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Wiers (Péruwelz), Henegouwen


Le pont et la rue du Tordoir (Photo Raymond Bulion)
Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Tordoir du Coulombier
Moulin du Coulombier

Ligging
Rue du Tordoir
7608 Wiers (Péruwelz)

Pont de Tordoir
Grosmont
Werquesies
sur la Verne de Bury


toon op kaart
Type
Watermolen
Functie
Oliemolen
Gebouwd
voor 1239 / voor 1473
Verdwenen
ca. 1630, oorlog
Beschrijving / geschiedenis

La première mention du tordoir du Coulombier date de 1239. En octobre 1239, Hugues, seigneur d'Epinoy et d'Antoing, cède à l'église Saint-Nicolas des Près, à charge d'un cens annuel de trois deniers, neufs quartiers de prés situés à Wiers, en aval du moulin de Coulembiers (1).
On retrouve ensuite la mention de ce tordoir dès le XVème siècle. Ainsi, en 1473, Jehan de Fernet est cité comme tordeur au tordoir du Coulombier à Werquesies (2). Ce tordoir gisait à Grosmont, terre de la baronnie d'Antoing, à proximité du pont du Tordoir et de la rue du Tordoir. Au XVIème siècle, le tordoir du Coulombier est encore exploité.
Ainsi, le 12 mai 1544, le Coulombier est cité comme tenant à la ruelle des près d'Antoing, au chemin qui mène à Rollers et le 24 décembre 1590, on cite la cousture dessous le mont de Grosmont vers le tordoir du Coulombier tenant à la chapelle de la Magdeleine. Le 9 avril 1654, on cite les champs de dessous le mont vers le Coulombier. En 1561, le tordoir du Coulombier est le seul tordoir situé dans la paroisse de Wiers, mais il y avait aussi le tordoir de Fernet, situé à proximité sur la terre de Roucourt.

Après Jehan de Fernet XVème siècle, nous connaissons le nom d'autres exploitants du tordoir. Ainsi Adrien de Flamecourt, est le seul tordeur repris à Wiers dans le dénombrement de 1561. Il est encore cité le 22 novembre 1572 comme tordeur et latteur à Wiers. La famille de Flamecourt semble originaire de la région de Ath car on cite en 1561, Martin de Flamecourt héritier du tordoir de Tongre-Notre-Dame et Guillaume Flamecourt tordeur à Meslin 1'Evêque.

Par la suite, nous connaissons Jacques de Flamecourt, qui fut lui aussi tordeur au tordoir du Coulombier à Wiers (cité comme tordeur le 22 novembre 1572 à Grosmont, le 5 mai 1576 à Wiers et le 29 septembre 1584 au Coulombier,) époux de Yolente Leclercq (fille de Vinchent et de Marie de Maulde ).
Par après, le tordoir est exploité par Loys Degaige, mosnier à Wiers, et époux de Bastienne Desplu. Il est cité à Wiers le 12 janvier 1586, le 10 juillet 1590, le 24 février 1595, le 12 février 1609 et 1e 17 novembre 1616, et il décède avant le 16 mai 1617.

Le 20 avril 1605, le tordoir du Coulombier est vendu par Jehan Locquifier, hostelain demeurant en la maison et hostellerie de 1a Fontaine d'Or, époux de Martine du Broecq, à Jehan Bayart bourgeois et marchand à Valenciennes pour la somme de 1.200 Livres. Il avait été acheté le 19 janvier 1604 par Jehan Locquifier à son beau-frère, Jehan du Broecq, alors âgé de 24 ans. A cette occasion, nous avons une description du tordoir du Coulombier. «Un héritage d'une maison, chambres, estables et huisines de Tordoir, qu'on dict du Coulombier jardin, pourpris, pastures, cingles, aulnois et héritaige tout d'un comprendement, contenant environ 4 bonniers et demy (environ 5,77 ha) ainsi que le lieu se contient, gisant à Grosmont, tenant au Bielz de la ville, aux champs des Rieux de Frasnes, haboutant au Maret dudit Grosmont, aux pretz de Verquesies et par en bas à la pasture Platteau.»

On trouve encore d'autres mentions du tordoir dans des actes du 26 juin 1607, du 26 mai 1617 et du 15 janvier 1619. Le tordoir était muni d'écluses destinées à retenir l'eau. Ces écluses sont citées dans des actes du 28 juillet 1594 et du 7 novembre 1614. On y trouvait aussi un vivier cité le 1er février 1627 (moulin de Wiers, près du vivier). A proximité, on cite le champ du Tordoir, tenant au rieu de l'Escluzelle.
Pour y accéder, on pouvait prendre une piésente menant de la Lottière au tordoir (citée le 26 juin 1607 et le 20 septembre 1657). Un autre chemin menait de Rengies au tordoir (cité le 28 juillet 1594 et 15 janvier 1619). Un chemin était appelé la voye du Tordoir (cité le 26 mai 1617), ou encore le chemin du Tordoir (cité le 30 septembre 1593, 8 octobre 1643 et le 19 août 1659). On cite le 8 novembre 1588 la voie menant au tordoir (passant par le rieu de Fresnes).

(1) WAUTERS A., " Chartes et diplômes imprimés, Tome VII, p. 726, 1866, Bruxelles.
(2) DEFERNEZ Alain, Histoire de la famille de Fernez , étude non publiée, recensement de 1561
RENARI) Jules, Greffe scabinal de Wiers, bibliothèque de Wiers, actes 57, 58, 224, 236, 245, 263, 270, 329, 339, 371, 385, 396, 433, 443, 495, 535, 538, 547.

Alain DEFERNEZ

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Le moulin de Colombier ou de Coulembiers (lieu-dit), à Werquesies, était un moulin à huile ou tordoir. Gisant à Grosmont, à la rue du Tordoir, à proximité du pont de Tordoir.
Le moulin était mis en mouvement par les eaux de la Verne de Bury.

Le seigneur de Biez, à Wiers, possédait le moulin à eau à farine et le tordoir à Wiers.

En octobre 1239, Hugues, seigneur d'Espinoy et d'Antoing, donne à l'abbaye de Saint-Nicolas des Prés, pour trois deniers de cens, neuf quartiers de prairies, "Ki gist dessous le "moulin de Coulembiers",en le poesté de Wieres".

Mentionné en 1473.

Décrit en 1605-1605: "un héritage d'une maison, chambres, estables et huisines de tordoir, qu'on dict du Coulembier, jardin, pourpris, pastures, cingles, aulnois et héritaige tout d'un comprendement, contenant environ 4 bonniers et demy".

Le vivier se trouvait "près de la deschente de l'eau et bachenaige du tordoir du Coulembier" (1627).

Démoli vers 1630.

Le lieu-dit "Pont du Tordoir, à la rue du Tordoir est manifestement à mettre en rapport avec le moulin à huile. La canalisation du ruisseau de la Verne de Bury, en amont de la rue du Tordoir, est peut-être le résultat d'un aménagment destiné à donner de la hauteur à la chute d'eau et pourrait garder la trace d'une dérivation. Une ferme est située au point de rencontre de la rivière et de la rue du Tordoir. Elle est placée comme le serait un moulin au point d'aboutissement d'une dérivation. Aucune trace matérielle ne permet toutefois de garantir cette identification.

Alain DEFERNEZ, Ph. RUDEWIEZ & Gérard BAVAY

Literatuur

A. Wauters, "Chartes et diplômes imprimés", Tome VII, p. 726, 1866, Bruxelles.
Alain Defernez, "Histoire de la famille de Fernez , étude non publiée, recensement de 1561 .
Jules Renard, "Greffe scabinal de Wiers, bibliothèque de Wiers, actes 57, 58, 224, 236, 245, 263, 270, 329, 339, 371, 385, 396, 433, 443, 495, 535, 538, 547.
Vos, "Cartulaire de S. Medard", s.l., eth. de Tournai, t. XII, p. 218 (acte de 1239)
Annales du cercle archéologique de Mons, XXVII, p. 32, p. 45, note 3.
Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. Arrondissement de Tournai", Zulte, 1981.
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Ph. Rudewiez, "Moulins et Meuniers de Wiers", in: "Cercle d'histoire et d'archéologie des Deux Vernes", Wiers, n° 26, novembre 2004, p.11-18, ill.
J. Bourdon, "Meuniers à Wiers", in: "Cercle d'histoire et d'archéologie des Deux Vernes", Wiers, n°26, novembre 2004, p. 18-19.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 623.

Overige foto's

<p>Tordoir du Coulombier<br>Moulin du Coulombier</p>

Le pont et la rue du Tordoir (Photo Raymond Bulion)

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Laatst bijgewerkt: dinsdag 3 januari 2017

 

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