Le moulin à eau de la Courbe était un moulin à eau au lieu-dit "la Courbe".
Attesté en 1246, dans le temporel de l'abbaye de Saint-Amand.
En 1334, des lettres de Guillaume, comte de Hainaut, etc., engagent pour le terme de douze ans aux Hennuyers créanciers de l'abbaye de Saint-AMand en Pévèle les revenus des biens possédés par ce monastère dans le comté de Hainaut: "Item, as biens et revenues de le maison et court d'Anvaing" (...) "Item, as revenues dou 'moulin de Rosne' séans à Anvaing, dont Jehan li carlers doit de rente par an douze livres, onze sols, quatre deniers tournois".

En 1739 et 1789, le moulin à eau, de temps immémorial, était la propriété du baron de Rouvroy ou Rouveroy, seigneur d'Anvaing.

Mentionné dans le Dictionnaire de Vandermaelen en 1833 comme moulin à eau à farine et à huile.

Au centre du village d'Ainières, une zone inondable (et facilement inondée) garde peut-être la trace d'une ancienne retenue artificielle sur le cours du rieu de Cordes, affluent de droite du Rhosne. Un chemin pourrait coïncider avec une sorte de barrage. Vers l'aval, au confluent du Rhosne se dresse la ferme du Moulin, dépendant probablement du seul Rhosne pour son alimentation en eau.

Jules DEWERT, DUGNOILLE & Gérard BAVAY

Monuments...(comtes de Hainaut), t. III, p. 362, ccc II, 1334.
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Tome 2. Arrondissement d'Ath", Bruxelles, 1935 (Annales du Cercle archéologique d'Ath, t. 21, p. 1-145), p. 54.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 107.