Molenzorg

Tilff (Esneux), Luik


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Vieux Moulin
Moulin banal - I
Poudrerie de Tilff

Ligging

4130 Tilff (Esneux)

sur le Fond du Moulin


toon op kaart
Type
Onderslag watermolen
Functie
Korenmolen, kruitmolen
Gebouwd
avant 1393
Beschrijving / geschiedenis

Le Vieux Moulin banal était un moulin à eau à fairne

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Mais avant tout, il importe de démêler, si possible, le passé des moulins de Tilff, eu égard au rôle essentiel joué par la famille de Presseux de Tilff qui fut en possession de la meunerie pendant deux siècles au moins.

VI. — LE VIEUX MOULIN

Parmi les droits concédés par le Chapitre de Saint-Lambert, seigneur de Tilff, figure de longue date, la meunerie banale. Tilff possédait sa constitution locale à savoir le "Record fait et ordonné par les Srs. eschevins delle ville de Tilve en l'an 1393 de touttes seigneuries que le Chapitre et les Seigneurs de Sainct Lambert ont à Tilve et ossy de tous drois que les masuyrs ont en la haulteur et justice dudit Tilve" (1).

Au sujet du moulin, ce record prévoit: "Item saulvent et wardent que les devantdits Srs doyent avoir son stau pour un mollin banal dedens la justice et une brassine, toutte ainsy par telle manière que les deseurdits masuyrs doyent mouldre par ban, par telle condition que le moulnier doit aller quérir le bleid à la  maison des masuyrs et relivrer à leur maison, par ainsy que le deseurdit moulnier doit avoir de vingt un polgnoul un... " (2)

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Ailleurs, le même record prévoit encore : « Item doyent avoir les Srs de Saint-Lambert en l'eawe » de Tilve ung stau d'unne venne devant le mollin de Tilve » et ne doit la dite venne monter ne forpasser l'anglée » dette thour de l'église... » (3)

Cette dernière clause est précisée pour fixer les droits de pêche des manants et ne nous intéresse que pour situer le vieux moulin sur la rive qui fait face à l'église. C'est en effet au-delà de l'eau que se trouvait le vieux moulin et nonobstant l'existence d'une venne coupant l'Ourthe à cet endroit, il semble que ce moulin était alimenté par le ruisseau qui se jette dans la rivière à cet endroit et qui vient de ce vallon appelé encore le Fond du Moulin.

Un relief du 24 mars 1673, concernant ces mêmes édifices transformés dès avant cette époque en poudrerie, précise qu'il s'agit d'"une usine à faire la poudre extant pardelà l'eau qui fut avant 1542 le vieu moulin de Tilff partenant lors à feu Collart de Presseux dit le Moulnier, by, viviers, jardins appendices et appartenances joindant de tous » côtés aux aisemences" (4).

1. — Les Presseux

Dès le début du XVIe siècle apparaît à Tilff Collar le Moulnier, premier du nom. C'est un Presseux venu, semblet-il, de la région de Sprimont, berceau de cette famille (5)

— 11 —

Collar le Moulnier paie le cens au chapitre pour l'assise du moulin dès 1512, 1514. Le cens dû est, dès cette époque, de 8 deniers fortis et demeurera tel jusqu'à la fin du 18e siècle. En 1520, il paie pour l'assise du moulin et un bonnier et pour « 6 journalz desoub Banheyd » (6).

Collar I le Moulnier était échevin de la cour de Tilff et mourut avant 1535. Père de plusieurs enfants, il semble qu'il se soit remarié vers la fin de sa vie. Le 15 octobre 1532 sont conclues au lieu dit Sur le Mont, à Tilff, les convenances de "Collar le Moulnier de Thilve et de Juwette vefve feu Wynan de Surlemont". Les époux font apport de leurs biens; si l'un d'eux meurt sans enfant né du mariage, les biens du prémourant retourneront à ses enfants "du premier mariage comme du deuxième" (Juwette était veuve de Johan de Preit et de Wynan de Surlemont). Aux convenances comparaissent Jacques le moulnier, fils de Collar, et son gendre Lambert, fils Henry Oudon (7).

Dès cette époque, les liens de famille et d'intérêts des Presseux et des Surlemont apparaissent fort mêlés, car à cette date du 15 octobre 1532 la même Juette donne en rendage à Collar le Moulnier sa part de la maison, moulin et usine où ledit Collard habite (8). Le 9 juin 1535, Collar I est mort et ses enfants règlent entre eux le sort de ses biens ; ce sont Jacques et Collar frères et Lambert, fils Henry Oudon, époux de Jehenne leur sœur. Ils font relief de six muids spelte héritables qu'ils ont "sur les maisons, mollin, by, jardins et uzine et assiese condist le mollin de Tilve", et généralement de tous biens du défunt à Tilff.

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Le même jour, Lambert cède à ses beauxfrères ses droits aux biens de Tilff "parmy la reportation faite par Jacques et Collar à son profit pardevant la justice de Sprimont" (9). Les deux frères continuent à tenir le moulin banal. Le 7 février 1539, un accord intervint entre eux: Jacques abandonne à Collar sa part des "maison, jardins, mollin appendices et appartenances condist de Tilve" et reçoit en échange trois bonniers de terre lige sur Cortil (10). Il ne semble pas cependant que cet abandon ait été définitif, car un cri du perron en date du 12 mai 1546 détermine les privilèges du moulin banal que « tient et possède Jacques le » Moulnier» (11).

Le 18 mai 1549, Jacques le Moulnier de Tilve "sy que possédant le mollin banal" fait valoir ses droits contre certains masuyrs (12). En cette même année 1549, le cens dû pour le nouveau moulin par Nicolas est "à présent paié par Jacques le Moulnier son frère" (13). Il semble que pendant cette période l'entreprise familiale ait été menée conjointement ou alternativement par les deux frères. Celui qui subsiste seul dans la suite est Collar II le Moulnier. C'est à son nom que demeure établi le cens de 8 deniers dû pour le vieux moulin. C'est lui qui, en 1542, transporte le moulin banal sur l'autre rive et qui édifie le nouveau moulin à l'extrémité est du Saulcy. Pour toute la fin du XVIe siècle, le sort de l'ancien moulin demeure obscur; rien ne permet de penser toutefois que les Presseux aient abandonné ces biens avant les partages qui vont se manifester à la fin du siècle.

2. - Les Cornet. Transformation en poudrerie

Comme nous l'avons vu, l'usine à poudre de Tilff se situe dans ces édifices qui furent le vieux moulin de Tilff et Mathieu Cornet en fait relief le 24 mars 1673, payant le cens des 8 deniers fortis (14).

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Il semble que cette transformation soit antérieure à ce relief et puisse se situer un demi-siècle plus tôt. Vers 1620, un autre Mathy Cornet, bourgeois de Liège, a aménagé une petite usine empiétant quelque peu sur le terrain de la communauté de Tilff.

Le 20 avril 1621, l'assemblée des manants délibère sur les offres faites par Cornet de dédommager la communauté par le paiement de 25 fl. bb. une fois ou la cession d'un terrain équivalent (15).

Les contestations ne prirent fin que beaucoup plus tard. Ce n'est que le 26 mars 1624 qu'un accord intervint entre les mambours de la communauté de Tilff et Jean fils feu Mathy Cornet, agissant pour lui et ses frères et sœurs. II est précisé ici que le travail entrepris par Mathieu Cornet consistait à "faire ériger une uzinne au desseur de celle qu'il at en ceste haulteur et sur le mesme by et rieux"(16).

Cet élément nous confirme la position de l'usine sur le ruisseau venant du Fond du Moulin. Mathieu Cornet, sans doute fils de Jean et petit-fils du premier Mathy Cornet, apparaît en possession du « mollin à poudre » pendant plus de vingt ans. Il paie le cens de 8 deniers fortis de 1673 à 1696 inclusivement. A ce moment apparaît une période de difficultés et le cens n'est plus payé pendant cinq ans (17).

3. — Les successeurs des Cornet

Pendant cinquante ans, nous allons trouver une série de saisies et de mutations successives. Dès 1701, Everard-François de Fraipont paie le cens, comme étant resaisi des biens de Mathieu Cornet. Le 12 décembre 1704, Marie-Charlotte de Harre, veuve du précédent, avait disposé en faveur de son fils Godefroid d'une "cour, maisons, jardins, etc..., nommée la pourrie à Tilff" (18).

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Le 21 mai 1705, la même dame de Fraipont avec ses fils Jean-Everard et Godefroid, donne en rendage à Nicolas Bernard Paquot, bourgeois de Liège "une court et les maisons ruinées, jardins, prairies, estangs, appendices et appartenances nommées les pourries et spatteries" moyennant une rente rédimible de 32 fl. 3 patars bb. Paquot s'oblige à "faire bâtir un bassinet pour y faire tourner une roue propre à une pourrie dans le dit fond, veoir qu'il se pourra servir de toutes vieilles murailles, même icelles démolir et miner pour avoir les pierres » propres à bâtir" (19).

Paquot paie le cens en 1705 mais son décès entraîne de nouvelles difficultés. La veuve de Bernard Paquot paie le cens en 1706 et 1707 puis se remarie à Jacques de Chapeau qui intervient pour s'acquitter de cette charge de 1708 à 1718. Pourtant, il ne semble pas que l'entreprise ait été prospère. Le 7 février 1719 sentant venir la catastrophe, Jacques de Chapeau, agissant comme parâtre des enfants Paquot, demande une Visitation de son usine par la cour de Tilff, pour détailler les nombreux travaux exécutés par lui : arbre, roue, chenaux, etc... (20).

Un nouveau créancier intervient et dès cette même année 1719, Jean de Sluse, marchand bourgeois de Liège apparaît comme "resaisi de l'usine à poudre" (21). Sluse paiera le cens de 1719 à 1725, puis sa veuve continuera de 1726 à 1732. La possession de l'usine passe en 1733 au Sr Cupers qui paie le cens pendant vingt ans jusqu'en 1752.

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A ce moment, le bien passe dans le patrimoine d'une famille qui prend de l'importance à Tilff, la famille Massin dont nous parlerons plus longuement à propos de sa demeure propre, l'actuelle Amirauté.
En fin 1754, Jacques Massin paie le cens des années 1753 et 1754 comme représentant le Sr Cupers. Il continuera dans la suite et le bien se retrouvera dans le patrimoine de son fils le greffier Jean-Jacques Massin. Lorsque le 6 décembre 1780, Jean-Jacques Massin, agissant pour lui et Jacques Massin son père, donne leurs biens en garantie à Jean-Ignace de Villenfagne, on voit figurer parmi ceux-ci "une maison avec jardin, prairie au-delà de l'eau appelée la pourerie joignant de trois côtés à l'aisance" (22).

C'est à la requête des représentants de ce Villenfagne que les biens de Jean-Jacques Massin furent vendus sur expropriation forcée. François Thiry, batelier à Tilff, obtint par adjudication du 28 décembre 1807 le lot comprenant: "une maison en lieu dit Poudreye, petit jardin devant détenu par Jean Simonis, prairie de 22 ares 233 miliares assez près de la maison" (23).

La liste des propriétaires dressée par le cadastre en 1834, le mentionne encore au même endroit (24).

— 16 —

4. — Le moulin de Paradis

Il est curieux de noter qu'au 19e siècle apparut un nouveau moulin à farine à l'emplacement et sur le même ruisseau qui actionnait le vieux moulin du XVIe siècle. Ce moulin se situe au lieu dit Paradis, sur l'autre rive du ruisseau à proximité du bien tenu par Thiry.

Nous y trouvons, dans la première moitié du XIXe siècle, la famille Boulanger. Laurent-Joseph Boulanger et son épouse Anne-Jeanne Simonis apparaissent à Tilff dès le début du siècle. Boulanger est né à Vaux-sous-Chèvremont le 13 mai 1780 et se fixe à Tilff où il se marie en 1805. Sa femme y est née le 11 mai 1776. Laurent-Joseph Boulanger apparaît comme meunier à Tilff et y exploite le moulin jusqu'à sa mort le 4 février 1856 (25).

En août et septembre de cette même année, les parts indivises du moulin de Paradis sont successivement rachetées à sa veuve et à ses enfants, par le chevalier Hubert-Antoine de Behr, habitant le château du Monceau à Méry et gros propriétaire à Tilff et aux environs. Nous retrouverons ce dernier comme acquéreur, à la même époque, de la maison du Plope. Lors des ventes de 1856, le bien est décrit: "Un moulin mû par un ruisseau dit Fond du Moulin, maison, forge, bâtiments, cour et jardins à Tilff, en lieu dit Paradis, Fond du Moulin" (26).

Lors de la vente des biens du chevalier de Behr, le 9 juin 1865, le moulin de Paradis est repris par les demoiselles Clément ses héritières, colicitantes. Il est précisé à ce moment que le moulin a été incendié en 1864 et l'on met en vente avec les bâtiments anciens et le moulin ruiné, une maison nouvellement construite en face (27). Cette propriété a conservé jusqu'à ce jour sa destination de moulin à farine. 

— 17 —

Il n'est pas impossible que ce moulin actuel soit établi à l'emplacement de l'ancien moulin de Tilff. Il faudrait supposer dans ce cas que les parcelles où il se situe maintenant auraient été démembrées de l'ancienne propriété des Presseux, lors des nombreuses mutations postérieures. Ce que nous savons de la poudrerie nous donne à penser cependant que l'ancien moulin à farine a été réellement transformé en poudrerie et qu'il se situe un peu plus bas que le moulin actuel.

S'il en est ainsi, l'origine du moulin actuel doit être cherchée ailleurs. Peut-être faut-il la trouver dans cette "maison appelée Paradis" que Jean fils de Jacques le Moulnier prit en rendage le 26 avril 1594 du seigneur de Colonster et que ce rameau des Presseux conserva longtemps (28). C'est, en tous cas, le ruisseau de ce fond bien qualifié de "Fond du Moulin", qui actionne le moulin actuel comme celui de 1500.

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Notes

(1) Texte du record. Archives de l'Etat à Liège, "Cour de Tilff", farde 69. Ce record est souvent reproduit par extraits, dans diverses délibérations de la Cour de Tilff, ou dans des attestations fournies à la demande de divers intéressés.
(2) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 9, f° 242 v°.
(3) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 8, f° 41.
(4) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 15, à la date.
(5) Lors du partage qui suivit son décès, sa fille reçut dans sa part des biens situés à Sprimont. Les Presseux de Tilff, dits parfois de Tilff tout court, portaient le blason Presseux: d'argent à trois losanges d'azur. CHEVALIER DE LIMBOURG, Armoriaux Liégeois, tome II, p. 196. Un fer aux armes de Noël Presseux de Tilff orne le manuscrit n° 1875, à l'Université de Liège.
(6) A. E. L., Cathédrale, Grande-Compterie, Cens seigneuriaux de Tilff, 1512, 1514, 1520.
(7) Le contrat fut produit le 5 juin 1535, sans doute a la suite du décès de Collar I, par Collar fils Collar le Moulnier. A. E. L., Convenances et testaments, 1534-1537, f° 155
(8) BORAUNS et SCHOOLMEESTERS, Cartulaire de Saint-Lambert, tome V, p. 306.
(9) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 2, f° 37.
(10) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 2, 98 v°.
(11) Cri du perron rappelé dans un acte du 11 août 1608. A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 8, f° 63.
(12) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 4, f° 14.
(13) A. E. L., Cathédrale, Grande complerie, cens et rentes, reg. 173.
(14) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 15, à la date.
(15) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 9, f° 129.
(16) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 10, f° 9.
(17) A. E. L., Cathédrale, Grande compterie, cens seigneuriaux de Tiiff. C'est de ces mêmes registres que nous avons tiré les mentions de paiement-de cens pour les possesseurs subséquents.
(18) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 18, f° 102 v°.
(19) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 18, f° 124.
(20) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 18, f° 188.
(21) L'état des frais exposés dans cette procédure menée par Jean de Sluses contre Jacques de Chapeau est dressé le 30 septembre 1719. A. E. L., Cour de Tilff, liasse 67.
(22) A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 22, f° 1.
(23) A. E. L., Archives de la Conservation des Hypothèques, reg. 55, n° 7.

(24) Archives de l'administration du Cadastre de Liège. Tableau indicatif des propriétaires... Commune de Tilff. Ce tableau fut dressé en 1834. François Thiry y apparaît propriétaire des parcelles nos 44 et 47 au lieu dit "Al Venne", et des parcelles, 55, 56, 57, 58 au lieu dit "Pourrée". Une maison voisine, au bord de la rivière appartient à ce moment à Lambert Dawance, batelier. En 1856, habitaient là un autre Lambert Dawance, aussi batelier et fils du premier, son épouse Claire Gounion de Saint-Léger, et deux frères de celle-ci. Ces derniers étaient les trois enfants d'Adrien Gounion de Saint-Léger, avocat, ancien greffier, qui vint s'établir à Tilff, rue Vinàve, 83, en 1838. Sa femme, Adèle de Bassompierre, fille de l'imprimeur de ce nom, est décédée à Tilff le 25 mars 1849.

(25) TILFF, Population, relevé de 1846.

(26) A. E. L., Archives de la Conservation des Hypothèques, reg. 1061, n° 93. Parcelles cadastrées : section A, 5086, 5094, 510è.

(27) La maison nouvelle fut cadastrée sous le n° 510 A. A. E. L., Archives de la Conservation des Hypothèques, reg. 1341, n° 5, littera P.

(28) En 1592 et 1593, Jean fils Jacques le Moulnier reprit à ses cohéritiers certains biens provenant de son aïeul, Collar le Moulnier et situés sur la rive gauche de l'Ourthe, «sous le Banheid, etc... ».
Le 26 avril 1594, Guillaume de Horion, seigneur de Colonster, lui donna en rendage "une maison, jardin, cortil, appendices et appartenances commu» nément appelée Paradis" et le même jour aussi, un pré au lieu dit « Le grand encloz », sous le Banheid. A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 7, f° 3 H, 39, 43, 59 v°, 60 et 61.
Le 16 février 1610, le même Jean fils Jacques le Moulnier donne en gage la cour dite « Maison de Paradis ». A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, 8, f° 94 v°.
Le 7 mai 1633, est cité Jacques fils Jean Jacques de Paradis, âgé de 29 ans.
Le 7 octobre 1641, Gilet Mathonet, Clément fils feu Jamin delle Vigne et Willem Bodechon, tous trois gendres de feu Jean Jacques de Paradis, font partage de la ferme de ce nom. A. E. L., Cour de Tilff, œuvres, II, fos 19 et 202 v°.

Pierre HANGUET

Literatuur

Archives

Archives de l'Etat à Liège, "Cour de Tilff", farde 69 (record de 1393)
Georges Thiriard, "Tilff-sur-Ourthe. Monographie de l'origine à la fin de l'Ancien Régime suivie d'un glossaire toponymique", Bomal sur Ourthe, Editions Jean Petitpas, 1976, 284 p.
Pierre Hanquet, "Anciennes demeures à Tilff", Chroniques archéologique du Pays de Liège, 46e année, n° 1, janvier-mars 1955, p. 5-43.

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Laatst bijgewerkt: zondag 29 januari 2017

 

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