Molenzorg

Donceel, Luik


Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin banal
Moulin de Chestret

Ligging

4357 Donceel

sur l'Yerne


toon op kaart
Type
Onderslag watermolen
Functie
Korenmolen
Gebouwd
voor 1456
Beschrijving / geschiedenis

La seigneurie de Haneffe qui regroupait en un corps les localités de Haneffe, Donceel et Stier date vraisemblablement de la seconde moitié du XIIe Siècle. Jean de Haneffe déclare an 1327 que depuis des temps immémoriaux ses prédécesseurs ont tenu en franc alleu les villages de Haneffe, Donceel et de Stier. Harduémont et Ferrière sont cités avec les autres dépendances de la seigneurie à partir de 1611. Franc Alleu : bien héréditaire exempt de redevance, de tout prince ou seigneur et suivant les juristes du XVIIe S ne relevait que de Dieu seul. La terre franche de Haneffe était une des 32 baneresses du pays de Liège. Banneret : titre des seigneurs qui avaient assez de vassaux pour réunir au moins 50 hommes d’armes. Elle fut décorée du nom de baronnée (24 mai 1687). La baronnée de Haneffe fut livrée à des seigneurs étrangers pendant des décennies. Elle fut rendue à un gentilhomme du pays le 6 juillet 1781, Jean-Remi de Chestret, chevalier du Saint-Empire. Celui-ci racheta la moitié des seigneuries de Haneffe, Donceel, Stier et Harduémont. L’autre moitié appartenait alors à Gilles Lambert d’Othée de Limont (3/8e) et à Louis - Charles de Maillart(1/8e).

Ces trois propriétaires procédèrent le 28 juillet 1783, à un partage qui attribua aux deux derniers le château, la ferme et la brasserie franche de Haneffe; au chevalier de Chestret le moulin banal avec le reste des terres et prairies situés à Donceel.

Bijlagen

Le château de Chestret

En 1456, Godefrein de Donceel achète deux propriétés bordées par l’Yerne au centre du village, qui correspondent sans doute à l’emplacement du château actuel.

Au milieu du 17ème siècle, le château passe à la famille de Hemricourt. Après la mort de Jean-Louis Hilaire, chanoine de Saint-Jean à Liège, propriétaire de 1683 à 1724, son neveu Jean-Remi de Chestret hérite de ces biens. La famille de Chestret occupe encore le château.

Implanté au milieu du village, dans un beau parc, vaste ensemble composé d’un château et de deux exploitations agricoles s’articulant autour d’une cour triangulaire plantée d’arbres. Formant l’aile ouest, gentilhommière de la fin 17ème siècle, début 18ème siècle, remaniée aux siècles suivants, en briques calcaires. Edifié sur un soubassement de grand appareil percé de trois jours de cave, bâtiment de deux niveaux et demi de neuf travées. Précédée d’un perron de deux degrés à bords ourlés, porte à linteau intradossé sur montants monolithes. Baies à linteau droit, jadis à croisée.

Sous les combles, baies jadis à meneau, au linteau droit prolongé par un bandeau calcaire sous bouts d’entraits. Deux baies rectangulaires à chaque extrémité. Bâtière d’ardoise à croupe à retraite et à égout retroussé, piquée d’un épi de faîtage et d’une girouette. Bandeau continu sous corniche. Flanquée d’une annexe vitrée de style néo-classique construite en 1910 par l’architecte Edmond Jamar, façade arrière sur soubassement cimenté, de deux niveaux et demi de cinq travées.

Au 1er niveau, baie à linteau bombé à clé de la moitié du 18ème siècle, deux baies jadis à croisée et une baie jadis à traverse. Combles éclairés par une petite baie rectangulaire et par trois baies à linteau bombé sous édicule à fronton triangulaire.

Insérée dans la maçonnerie, dalle calcaire frappée aux armoiries des de Chestret de Haneffe. Toiture interrompue par une tour d’un seul niveau éclairée par une baie rectangulaire.

Mur-pignon ouest, trace des écuries aujourd’hui disparues. Mur-pignon est, accolé d’un petit bâtiment en briques et calcaire de deux niveaux de deux travées. Porte à traverse au linteau intradossé à clé et aux piédroits harpés. 2ème niveau ouvert par deux baies à linteau droit. Façade arrière identique. A l’intérieur du château, de très belles cheminées dont une aux montants en grès, de style gothique. Salons richement décorés de magnifiques stucs, dont un au 1er étage attribué au stucateur Jacquet, et de toiles peintes du 18ème siècle. Très bel escalier à balustre de style Louis XV.

Attenante à la gentilhommière à l’ouest, première ferme des 17ème et 18ème siècle édifiée sur un soubassement partiellement assisé de moellons. Deux jours de cave protégés de barreaux en arête de poisson. Logis de deux niveaux de cinq travées de baies rectangulaires. Porte rectangulaire à baie d’imposte sur montants monolithes reposant sur dés et précédée de deux degrés rectangulaires à bords ourlés. Sous la même bâtière à croupettes, dépendances de deux niveaux de deux travées s’ouvrant par une porte charretière du 19ème siècle et surmontée d’une baie rectangulaire à barreaux. Traces d’un arvô muré au niveau du sol. Frise de gouttes sous bouts d’entraits du 18ème siècle. Mur-pignon ouest tronqué, portant la trace d’arcs de décharge et de jours d’aération. Mur-pignon sud percé de deux baies rectangulaires à barreaux et de deux jours de caves à linteau en bâtière dont un se terminant en congé. Façade à rue de deux niveaux de six travées de baies rectangulaires à barreaux. Accolée, tour cylindrique aveugle et légèrement talutée.

A l’extrémité gauche, petit arvô cintré à clé, sous lequel coule l’Yerne. Face à ce bâtiment ; côté parc, anciennes commodités sous toitures d’ardoise à pavillon à coyaux, piquée d’un épi de faîtage. Deux portes rectangulaires. Aile nord abritant d’une part le porche d’entrée à gauche, et d’autre part les granges et étables sous fenil à droite. Porche d’entrée extérieur en anse de panier sur montants chaînés et protégés de chasse-roue. Face ouest renforcée de trois puissants contreforts.

Côté cour, arc en anse de panier clavé sous baie à meneau. Au-dessus, aire d’envol d’un ancien colombier. Bâtière d’ardoises à croupes et à coyaux piquée d’un épi de faîtage. Sur soubassement biseauté en moellons de grès et silex, granges et étables sous fenil. Granges ouvertes par trois portes charretières dont une cintrée sur harpes chanfreinées et terminées en congé, peut-être du début du 17ème siècle. Quelques percements récents. Etables sous fenil, transformées en habitations. Percements du 19ème siècle. Porte au linteau écorné à clé passante du 18ème siècle. Angle nord-ouest cantonné de quelques assises de besaces. Arrière percé d’oculi et de jours d’aération. Bâtière en S Aile est abritant le porche d’entrée, le logis et les étables de la 2ème ferme. Logis de deux niveaux de cinq travées. Soubassement percé de trois jours de cave. Porte à baie d’imposte reposant sur montants chaînés. Baies du 1er niveau jadis à croisée sur montants harpés, agrandies. Dans son prolongement droit, porte charretière récente. Mur-pignon sud percé d’une baie rectangulaire protégée d’un garde-corps du 19ème siècle. Façade arrière de deux niveaux de quatre travées. Baies jadis à croisée sur montants harpés. Porche d’entrée en arc en anse de panier, doublé d’un rouleau de briques et surmonté d’une baie à croisée partiellement murée. Etables s’ouvrant par deux portes jumelées à linteau droit doublé d’un rouleau de briques sur montants chaînés. Trois baies à linteau droit sur montants chaînés dont un à meneau. Façade arrière percée de baies à croisée. Bâtière de tuiles. Le château est toujours habité par la famille de Chestret à l’heure actuelle et la famille de Chestret s’est partagé le mayorat de la commune de Donceel pendant près de 100 ans.

Literatuur

Michel Hubin, "Brèves Liège. Trente-huit monuments à l'IPW", Le Soir, 09.05.2001. «Patrimoine monumental de la Belgique - Wallonie - Arrondissement de Waremme», tomes 18/1 et 18/2, Liège, Pierre Mardaga, 1994. Chantal Genin, "Le domaine de Donceel, notre patrimoine commun", in: Pago Hesbanio (Cercle géohistorique de la Hesbaye liégeoise), n° 1, jan. 2005.
Elisée Legros, "Le moulin de Donceel", in: Pago Hesbanio (Cercle géohistorique de la Hesbaye liégeoise), n° 20, dec. 2009.
Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
Henri Del Vaux de Fouron, "Dictionnaire géographique de la Province de Liège", Liège, Jeunehomme, 1841.
Charles Meerts, "Dictionnaire géographique et statistique du royaume de Belgique", Bruxelles, Vanderborght, 1845.
Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
Herman Holemans, "Enquète auprès des communes de la Province de Liège", 1984.
Lucien Simon, "Moulins de chez nous", Dison, Fondation Adolphe Hardy, 1992.

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Laatst bijgewerkt: zondag 1 januari 2017

 

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