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Pepinster, Luik


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Maka Heusse, Maka Heuse
Foulerie Angenot
Foulerie du Maka

Ligging

4860 Pepinster
toon op kaart
Type
Bovenslag watermolen
Functie
IJzergieterij
Gebouwd
1739
Verdwenen
1785, volmolen / na 1832, sloop
Beschrijving / geschiedenis

Le maka Heusse

Un maka ou martinet contient un ou plusieurs marteaux pouvant peser entre 100 et 400 kg., il pivote autour d’un axe et est soulevé par une roue à cames qui est en général en prise directe avec la roue hydraulique. La longueur du manche varie entre 2 et 4 mètres. Il peut frapper entre 30 et 60 coups à la minute suivant le type de maka. Un marteau lourd et lent est réservé à la formation de brames (cinglage). Un marteau léger et plus rapide est destiné à la fabrication d’outils, de diverses bandes de fer, notamment le fer platiné pour les canons de fusil (canons-platines).

Son constructeur, Jean Ernest Heusse est le fils légitime de Jean Ernest Heuse de Drolenval et d’Elisabeth Troupeu, il naquit le 30 juillet 1700 à Soiron. Il est issu d’une famille de métallurgistes, ses aïeuls exploitaient les usines de Goffontaine aux 16e et 17e siècles (1).

Après son mariage, le 4 septembre 1732 à Soiron, avec Jeanne Catherine AngenotT, fille de Pierre et de Marie Isabelle Delvaux, il quitta Drolenval et habita, probablement, chez son beau-père, locataire ou propriétaire de la maison de la foulerie du pont au crucifix.

Il profita vraisemblablement de l’expérience acquise par ses cousins Léonard et Bertrand Heuse, propriétaires des makas de Goffontaine et de Nessonvaux, pour construire son usine.

Demande du coup d’eau

6 août 1739, la cour de justice de Theux ratifie un acte passé le 9 novembre 1738 par devant le notaire Le Doux, en présence des témoins Antoine Maindroz et Jean Taskin, par lequel Jean Ernest Heusse reçoit le coup d’eau près du crucifix et de la folerie à draps, du sieur Alexandre Malherbe, amodiateur de son Altesse au marquisat de Frachimont, à condition de payer audit amodiateur le florin d’or du Rhin de cens dû à la table épiscopale de sadite altesse pour les ans de 1733 à 1738. Item pour les frais des déminements , 6 florins brabant et 8 patars et pour autres frais de ladite folerie 9 florins et 15 patars, qu’il s’est obligé par cette de payer d’an en an sous peine d’amende. Ainsi fait et passé à Theux en la maison de résidence dudit sieur Malherbe, bourgmestre régent dudit ban de Theux (2).

Achat du terrain

Il construisit son usine à côté du jardin de la foulerie construite en 1635 par Catherine Mathonet Le Corbezier, veuve de Collard Noël, et où habitait son beau-père, Pierre Angenot.

L’acte d’achat est passé devant le notaire Jean Philippe Pouhau le 16 mars 1739... Le sieur Walrand Malemesure a vendu, cédé et transporté au sieur Jean Ernest Heusse 5 verges de la prairie qu’il a et possède à Pépinster appelée la terre « es fond » joindant d’enhaut au jardin de la foulerie, d’embas à Lambert de Villers, devant au by et derrière au bois. A charge d’y construire bâtiment ou forge en un an. Ladite vendition et transport desdites 5 verges au moyen d’une somme de 38 florins brabant.

Ainsi fait et passé à Pepinster à la foulerie dans la maison de résidence du sieur Pierre Angeneau (beau-père de Jean Ernest) (3).

La construction d’une usine mue par deux roues hydrauliques demande des capitaux qu’il n’a peut-être pas bien évalués. Il contracta un emprunt et demanda à sa mère de renoncer à ses droits sur sa part d’héritage.

Soiron le 24 juillet 1739, la cour de justice ratifie un acte passé le 21 mai 1739 par devant le notaire Jean Philippe Pouhau, par lequel l’honnête Elisabeth Troupeu veuve de feu le sieur Jean Ernest Heusse renonce et résilie aux humiers et vicaries qu’elle a et peut avoir à la parte entière compétente au sieur Jean Ernest Heusse, son fils, aux maisons et biens dont elle est par la morte et trépas dudit sieur Jean Ernest son mari, usufruitière. Fait et passé à Drolenvaux dans la maison de résidence du sieur Théodore Troupeu, échevin dudit lieu (4).

Soiron le 29 mai 1739, la cour de justice ratifie un acte passé le 23 mai 1739 par devant le notaire François Mangay, par lequel Jean Ernest Heusse garantit sur tous ses biens: usine, bâtiments, by, coup d’eau près du crucifix, qu’il possède à Pepinster, item la quatrième part qu’il a dans les maisons et biens délaissés par feu Jean Ernest, son père; un emprunt de 1200 florins brabant qu’il contracte auprès des religieuses conceptionnistes de Verviers, contre une rente annuelle de 60 florins brabant qu’il devra payer au couvent des dites religieuses (5).

Description du maka

La convention du 13 décembre 1749 entre Nicolas de Presseu et Jean Ernest Heusse, nous permet de préciser le type de maka et d’en définir son usage commercial.

Par un acte passé devant le notaire François Pouhau le 13 décembre 1749 et ratifié le 10 octobre 1750 à 10 heures du matin devant la cour de justice de Theux, Nicolas de Presseux et Jean Ernest Heusseont déclaré d’avoir fait entre eux la convention suivante "... Nicolas de Presseux paiera un ouvrier pour travailler avec Jean Ernest au maka de celui-ci pour y battre du fer de toutes espèces, il fournira le charbon et le fer nécessaires à mesure du débit. L’entretien des allettes des deux roues du Maka, des tenailles, des cames, des pannes, des enclumes et marteaux sera à charge commune. L’entretien dudit maka et de tous ses autres hernaz et appendices sera à la charge dudit Heusse ..." (6).

La fabrication de fers de toutes espèces à l’aide de plusieurs marteaux signifie que nous sommes en présence de martinets à actions rapides et non d’un maka à lourd marteau pour le cinglage des loupes de fer. Le fait, qu’une partie de la famille Heuse soit spécialisée depuis longtemps dans la fabrication des fers à platine pour canons de fusil, peut conforter cette thèse.

Parcours familial et commercial dramatique

Comme tous les maîtres d’usine, Jean Ernest Heuse passa par tous les aléas du marché, mais, il ne parviendra jamais à rembourser son emprunt du 23 mai 1739.

Dans les premières années, la production du maka semblait normale, il put se permettre en 1742 d’acheter à son beau-frère Jean Jacques Angenot, une pièce de terre appelée "Aux champs de Cornesse" pour 50 florins brabant. Le 4 janvier 1744 par devant le notaire Jean Louis Depresseux, Jean Ernest Heusse acheta une maison à Pepinster, une pièce de fond à Hodister de 600 verges petites et une prairie de 14 verges petites pour 800 florins brabant.

1746 fut probablement l’année charnière de sa vie, son épouse Jeanne Catherine Angenot meurt le 1 février, elle devait atteindre sa 38e année le 7 mai.
Il se retrouve seul pour gérer son maka et pour élever ses cinq enfants, âgés respectivement de 12, 10, 7, 4 et 2 ans.
Marie Elisabeth est née le 13 février 1734 à Theux.
Marie Isabelle le 7 mai 1736 à Theux.
Jeanne Catherine le 3 février 1739 à Ensival.
Jean Pierre Ernest le 25 novembre 1741 à Ensival.
Marie Thérèse le 5 janvier 1744 à Ensival.

Il a probablement été débordé par la tâche qu’il dut accomplir, mais il trouva un soutien provisoire par la convention du 13 décembre 1749 (voir, description du maka).

12 mars 1759, devant la cour de justice de Theux, Jean Ernest Heusse reconnaît devoir une somme de 106 florins brabant, 14 sous à Jean Jeunechamps, maître de forges, à raison de marchandises lui vendues et livrées à crédit. Ledit Heusse n’ayant point d’argent à la main pour payer ladite somme garantit une rente de 5 florins brabant 5 patars sur ses biens meubles et immeubles. Fait et passé par devant le notaire Delrée dans une place du maka dudit Heusse (7).

Rejoint par son fils Jean Pierre, il continua à gérer son maka jusque 1766, l’année de ses 66 ans, âge respectable pour cette époque compte tenu du métier qu’il exerçait. En été, la chaleur dans le maka devient insupportable, et quand la roue hydraulique s’ébranle entraînant les gros marteaux, le bruit est infernal. Avec deux marteaux agissant alternativement, la cadence peut atteindre 120 coups sur les enclumes par minute.

Il a épuisé toutes ses réserves, il ne parviendra plus à payer ses dettes, et le 11 décembre 1766 commence les procédures de bannissement. Bannissement par "comand" de tiers jours

11 décembre 1766, témoigna à nous mayeur et échevins de la cour de justice de Theux André Collette sergent ayant reçu 5 sous pour son exploit d’avoir allinstance de monsieur Jean Jacques Jeunechamps et de notre autorité commandé à Jean Ernest et Jean Pierre Heusse son fils que dans tiers jours privilégiés lors prochain qui sont expirés ils eussent à payer cinq florins six et demi sous brabant de rente escheu pour tous ans dont ils ne devront de quittance sous peine d’être bannis dire et proposer.

En outre et la même, témoigna Louis Barlaz nostre huissier d’avoir allinstance et d’autorité que dessus Heusseet fils crié bannis partant que point non obéis à nostre comand susdit (8).

Bannissement le 18 avril 1768, Jean Lacroix contre Jean Ernest Heusse en qualité de père et mambour de Jean Pierre. Louis Barlaz, sergent qui le témoigna pour le contraindre à lui remettre 160 livres de fer qu’il a mis en main dudit fils pour en faire des bandes de roues, sinon voir contre lui procéder à bannissement dire et proposer.

Bannissement le 18 avril 1768, Jean Philippe et Jean Baptiste de Limbourg contre Jean Ernest, pour faute de payement de 61 florins brabant, 16 sous et 2 liards à raison de fers lui vendus et livrés à crédit.

Saisine

19 août 1769, à la demande des religieuses conceptionistes de Verviers, la cour de justice de Theux entama la procédure de saisie du maka de Jean Ernest Heusse, pour faute de payement de 60 florins brabant de rente échu postérieurement au 31 mars 1767 (emprunt du 23 mai 1739) (9).

Petit comand

S’ensuit la série des petits "comands de loi privilégié", le 23 et 26 août puis le 20 septembre 1769, à Jean Ernest Heusse en vertu de saisine contre lui encourue, le 20, 23 et 25 octobre 1769, à Jean Pierre fils de Jean Ernest Heusse, locataire ou détenteur des biens d’icelui (10).

Grand comand et possession

9 décembre 1769, sommes nous la cour et justice de Theux, présents mayeur en ce cas Fraipont notre substitué greffier, échevins Dayeneux et Boniver ont comparu au village de Pepinster à la requête conduite du sieur prélocuteur Detroz faisant partie pour la dame abbesse et religieuses conceptionistes de Verviers au devant du maqua, maison, usine, appendices et appartenances dessaisis de la part des dames susdites contre Jean Ernest Heusse et son fils à effet de livrer la possession aux dites dames et ayant trouvé la porte ouverte et l’ayant trouvé évacué nous en avons livré la vraie réelle et actuelle possession par attouchement de la cheminée. la même, ledit Detroz nous à requis de faire la visite du susdit maqua, avons vu et remarqué qu’il n’y a ni marteaux ni enclumes ni autres outils.

Dans ledit maqua il y a une muraille le long du canal qui mérite réparation, une porte et une fenêtre de bois qui donnent sur le grand canal de nulle valeur de même que les trois vitres de glace toutes brisées (11).

Le maka n’existe plus, il aura vécu 30 ans, son constructeur Jean Ernest Heusse lui survivra jusqu’au 9 décembre 1778, il décéda à Theux à l’âge de 78 ans.

Vente du terrain et des bâtiments

Theux le 27 avril 1779, les dames abbesse et religieuses conceptionistes de Verviers désirent rendre (vendre en ce cas) héritablement sous forme de discussion au plus offrant et dernier enchérisseur un maka, maison, usineet dépendances situés au village de Pepinster tel que lesdites dames en portent vesture à titre de la saisine et de ses exécutions qu’elles ont fait faire de notre autorité contre Jean Ernest Heusse et consorts pour faute de payement de 60 florins brabant (12).

Après les publications d’usage aux messes paroissiales de Theux, la vente eut lieu le 27 avril 1779 à 11 heures du matin dans la salle «scabinale» des religieuses. Les terrains et bâtiments furent acquis par Jean François Orban.

La foulerie du lieu-dit "maka" 31 janvier 1785, devant moi Simon Collette, notaire, ont comparu le sieur Jean François Orban du village de Fays d’une part et Jean François Angenot maître foulon demeurant à la folerie M. Simonis en la Basse Crotte d’autre part. Les parties comparantes ont déclaré de construire une folerie sur un terrain et maisonnages appartenant audit Orban situés à Pepinster à la même place où il y a présentement un maka et forge. Le sieur Orban à apprécié et estimé sadite maison, terrain, roue, coursier, coup d’eau et tous les accessoires nécessaire à la construction de ladite folerie à 4700 florins brabant, et ledit sieur Angenot comptera une somme de 3900 florins brabant pour construire ladite folerie (13). 20 juin 1786, Jean François Angenot vend à son frère Mathieu, pour une somme de 5000 florins, sa moitié part indivise lui compétente dans la folerie de Pepinster, bâtiments et appendices y annexés, joignants à Jean Lambert Dupont et à la chapelle de Pepinster, avec tels droits de coup d’eau ou autres en suite des oeuvres arrivées devant la cour de Theux le 13 février 1635 (14).

Mathieu Angenot propriétaire de la foulerie 5 juillet 1786, Jean François Orban vend et transporte au sieur Mathieu Angenot la moitié part indivise lui compétente dans la foulerie de Pepinster, bâtiments et appendices y annexés et dans le by et coup d’eau de ladite foulerie joignant d’en bas au sieur Jean Lambert Dupont, derrière à un pré de la chapelle de Pepinster et devant au chemin, au prix de 5000 florins brabant (15).

Famille Hauzeur

30 mai 1801, Mathieu Angenot de Pepinster vend la foulerie à Pepinster à Ernest, Pierre et François Hauzeur, pour la somme de 13806 franc.

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Heuse, Heusse ou Heuze

Henry Heusse, capitaine et 6 fois bourgmestre de Verviers, (moulin à farine du Mousset), demi-frère de Gillis Heuse de Goffontaine, bourgmestre de Fraipont.
Jean Ernest Heuse édifia le maka de Pepinster.
Jean Antoine et Henry de Pepinster, fils de Nicolas Heuse et d’Anne Marguerite Cornet.

Le 20 mars 1790, la communauté de Theux voulant construire un pont au village de Pepinster, acheta un pré situé au dessus de la vanne du moulin Verdun à Jean Antoine Heuse, échevin de Pepinster et auteur des Heuse de la commune.

LE MAKA HEUZE EST TRANSFORMÉ EN FOULERIE

Famille Louis Gouvy

4 mars 1811 ... Les enfants d’Evrard Heuze et de Marie Dolne vendirent à Louis Gouvy, fabricant de draps, une usine à battre le fer pour le prix de 4740,7 francs (49).

Description de la foulerie

17 mars 1832 ... Le bâtiment est construit en pierres, couvert de tuiles, contenant 4 bacs à fouler et 2 lavoirs à l’ancienne mode activés alternativement par un tournant à augets de 12 pieds de diamètre sur 3 de large mû par le ruisseau de Vaux pour ½ environ avec l’usine à canons n° 319. Ce coup d’eau suffit dans les temps ordinaires pour faire mouvoir 2 ou 3 bacs et un lavoir, mais il diminue dans les sécheresses au point de faire chômer une forte partie de l’établissement (50).

Georges HEUSE

Notes

(1) Georges Heuse: « Les Heuse de Goffontaine », 1995 et "Anciennes zones industrielles du Pays de Liège", 2000; Cercle historique de Fléron. www. spahistoire.info
(2) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 124, p. 128
(3) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 124, p. 129
(4) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Soiron", vol. 56, p. 255
(5) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Soiron", vol. 56, p. 242.
(6) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 127, p. 264
(7) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 130, p. 238
(8) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 265, p. 322
(9) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 330, p. 67v
(10) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 330, p. 71
(11) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 330, p. 82v
(12) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 138, p. 350
(13) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 142, p. 357
(14) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 143, p. 357
(15) Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 143, p. 366

A.E.L. Cour de justice de Verviers: (1) vol. 10, p. 146 (2) Cour féodale, Vol 38, 72v (3) vol. 10, p. 146

Chambre des Comptes de Liège: (13) vol. 80 p. 62 (53) vol. 29 (65) vol. 85, p. 140 (66) vol. 86, p. 159 (67) vol. 86, p. 174v

A.E.L. Cour de justice de Soiron: (24) vol. 56, p. 255 (25) vol. 56, p. 242

Literatuur

Archives
Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Theux", vol. 124, p. 128; vol. 124, p. 129; vol. 127, p. 264; vol. 130, p. 238; vol. 265, p. 322; vol. 330, p. 67v; vol. 330, p. 71; vol. 330, p. 82v; vol. 138, p. 350; vol. 142, p. 357; vol. 143, p. 357; vol. 143, p. 366.
Archives d'Etat à Liège, "Cour de justice de Soiron", vol. 56, p. 255; vol. 56, p. 242.

Ouvrages
Georges Heuse, "Historique des biefs, moulins, usines du 15e au 18e siècle", dans: "Anciennes zones industrielles au Pays de Liège (Vesdre)", 20 p.
Georges Heuse, "Les Heuse de Goffontaine", 1995.
Philippe Vander Maelen, "Dictionnaire géographique de la province de Liège", Bruxelles, 1831.
Henri Del Vaux de Fouron, "Dictionnaire géographique de la Province de Liège", Liège, Jeunehomme, 1841.
Charles Meerts, "Dictionnaire géographique et statistique du royaume de Belgique", Bruxelles, Vanderborght, 1845.
Hervé Hasquin e.a., "Commnunes de Belgique: dictionnaire d'histoire et de géographie administrative. Wallonie", 2 vol., Bruxelles, La Renaissance du livre, 1980-1983.
Herman Holemans, "Enquète auprès des communes de la Province de Liège", 1984.
Lucien Simon, "Moulins de chez nous", Dison, Fondation Adolphe Hardy, 1992, p. 175.
R.G., “Pepinster. Patro et guides au Moulin à la couleur”, L’Avenir, 18.12.2010.
Le moulin banal de Pepinster", in: Pepinster ma commune, (Pepinster, 1980), p. 95-102.
G. Cornet, "Pepinster et ses environs. Notice historique et guide touristique", s.l., 1950.
J. Meunier, "Le Val de la Hoëgne - Historique - Légendaire - Pittoresque", Verviers, 1929.

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Laatst bijgewerkt: woensdag 25 januari 2017

 

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