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Silenrieux (Cerfontaine), Namen


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Forge de Féronval

Ligging
Féronval
5630 Silenrieux (Cerfontaine)

sur l'Eau d'Heure


toon op kaart
Type
Bovenslag watermolen
Functie
IJzergieterij
Beschrijving / geschiedenis

*  La fer à Silenrieux

Les minerais de fer sous forme de limonite qu’on trouvait à Silenrieux furent surtout exploités de la période celte au Moyen Âge. Par la suite, le minerai venait d’Yves, Moriamé, Jamioulx et Fraire ; mais on a encore extrait du minerai de fer à Silenrieux au 18ème siècle et au début du 19ème;; le 12 avril 1826, la commune autorise Mrs de Cartier et Dupont d’Ahérée d’extraire des mines de fer dans les bois de Seury ; en 1829, Mr de Robaulx a reçu une concession de mine de fer à Daussois, Vogenée et Silenrieux près de Seury.

En 1832, Vandermalen signale une mine de fer en exploitation avec 12 ouvriers à Silenrieux.

Par après, on n’entendit plus parler de mine de fer à Silenrieux.

Par contre, dans la 2ème moitié du 19ème siècle, on réexploite les scories ou les crayats de sarrasin (déchets à haute teneur en fer laissés par nos ancêtres sur place). Ce fut Eugène Riche de Thy qui fera les premières recherches et qui trouva les filons en 1856. Depuis, plusieurs personnes se sont proposées pour extraire les déchets de Battefer, Falemprise, Seury, Gérofalise, les Violettes et les Froidfonds afin de les revendre pour la métallurgie de Thy ou de Charleroi. Ces déchets donnaient une fonte excellente et accéléraient la marche du fourneau. Voici une idée des quantités recueillies par certains:

- à Falemprise: 196,945 mètres cubes
- à Battefer: 259,53 mètres cubes
- à Gérofalise: 294, 727 mètres cubes
- à Seury: 481, 089 mètres cubes
- aux Froidfonds: plus ou moins 400 mètres cubes

La recherche et l’exploitation de ces déchets se terminèrent en 1894.

* La forge de Féronval: présentation et historique

C’est vers 1640 qu’Albert de Ligne, dit d’Arenberg, prince de Barbençon décida d’établir un fourneau et une forge à Féronval (avant Perfondval). Il acheta des prairies à Silenrieux destinées à être converties en étang. Il demanda la construction d’un chemin allant du Try Paris à Féronval pour acheminer les minerais de fer. En compensation, l’accord du 8 mai 1641 prévoit que le prince de Barbençon prendra en charge une rente de 40 livres due par Silenrieux à Jeanne Meurant et que les bourgeois de Silenrieux pourront suivre la nasse du seigneur quand l’on pêchera au vivier.

Au niveau des installations, le prince fait construire à Féronval sur le quart du domaine (anciennement) de Silenrieux qu’il venait d’acquérir quelques années auparavant (voir partie politique) ; mais une partie de la forge fut construite sur le territoire actuel de Silenrieux ainsi que la chambre où logeaient les ouvriers et la moitié de la chippe où l’on met le charbon. 

 Plan géométrique des forges et fourneau de Féronval, avec leurs dépendances situés à Boussu-Lez-Walcourt, département du Nord, appartenant à Monsieur Simonis de Verviers 

A Emplacement, dépendances et dépôts des crasses provenant de la forge et du fourneau
B Bocards en activité
C Chippes ou bâtiment où l'on entrepose le charbon de bois
D Logement des forgerons
E Magasin où l'on entrepose le fer fabriqué
F Forges
G Bas-fourneau susceptible de réparation
H Haut-fourneau
J Magasin ou remise
KChippe pour les charbons
L Logement pour les facteurs
M Ecurie
N Forge pour réparation des ustensiles
O Jardin
P Chippe pour les charbons
Q Vanne de l'étang du fourneau
R Conduit souterrain conduisant l'eau au fourneau
Rbis Conduit venant de la roue du fourneau allant se décharger souterrainement au conduit V
S Conduit souterrain faisant rouler les 2 affineries
Sbis Conduit ou bassinage des 2 affineries
T Conduit souterrain desservant l'eau pour la chaufferie
V Conduit d'eau au bassinage de décharge de la forge et fourneau
W Conduit d'eau du bocard B à l'est de la forge
X Vanne de décharge de l'étang de la forge
X' Conduit desservant le bâtiment Z
Y Rivière "Eau d'Heure"
Z Vieux bâtiment en ruines, ayant servi jadis comme scierie de marbre
N°1 Vanne du conduit X
N°2 Vanne de décharge de l'étang au fourneau
N°3 Pont à l'étang du fourneau
N°4 Pont à l'étang de la forge
N°5 Vanne des conduits S et T

Le prince de Barbençon gardera la propriété jusqu’à la révolution française.

Au 18ème siècle, on compte 2 fourneaux et 2 forges.

Dans les années 1760, le fourneau ne fonctionne plus par manque de minerai de fer qui ne peut quitter le pays de Liège (voir conflit douanier).

C’est en 1771 que le prince de Liège autorise les fourneaux de Féronval à tirer les minerais nécessaires pour la fonte du pays de Liège en payant une taxe de 5 florins 4 sols en plus du 60ème denier pour chaque mine lavée de 8 pieds carrés sur 17 pouces de haut.

C’est à la fin du 18ème siècle qu’un des 2 fourneaux arrête toute activité. En 1785, la capacité d’une coulée oscille entre 1300 et 1500 livres et les coulées se font toutes les 15 heures.

Après la révolution française, on trouve Pierre de Paul de Maibe propriétaire de 2 affineries et d’un fourneau à Féronval. Le dernier fourneau fut arrêté au début du 19ème siècle sous la période hollandaise.

A la mort de Pierre de Paul de Maibe en 1823, son gendre Perpète Dupont d’Ahérée lui succéda à Féronval.

En 1831, il y avait toujours un haut fourneau en bois en inactivité et une forge avec 2 affineries qui occupait 56 ouvriers.

Le facteur (directeur) de la forge fut au début du 19ème siècle François Mathieu de Silenrieux.

En 1853, une platinerie fut adjointe à la forge jusqu’en 1884. Quant à la forge, elle sera transformée en fabrique de butoirs pour wagons de chemin de fer en 1882. Finalement, les bâtiments d’usine seront démolis en 1890.

Les exploitants furent Charles Le Rond de Vergnie du début jusque 1665; puis Pierre et Gérard Desmanet avec Michel Pochez en 1666; ensuite Charles Rowez de 1667; Jacques Jacquier en 1697, Philippe Renaud de Coulsore en 1714, Goulard de 1723 à 1763; Jean Jos Thomas de 1771 à 1787 au moins. 

Jean-Philippe BODY

Literatuur

Jean-Philippe Body, Silenrieux, Louvain-la-Neuve, 2004, 639 p.
Jean-Philippe Body, « En 1689, la bataille de Walcourt débute à Féronval », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2012
Jean-Philippe Body, « Anciennes photos et cartes postales de Silenrieux avant la construction des barrages », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2012
Jean-Philippe Body, « Les sites d'intérêts biologiques à Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,‎2012
Jean-Philippe Body, « L'évolution de la population à Silenrieux depuis le Moyen Age », chez l'auteur, Silenrieux,‎2011.
Jean-Philippe Body, « La métallurgie dans la vallée de l'Eau d'Heure à Silenrieux : 3 forges et fourneaux », chez l'auteur, Silenrieux,‎2005
Jean-Philippe Body, « Les noms de lieux-dits de Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2005
Jean-Philippe Body, « La paroisse de Silenrieux et son ancienne église », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2014
Jean-Philippe Body, « La révolution française à Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2007
Jean-Philippe Body, « La confiscation du territoire de Silenrieux par Louis 14 », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2012
Jean-Philippe Body, « Le quart du domaine seigneurial de Silenrieux se trouvait sur la rive gauche de l'Eau d'Heure (Badon) », chez l'auteur, Silenrieux,‎2014
Jean-Philippe Body, « Les faits divers du village : le crime du Ri jaune, la bande noire, la tentative d'assassinat de l'épouse du meunier », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2015
André Lépine, « L'entité de Cerfontaine (14) », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 173,‎ 2015
André Lépine, « Aux Sources de l’Eau d’Heure », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 30,‎ 1977, p. 163-204
André Lépine, « Un crime au Ri jaune », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 36,‎ 1981
André Lépine, « Silenrieux-Soumoy-Villers : PG & déportés 40-45 », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 112,‎1998
Arthur Balle, « Toponymie de Silenrieux », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 131, ‎2004
André Lépine, « L’état civil de Silenrieux au 19e s. », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 145,‎ 2002
André Lépine, « 1689. Bataille de Walcourt ou de Battefer, à Silenrieux ? », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 42a,‎ 2005
Joseph Gonze, « Les registres paroissiaux de Silenrieux 1635-1792 », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 135, ‎2003
Emmanuel Laurent, La Bande noire de l’entre-Sambre-et-Meuse Coecke et Goethals étaient-ils innocents, Bruxelles, Print Express, 1971, 78 p.
Ph. Vandermaelen & Dr. Meissner, "Dictionnaire géographique de la province de Namur", Bruxelles, 1832, p. 264.

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Laatst bijgewerkt: woensdag 25 oktober 2017

 

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