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Walcourt, Namen


Algemeen
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Moulin de Gerlimpont

Ligging
Gerlimpont
5650 Walcourt
toon op kaart
Type
Bovenslag watermolen
Functie
Koren- en oliemolen
Gebouwd
avant 1528 / 1615 /
Beschrijving / geschiedenis

Le Moulin de Gerlimpont aurait été construit par Philippe de St Vaast. Il servait de moulin à farine et de stordoir, c’est-à-dire de pressoir pour extraire l’huile ou broyer les écorces de chênes pour obtenir le tanin nécessaire aux tanneries.

Le 20 avril 1528, Simon Del Neffe, bourgeois de Walcourt donne à ses fils Simon et Materne la jouissance des biens de son épouse dont le moulin de Gerlimpont. Ils l’occuperont une bonne partie du 16ème siècle. Par la suite, à la fin du 16ème, Georges Thomas en 1583 et Jean Bouillot en 1587 sont cités comme meunier. Au début du 17ème siècle, Nicolas Stordeur (en 1601) et Jean Demanse (en 1613) sont aussi cités comme meunier alors que la propriété est en indivision à Jacques Simon, Jean Enrard et Martin Chauveau marié à Anne Enrard.

Lors de l’année 1615, Jean Enrard et Jacques Simon remettent leur part à Philippe Au Berbis de Philippeville qui décide d’y faire de grosses réparations et de le remettre en bon état après avoir été partiellement abîmé.

Le 30 avril 1619, Philippe Au Berbis revend les 2/3 du moulin à Nicolas Dupuiche qui le 7 juin 1619 le revend à Pierre Maheau qui l’occupera lui-même.

Finalement, le 11 mai 1626, Pierre Maheau recevra par arrentement la 3ème partie de la part de Nicolas Dupuiche marié à Anne Enrard, Vve de Martin Chauveau qui détenait une tierce partie.

Par la suite, Pierre Maheau la vendra par arrentement le 4 juin 1630 à Jean Desmanet qui le lui remettra un peu plus tard pour être vendue par arrentement à Michel Vallée.

En 1639, Michel Vallée ne payant plus ses rentes à Marie Simon femme de Jean Bluart et à Materne Chauveau, Jean Bluart, receveur du chapitre de Walcourt saisit le moulin à son profit. Il le remettra le 23 juin 1647 au Jardinet qui le 5 octobre 1655 (réalisé le 20 août 1660) le lui rétrocédera. Finalement, Maître Jean Bluart le vendit le 26 juillet 1665 à Henry Staffe qui aura en 1666 plusieurs procès avec ses créanciers.

Après, il faudra attendre le 18ème siècle pour retrouver les traces du moulin qui était en mauvais état et du stordoir.

En octobre 1741, le moulin sans le stordoir fut vendu par Joseph et Jean Tileu à Jean Jacques Massart marié à Anne Michel Tileu. Il restera tout le 18ème siècle à la famille Massart et le 2 avril 1821, la Vve Massart le loue pour 9 ans à Désiré Alexis. Finalement, il fut vendu à Pierre Fontenelle vers 1830 qui avait déjà le stordoir.

Quant au stordoir, il appartenait à la famille Médot (François est cité en 1708 et Jean par la suite). Le 6 juillet 1772, Jean Médot donne à ses fils Jean et Alexandre le stordoir. Après la révolution française, Jean Médot (fils) décède et sa femme se remarie avec Pierre Fontenelle qui devient le propriétaire de l’huilerie en 1803.

Après avoir acheté le moulin à côté vers 1830, il remet le tout en 1834 par testament à Frédéric Médot et consorts.

Par la suite, Frédéric Médot le vend le 12 janvier 1862 à Léopold Henricot, négociant en grain qui y installe une machine à vapeur. Finalement, en 1871, Léopold Henricot le vend à Auguste de Thibault pour en faire une brasserie.

* La brasserie de Gerlimpont

En 1872, la brasserie fut construite dans les bâtiments de l’ancien moulin de Gerlimpont par Auguste de Thibaut ; elle comptait 3 chaudières. La famille de Thibaut (Oscar et Auguste) l’exploitèrent jusqu’en 1884. En 1880, avec la brasserie François, on produisait 4950 hectolitres par an à Silenrieux.

En 1884, elle fut vendue à Augustin et Jean Thiriau qui convertirent un bâtiment en malterie et agrandirent en 1886 la brasserie.

Le 11 avril 1888, elle est vendue à Désiré Crochelet qui l’agrandira encore. A la mort du père, les fils reprennent la brasserie en société en nom collectif «Aimé, Arthur, Emile et Camille»; il y a 4 ouvriers. 

En 1938, les frères Crochelet la vendent à Louis Bouckaert qui en 1942 la revendra à Raphaël Falcon qui la dénommera «R. Falcon-brasserie de Gerlimpont». La production prit fin en 1952.

Jean-Philippe BODY

Literatuur

Jean-Philippe Body, Silenrieux, Louvain-la-Neuve, 2004, 639 p.
Jean-Philippe Body, « En 1689, la bataille de Walcourt débute à Féronval », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2012
Jean-Philippe Body, « Anciennes photos et cartes postales de Silenrieux avant la construction des barrages », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2012
Jean-Philippe Body, « Les sites d'intérêts biologiques à Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,‎2012
Jean-Philippe Body, « L'évolution de la population à Silenrieux depuis le Moyen Age », chez l'auteur, Silenrieux,‎2011.
Jean-Philippe Body, « La métallurgie dans la vallée de l'Eau d'Heure à Silenrieux : 3 forges et fourneaux », chez l'auteur, Silenrieux,‎2005
Jean-Philippe Body, « Les noms de lieux-dits de Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2005
Jean-Philippe Body, « La paroisse de Silenrieux et son ancienne église », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2014
Jean-Philippe Body, « La révolution française à Silenrieux », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2007
Jean-Philippe Body, « La confiscation du territoire de Silenrieux par Louis 14 », chez l'auteur, Silenrieux,‎ 2012
Jean-Philippe Body, « Le quart du domaine seigneurial de Silenrieux se trouvait sur la rive gauche de l'Eau d'Heure (Badon) », chez l'auteur, Silenrieux,‎2014
Jean-Philippe Body, « Les faits divers du village : le crime du Ri jaune, la bande noire, la tentative d'assassinat de l'épouse du meunier », chez l'auteur, Silenrieux, ‎2015
André Lépine, « L'entité de Cerfontaine (14) », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 173,‎ 2015
André Lépine, « Aux Sources de l’Eau d’Heure », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 30,‎ 1977, p. 163-204
André Lépine, « Un crime au Ri jaune », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 36,‎ 1981
André Lépine, « Silenrieux-Soumoy-Villers : PG & déportés 40-45 », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 112,‎1998
Arthur Balle, « Toponymie de Silenrieux », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 131, ‎2004
André Lépine, « L’état civil de Silenrieux au 19e s. », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 145,‎ 2002
André Lépine, « 1689. Bataille de Walcourt ou de Battefer, à Silenrieux ? », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 42a,‎ 2005
Joseph Gonze, « Les registres paroissiaux de Silenrieux 1635-1792 », cahier du Musée de Cerfontaine, n° 135, ‎2003
Emmanuel Laurent, La Bande noire de l’entre-Sambre-et-Meuse Coecke et Goethals étaient-ils innocents, Bruxelles, Print Express, 1971, 78 p.
Ph. Vandermaelen & Dr. Meissner, "Dictionnaire géographique de la province de Namur", Bruxelles, 1832, p. 264.

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Laatst bijgewerkt: zondag 14 mei 2017

 

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