du moulin de Seumay.
Le moulin de Seumay, véritable joyau enchâssé dans un écrin de verdure…. Le chemin empierré qui y conduisait était bordé des deux côtés d’arbres séculaires, dont le feuillage se rejoignait. Ce moulin était très important et il y avait une grande cour, face aux bâtiments en carré. Une source coulait dans un grand bas en pierre bleue. Il n’y a pas tellement longtemps, on pouvait encore voire les ruines de ce témoin de notre passé.

Bijlagen

Chronique de la ferme de Seumay

1097. Le nom de de Seumay apparaît pour la première fois dans les écrits. Le domaine de Seumay appartenait à la famille des Wavre. Siger de Wavre céda le domaine de Somania à l’abbaye d’Heylissem

1152. Mention du moulin de Seumay.
« Le moulin de Seumay, véritable joyau enchâssé dans un écrin de verdure…. Le chemin empierré qui y conduisait était bordé des deux côtés d’arbres séculaires, dont le feuillage se rejoignait. Ce moulin était très important et il y avait une grande cour, face aux bâtiments en carré. Une source coulait dans un grand bas en pierre bleue. Il n’y a pas tellement longtemps, on pouvait encore voire les ruines de ce témoin de notre passé. » (François Berwart, Petite Histoire de Perwez), notes dactylographiées

1200. En 1142, l’abbaye d’Heylissem décide la séparation des moines et des moniales. Celles-ci quittèrent Heylissem et s’installèrent à Seumay vers l’an 1200. Seumay devint donc le couvent des moniales norbertines.
Les moniales restèrent à Seumay jusqu’à la fin du XIII° siècle, puis quittèrent les lieux pour aller fonder un nouveau monastère en Allemagne, près de Cologne. Les moines, à leur tour, assurèrent la gestion du domaine. Les prémontrés (les prémontrés sont des chanoines réguliers fondés par saint Norbert au début du XII° siècle) veillaient au bien spirituel de la région et y assuraient les offices religieux.
On constate que la grange de Seumay joue un rôle de grenier par où transitent les grains et dîmes, qui, par la suite, iront approvisionner l’abbaye d’Heylissem.

1363. La cour échevinale de Seumay avait, entre autres, pour rôle d’officialiser et de sceller des actes servant de preuves d’achat ou de vente. En quelque sorte, cette cour jouait un rôle notarial. C’est le 13 avril 1363 que l’on trouve une première mention des maire et échevins de l’abbaye d’Heylissem à Seumay (archives de l’abbaye de la Ramée à Jauchelette).

1609. Le corps de logis principal, qui était en ruine, fut rebâti en briques ; ce qui laisse supposer que la demeure antérieure devait être en torchis et recouverte de chaume ; il va de soi que ces constructions en matériaux fragiles étaient facilement la proie des incendies, volontaires ou pas. On eut imaginer qu’à cette époque des douves entouraient les bâtiments.
La riche abbaye de Heylissem possédait presque la totalité de la dîme dans la localité et des champs très étendus.

1630. Les passages des « Lorrains » anéantissent tous les efforts de reconstruction. Ceux-ci s’attaquent particulièrement aux fermes qu’ils pillent et brûlent sans vergogne ne laissant qu’un souvenir amer.
Il fallut à nouveau rebâtir et c’est probablement à cette époque que fut supprimé le porche de l’entrée principale qui portait, on peut le supposer, les armes de l’abbaye d’Heylissem. Une autre ouverture située dans l’angle opposé, près de la grange fit cette fois office d’entrée principale et est restée depuis telle quelle que nous pouvons encore admirer de nos jours.
On ne sait à quelle époque les moines cessèrent d’exploiter eux-mêmes la ferme, mais bientôt on relève le nom de fermiers locataire.

1789. On retrouve l’existence de la brasserie de Seumay qui produisait une bière très appréciée.

1830. Le bois de Seumay fût défriché. Une barrière de péage fut établie près de l’ancien bois de Seumay et, à cet endroit, on percevait les droits d’entrée le bois dans la commune. Cette barrière était toujours en activité en 1865.

1831. La messe hebdomadaire fut régulièrement célébrée jusqu’en 1831.On peut encore actuellement voir une croix en fer forgé qui indique l’endroit où se situait la chapelle et les portes qui en permettaient l’accès sont toujours visibles.

1840 avant. La ferme était devenue propriété du comte Werner de Merode et de son épouse Louise-Victoire.

1851. Le corps de logis fut rehaussé en 1851. Cette opération se serait déroulée en hissant les charpentes d’une seule pièce sans la moindre démolition, un exploit pour l’époque!

1862. Seumay Seumay passe, par héritage, entre les mains de leur fille, la comtesse Marie-Ghislaine de Merode, qui reçut également la ferme de Jausselette. Cette dernière épouse le duc Antoine-François d’Arenberg ; et c’est ainsi que la cense devint, par la suite, propriété des d’Aremberg.
Les limites de leurs propriétés furent redéfinies et c’est de cette époque que datent les bornes marquées A.M., que Louis Debras (le grand-père de Raphaël) a redécouvertes et qui ornent aujourd’hui l’entrée du porche.

1901. Le doyen Heynen signale en 1901 que l’autel dont on a fait l’armoire de la sacristie de l’église de Perwez provient de la chapelle de Seumay, ainsi que le tableau représentant la naissance du Sauveur, qui lui fut offerte et qu’il légua à l’église de Perwez

1932. La ferme fut exploitée par les Lavoix et leurs enfants : Joseph, Georges et Simone (la grand-mère de Raphaël). Une centaine d’hectares y étaient affectés

Literatuur

Herman Holemans, "Kadastergegevens: 1835-1985. Brabantse wind- en watermolens. Deel 8: arrondissement Nijvel (P-Z)", Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem", 2003, p. 16.
M.A. Duwaerts e.a., "De molens in Brabant", Brussel, Dienst voor Geschiedkundige en Folkloristische Opzoekingen van de Provincie Brabant, 1961.
J. Tarlier et A. Wauters, "Géographie et histoire des communes belges. La Belgique ancienne et moderne, Province de Brabant, Canton de Jodoigne",  Bruxelles 1872.
Hervé Hasquin, "Dictionnaire d'Histoire et de Géographie Administrative des Communes de Belgique", 1980.
Eugène de Seyn, "Dictionnaire Historique et Géographique des Communes Belges", 1933.
Albert Carnoy, "Origine des noms des communes", 1948
Louis Debras & Jules Wilmet, dans le bulletin du cercle historique « Le Souvenir Perwézien » n° 57, 58, 59, 60 et 61).
http://www. lesecuriesdeseumay. be/05-histoire.htm
François Berwart, "Petite Histoire de Perwez",  notes dactylographiées

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Laatst bijgewerkt: maandag 11 augustus 2014

 

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