Moulins à aiguiser
Moulins à aiguiser
Vers 1850, au bout de la rue des Taillandiers, sur le côté gauche du chemin qui monte aux Vieux Sarts, un complexe appartenant à la commune est loué à Jean-Baptiste Baudelet, de sa profession taillandier.
À son atelier, il adjoint un moulin à aiguiser. À cette époque, le moulin ne dût guère chômer.
Le village étant reconnu essentiellement agricole, le travail se faisant manuellement, les instruments aratoires, ceux des jardins, les haches et les serpes des bûcherons, les faux et les faucilles des moissonneurs, etc., demandaient à être réparés et aiguisés au cours des travaux de l’année.
À ce propos, au début de la «taillanderie Tilmant» rue de Fosses, les filles de la maison - tournaient la manivelle des meules à aiguiser20.
Plus tard, ce fut un chien enfermé dans une grande roue qui actionnait les meules.
Enfin, ce fut une machine à vapeur.
Les fils, Camille, Omer, travaillaient à la forge.
Quand ils aiguisaient les outils, ils appuyaient parfois tellement fort que les filles réclamaient : « n’aspoyèz nèn si fwart, vos alès nos fé crèver »(n’appuyez par si fort, vous allez nous faire crever) disait ma mère.
Maurice Chapelle était le fils de Rosalie Maurico fille de Fidèle Maurico « taillandier » et de Gustavine Docq - grands-parents de mon ami Maurice Chapelle.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI), p. 119-120.
www. patrimoinepreslois. be
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