Molenzorg

Wépion (Namur), Namen


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Fourneau de Wépion

Ligging

5100 Wépion (Namur)

sur le Marlagne


toon op kaart
Type
Bovenslag watermolen
Gebouwd
ca. 1550 / 1767
Verdwenen
1848
Beschrijving / geschiedenis

Jean-Louis Javaux, "Contrats pour la construction de bâtiments "industriels" en Namurois sous l'Ancien Régime" (avec: "Bâtiment de la «machine hidrolique» du fourneau de Wépion (1767)"), in: La Guetteur wallon, 70, 1994, n° 2, p. 52-65 (58-62).

Le Namurois était pays de fer sous l'ancien Régime. La matière première était là en abondance, l'oligiste, la limonite, la marcassite ou la pyrite-principaux minerais de fermais aussi le bois carbonisé par les fauldeurs, combustible indispen sable à la fonte. L'eau enfin, capricieuse à souhait, apportait la force motrice nécessaire à toutes les étapes d'une longue transformation: elle actionnait les marteaux-pilons qui broient le minerai ipocard), ainsi que les soufflets des fourneaux qui produisent la fonte et des affineries qui transforment la fonte en fer, selon la méthode dite wallonne; elle mettait en branle les énormes marteaux {maka) des forges et les cylindres des fenderies. D'où la présence parfois de véritable batteries de forges, fourneaux, affineries, tréfileries ... le long de certains cours d'eau, le Samson, le Bocq ou la Molignée notamment, pour ne citer que les plus importants (20).

C'est vers le milieu du XVIe siècle qu'un fourneau fut établi sur le petit ruisseau de Marlagne, à Wépion. Il resta en activité, avec toutefois quelques périodes de ralentissement, voire d'arrêt, jusqu'en 1848, date de sa fermeture définitive (21).

Le 7 juin 1764, Marie-Thérèse Bivort, veuve de François-Joseph Renson qui avait acheté le fourneau en 1740, le revend à Marie-Thérèse Muniez, veuve de Pierre-François Rasquin, bourgmestre de Namur. L'acte de vente établi par le notaire Mathieu-Joseph Gilson, de Namur, précise rigoureusement tous les détails de la transaction: fourneau, forges, affineries, «maka», hangars à charbon, maisons, jardins, bois, prairies et étangs de Wépion, Burnot, Rivière et Samson, tout à la fois, sont cédés pour la somme rondelette de 31.000 florins. La vendeuse se réserve toutefois le droit d'utiliser le fourneau pour son propre usage jusqu'au 1er octobre. Le protocole règle minutieusement le problème du stock de charbon (houille), de bois de construction, de minerais, de gueuses de fonte, ainsi que la transmission des secrets de fabrication.

Le 2 octobre de la même année, le maître charpentier Henry Marlier, de Namur, et la maître maçon Jean Radu, d'Yvoir, procèdent à une expertise détaillée des installations du fourneau de Wépion. Des réparations sont urgentes et bien nécessaires aux digues des étangs de retenue, aux murs du bief qui amène l'eau sur la roue des soufflets du fourneau, ainsi qu'à certains murs de clôture ou de soutènement. Quant au fourneau proprement dit, les experts présument que sa chemise (revêtement intérieur) doit être en mauvais état, car il fonctionne sans interruption depuis quatre mois environ (22).

Le 21 mars 1767, soit 3 ans après l'achat du fourneau, Marie-Thérèse Muniez passe contrat avec Dieudonné-Joseph Gérard (1718-1813), maître maçon et gros entrepreneur namurois (23), pour la construction d'un bâtiment destiné à abriter «une machine hidrolique à chevaux». La construction projetée avoisine les 10,60 m de côté, pour 6,50 à 6,75 m de haut, sans comprendre le comble (4,40m). Les murs de 0,60 à 0,90 m d'épaisseur, sont réduits à 0,45m au centre afin de faciliter le passage du cheval tournant autour du manège. Une porte et une fenêtre ouvrent la bâtisse, qui comporte un angle coupé du côté du chemin.

D'autres travaux de maçonnerie sont également confiés à l'entrepreneur: -rehausser de 1,45m un puits existant, construit d'ailleurs par le même entrepreneur, où viendra s'approvisionner la pompe hydraulique; -construire un canal voûté, de 0,88 à 1,17m de section, entre le canal de fuite de la roue et le puits, afin d'alimenter ce dernier en eau; -rétablir un mur de soutènement de 2,35m de haut sur 2,95m de long à l'étang de retenue, à côté du bief; -placer deux bornes chasse-roues et élargir le chemin d'accès sur une distance de 5,90m.

Coût de l'opération: 400 florins, auxquels s'ajoutent 100 florins pour la menuiserie, la charpente et la couverture en tuiles, 12 florins pour les fers et clous et 12 autres florins pour établir une petite forge dans un bâtiment existant. L'entreprise de D.J. Gérard porte ainsi sur un total de 524 florins.

Toutes les indications techniques relatives à la machine proprement dite sont fournies par Robert Fastré, «machiniste» et maître ferronnier à Namur, qui avait été chargé par contrat passé la veille, soit le 20 mars, de sa conception, de sa construction et de son installation. Fastré s'engageait à réaliser toute la mécanique des pompes, avec des pièces métalliques et des buses qu'il s'activait à faire fabriquer. Antoine Gérard, maître charpentier spécialisé en moulins, était toutefois chargé d'exécuter le bâti en chêne de la machine, travail estimé à 58 florins 16 sous. La maîtresse de forges fournissait à ses frais tous les matériaux, bois et fers, ainsi que le combustible (charbon de terre), destiné au forgeage des buses sans doute. Coût de l'engin: 355 florins 16 sous, bâti en charpente compris. Si on y ajoute le prix du bâtiment (524 florins), la dépense totale se monte ainsi à 879 florins et demi.

Mais au fait, à quoi exactement cette «machine hidrolique» était-elle desti née?. Le contrat de Fastré précise qu'il s'agit de récupérer dans un puisard l'eau qui a déjà actionné la roue du fourneau (24), de la pomper et de la ré-injecter dans le canal qui conduit l'eau sur la roue (bief)- II s'agit ni plus ni moins de soutenir artificiel lement le débit défaillant du ruisseau de Marlagne. Car l'approvisionnement en eau de la roue du fourneau avait toujours posé un réel problème, surtout depuis qu'en 1618-1619 les carmes étaient venus s'installer au «saint désert» de la Marlagne et qu'ils s'étaient appropriés l'eau d'un petit affluent du ruisseau du même nom, qui ne drainait qu'un bien maigre bassin. En 1739 déjà, François-Joseph Renson avait eu recours aux services de Georges Fonder, «ingénieur» à Vedrin, pour construire une «machine» au fourneau de Wépion, machine dont on ne connaît malheureuse ment rien (25). Le procédé a-t-il réellement augmenté les performances du fourneau et assuré ainsi une plus grande rentabilité? l'histoire ne le dit pas. Mais il a certainement permis d'enrichir l'expérience de ses détenteurs dans le domaine de l'exhaure, puisque dans les années 1780, la demoiselle Renson, alors propriétaire, se lançait dans la fabrication ... de pompes à feu!

20.03.1767: contrat pour la construction et l'installation d'une «-machine à chevaux pour élever l'eau» au fourneau de Wépion.

Cejourd'huy 20 mars 1767, par-devant moy notaire sousigné, présents les témoins embas dénommés, comparut personnellement Robert Fastré, bourgeois maître feronnier en cette ville et y résident, lequel nous a déclaré de s'estre engagé comme il s'engage et convient par cette avec la demoiselle la veuve du bourguemaître Rasquin, maîtresse de forges en cette province, de construire une machine à chevaux pour élever l'eau d'un puits déjà construit derrière son fourneau de Wépion, pour conduire lesdittes eaux dans le petit canal qui tombe sur la roue dudit fourneau, afin de tâcher que laditte roue puisse toujours tourner et faire ses fonctions et par là continuer les fontes sans interruption, et c'est parmy et au moyen d'une somme de cent vingt-sept écus de huit escalins chaque, qui seront payez par laditte veuve Rasquin, cy présente et acceptante, audit comparant qui se charge de faire faire la charpente des rouages et arbre de laditte machine par Antoine Gérard, maître charpentier, à ses fraix, sauf que laditte acceptante devra fournir tous les fers au choix dudit comparant, comme aussi tous les bois nécessairs à laditte machine et même tous les charbons de terre. S'engageant au surplus ledit comparant de faire et de construire toutte la feronnerie et monter les pompes et diriger entièrement toutte la machine et la perfectionner à pouvoir faire ses fonctions propres à faire tourner le moulin dudit fourncau (26) et en cas cette machine ne réussit pas, ledit comparant ne pourra exiger la somme que dessus pour sa main-d'oeuvre, sauf qu'audit cas laditte acceptante payera audit Antoine Gérard vingt-un escus pour les ouvrages qu'il aura fait pour laditte machine. Quant aux buses de fer coulé, ledit comparant s'oblige de les faire faire à son gré et lesquelles luy seront payées suivant l'état qu'il les aura payé, les forage desquelles buses seront à charge dudit comparant. Promettant les parties de maintenir et accomplir la présente convention sous obligations de leur personnes et biens informa. Et pour le prémis opérer et réaliser, même reconnoître au besoin par condemnation volontaire non surrannable par-devant touttes cours qu'il appartien dra, sont comis tous porteurs de cette ou de son double autentique, auxquels etc., promettant etc., obligeant etc. Etant convenu que ledit comparant devra travailler incessanment à ladite machinne pour être achevée le plutôt possible. Ainsy fait et passé à Namur les jour, mois et an que dessus, en présence de maître Jean-Joseph Lambert, prêtre, et de Dieudonné-Joseph Gérard, bourgeois maître masson y résident, témoins, étant les parties à moy notaire bien connues.

(s) Robert Fastré La veuve Rasquin J.J. Lambert D.J. Gérard M.J. Gilson notaire 1767

Archives d'Etat à Namur, Protocoles notariaux, n° 3341 (notaire Mathieu-Joseph Gilson, à Namur).

21.03.1767: convention pour la construction du bâtiment destiné à abriter la machine hydraulique du fourneau de Wépion.

Cejourd'huy 21 mars 1767, par-devant moy notaire sousigné, présens les témoins embas dénommés, comparut personnellement Dieudonné-Joseph Gérard, maître masson et entrepreneur en cette ville, lequel nous a déclaré d'avoir entrepris et convenu comme il fait par cette avec la demoiselle Marie-Théresse Muniez, maîtresse de forges en cette ditte ville, veuve de Pierre-François Rasquin, vivant bourguemaître d'icelle, ci-présente et le sous-écrit acceptante, de faire et construire un bâtiment dans lequel laditte acceptante entend de faire construire une machine hidrolique à chevaux à pouvoir élever les eaux hors d'un puit déjà enfoncé et existant dans un petit jardin dépendant du fourneau de Wépion, derrière le bien appartenant présentement à Nicolas Leroux et fait par ledit comparant, lequel bâtiment devra avoir trente pieds dans oeuvre en quarure (27) et les murailles de trois pieds (28) d'épaisseur dans toutte la circonférence dudit bâtiment, les fondations duquel devront être de trois ou quatre pieds de profondeur. Et au-dessus desdites fondations, ledit comparant élèvera lesdites murailles de trois pieds d'épaisseur, de la hauteur de douze à treize pieds, et le reste, qui sera de dix pieds sous les soumiers (29), sera de deux pieds d'épaisseur et un pied et demi dans le milieu, pour gagner un pied pour le tour du cheval. Ledit comparant fera un coin coupé du côté du chemin pour le faciliter, et élèvera les peignons(30) de deux pieds moins un quart d'épaisseur et de quinze pieds de hauteur à la pointe, que l'on nomme excrois, et mettra une porterie00 et une grande fenêtre en pierre pour aller au balancier et mettra de même touttes les thuilles. Devra aussi ledit comparant faire un canal pour rendre les eaux du fourneau depuis la roue d'icelluy jusqu'audit puit construit pour la machine, lequel canal serat voûté en pierres et muraille de même, de façon qu'il soit en état de retenir les terres pour ne pas empêcher le passage desdites eaux, de la hauteur et largeur de trois à quatre pieds et qu'un homme puisse y entrer et travailler. Et livrera touttes les pierres et chaux nécessaires pour lesdits ouvrages et main-d' oeuvre, et outre ce fera une muraille de dix pieds de longueur et de huit pieds de hauteur du côté du faux rieu (32), en commenceant à l'anglée dudit bâtiment pour éviter et prévenir la chute des eaux des viviers. Serat ledit comparant tenu de faire nettoyer ledit puit et remettre la borne au chemin et en mettra une autre sur le coin coupé et devra élargir le chemin à côté gauche en sortant du fourneau pour aller vers les pères Carmes du désert, où se trouvent des grosses pierres ou rochers, à peu près de la longueur de vingt pieds et de la largeur d'environ huit pieds. Si devra rehausser les murailles du puit de la hauteur de cinq pieds à l'entour, de l'épaisseur de deux pieds, pour porter avec sûreté le balancier et pour quoy lui sera payé douze florins, à tous lesquels ouvrages ledit comparant devra incessam ment travailler pour les avoir achevés le plutôt possible, pour ne pas apporter le moindre retard à l'érection de la susdite machine. Pour tous lesquels ouvrages que dessus, y compris une petite forge qu'il sera tenu de faire dans une petite chippe (33) à la désignation de Robert Fastré, il sera payé audit comparant par ladite acceptante la somme de quatre cent florins argent courant, sans comprendre les douze florins cy-devant mentionnés. Ledit comparant s'oblige outre ce de faire faire la charpente du toit du prédit bâtiment, si comme la jambe de force (34), mettre les chevirons(35), faire le balancier et mettre les pièces de bois dans les murailles pour y attacher tout ce qu'il faudra pour la machine, à la désignation de Robert Fastré, machiniste, et devra clouer les lattes pour mettre les thuilles, qui doivent se mettre par ledit comparant, et faire faire les deux portes et une fenêtre s'il en faut une, et cela pour le prix de cent florins; et pour tous les doux nécessairs à faire lesdits ouvrages, luy sera payé douze florins, le tout argent courant; convenu que tous les bois nécessaires seront livrés par laditte
acceptante. Promettant les parties de maintenir et accomplir le prémis sous obligation de leur personnes et biens informa. Et pour le prémis opérer et réaliser et même reconnoître par condemnation volontaire non surrannable par-devant touttes cours qu'il appartiendra, sont comis et constitué tous porteurs de cette ou de son double autentique, auxquels etc., promettant etc., obligeant etc. Ainsy fait et passé à Namur les jour, mois et an que dessus, en présence de maître Jean-Joseph Lambert, prêtre, et d'Antoine Scailliet, domestique à ladite veuve Rasquin, témoins, étant les parties à moy notaire bien connues.

(s) D.J. Gérard la veuve Rasquin J.J. Lambert • Antoine Scailliet M.J. Gilson notaire 1767

Ibid.

Jean-Louis JAVAUX

Notes

(20) Parmi l'énorme bibliographie sur la métallurgie pré-industrielle, on retiendra: A.M. BOGAERTDAMIN, L'industrie du fer du XVI" siècle à 1815 (Wallonie, art et histoire, n° 36), Paris-Gembloux, 1977; R. EVRARD, Forges anciennes, Liège, 1956; A. GILLARD, L'industrie du fer dans les localités du comté de Namur et l'Entre-Sambre-et-Meuse, de 1345 à 1600 (Collection histoire Pro Civitate, n° 29), Bruxelles, 1971; G. HANSOTTE, La métallurgie et le commerce international du fer dans les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, Bruxelles, 1967; R. LEBOUTE, La grosse forge wallonne (du XV au XVIIIe siècle), Liège, Musée de la vie wallonne, 1979.

(21) L'histoire de cet établissement est retracée par Ch. PHILIPPART, Le fourneau de Wépion, 1550-1848, dans Le Guetteur wallon, LVI, 1990, pp. 2-15.

(22) Tous les actes relatifs au fourneau de Wépion durant cette période, y compris ceux qui suivent, sont contenus dans les protocoles du notaire Mathieu-Joseph Gilson (A.E.N., Protocoles notariaux, nos 3340 et
3341).

(23) Sur cet entrepreneur, J.L. JAVAUX, L'église Notre-Dame de Sosoye (1764-1765), dans De la Meuse
à l'Ardenne, t. XII, 1991, pp. 18-22.

(24) Dans un fourneau, la roue actionne les soufflets qui apportent l'oxygène indispensable à la combustion
du minerai et à la décarburation partielle de la fonte.

(25) L'acte passé le 15.09.1739 devant le notaire H. Roquet, de Namur (A.E.N., Protocoles notariaux, n°
2343), se contente de signaler qu'il n'y avait jamais eu d'autre convention entre les parties que celle passée
précédemment entre elles, mais sans même en rappeler les termes!

(26) Barré dans le texte.

(27) En quarure: sur plan carré.

(28) Un pied = 29,47 cm.

(29) Soumier: sommier, poutre du plafond.

(30) Peignon: mur-pignon.

(31) Porterie: encadrement de porte en pierre de taille.

(32) Faux rieu (faux ruisseau): bief amenant l'eau à la roue.

(33) Chippe: hangar, halle à charbon de bois. (34) Jambe de force: dans le cas présent, désigne la ferme de charpente maîtresse, qui soutient la toiture entre
les deux pignons.

(35) Chevirons: pièces de charpente fixées aux pannes et sur lesquelles viennent se clouer les lattes qui
supportent la couverture, les tuiles en l'occurrence.

Literatuur

Jean-Louis JAVAUX, "Contrats pour la construction de bâtiments "industriels" en Namurois sous l'Ancien Régime" (avec: "Bâtiment de la «machine hidrolique» du fourneau de Wépion (1767)"), in: La Guetteur wallon, 70, 1994, n° 2, p. 52-65 (58-62).
A.M. BOGAERTDAMIN, L'industrie du fer du XVI" siècle à 1815 (Wallonie, art et histoire, n° 36), Paris-Gembloux, 1977.
R. EVRARD, Forges anciennes, Liège, 1956.
A. GILLARD, L'industrie du fer dans les localités du comté de Namur et l'Entre-Sambre-et-Meuse, de 1345 à 1600 (Collection histoire Pro Civitate, n° 29), Bruxelles, 1971.
G. HANSOTTE, La métallurgie et le commerce international du fer dans les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, Bruxelles, 1967.
R. LEBOUTE, La grosse forge wallonne (du XV au XVIIIe siècle), Liège, Musée de la vie wallonne, 1979.

Archives d'Etat à Namur, Protocoles notariaux, n° 3341 (notaire Mathieu-Joseph Gilson, à Namur: contrat pour la construction et l'installation d'une «-machine à chevaux pour élever l'eau» au fourneau de Wépion, 20.03.1767; convention pour la construction du bâtiment destiné à abriter la machine hydraulique du fourneau de Wépion, 21.03.1767).

Stuur uw teksten over deze molen  | 
Stuur uw foto's van deze molen
  
Laatst bijgewerkt: zaterdag 13 mei 2017

 

De inhoud van deze pagina's is niet printbaar.

zoek in database zoek op provincie Stuur een algemene e-mail over molens vorige pagina Home pagina Naar bestaande molens