En 1732 (comptes du domaine de Mons): du sieur Belhomme, par avant Pierre Chalon, auxquel Sa Majesté a accordé de pouvoir ériger un moulin à vent sur Frameries, pour le terme de vingt quatre ans, suivant octroi du 11 mars 1711 au rendage de deux-cents livres.
Criée du 13 septembre 1710: Maurice et Pierre Chalon exposent à louage pour trois ans commençant au premier octrobre prochain le moulin de Frameries, en payant trente écus pour vins et frais, avec les mêmes clauses de relivrance que celui de Jemappes, mais seulement soixante livres pour diminution de chaque pouce de meule. Il est demeuré à Jean Le Roy à 1300 livres l'an.
Criée du 17 juillet 1713, exposé par le sieur Belhome et les héritiers de Pierre Chalon, demeuré à Jean Le Roy, à 2500 livres, pour trois ans.
Criée du 29 juillet 1716. Le moulin de Frameries est demeuré au bâton.
Mais le 30 juillet 1716, Le Roy a repris ce moulin et celui de Jemappes, à 3300 livres, aux devises de la criée du 29 juillet 1716.
Par bail du 15 septembre 1722 Le Roy a encore repris les deux moulins, pour trois ans.
Existait encore en 1833 (Ph. Vandermaelen).

Moulins en Hainaut, Bruxelles, 1987.
Gerard Bavay, Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut, Inventaire descriptif, Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'histoire du Hainaut, XI).
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202 (45-46).