Moulin à scier le marbre sur l'Orneau vers 1830.

Philippe Vandermaelen décrit dans son "Dictionnaire géographique de la province de Namur" (1832) le marbre noir de Bossière: "Ce territoire est traversé par une bande calcaire dans laquelle on remarque plusieurs bancs de marbre noir, connu sous le nom de "marbre de Golzinne". Trois carrières ont été ouvertes, à de petites distances les unes des autres. La seule qui soit aujourd'hui en activité, est située entre les deux autres, près du château de M. le vicomte Desmaret de Biesmes, qui en est le propriétaire.
Les bancs exploités sont au nombre de quatre, dont le premier a 27 centimètres de puissance, le second 22, le troisième 11 et le quatrième 19.
Le marbre n'offre généralement pas une couleur aussi foncée que celui de Namur, ni la même résistence à d'action de la gelée et de la chaleur, mais il est exempt de ces veines et taches blanches que l'on trouve en grande abondance dans celui-ci; aussi la préfère-t-on, pour tous les ouvrages où l'on peut éviter les excès du chaux et froid".

Ph. VANDERMAELEN

Puits d'extraction du marbre noir. Ce marbre  convient pour la décoration d'intérieur; en extérieur il se dégrade et blanchit. La couche de marbre exploitable se situe entre 65 et 70m. Le marbre noir de Mazy est connu dans le monde entier, nous en retrouvons dans de nombreuses cathédrales.

Philippe Vandermaelen, "Dictionnaire géographique de la province de Namur", Bruxelles, Établissement géographique, 1832, p. 36-37.
Jacques Brassinne de La Buissière, "L'histoire du village de Bossière", 2007, 32 p. (Mémoire de Bossière, Fonds d'Histoire locale, fasc. 4).