Le moulin du Plada se situeau hameau Boudenghien.  sur le ruisseau d'Ancre en amont du moulin de Puvinage. Son alimentation en eau était assurée par un bassin hydrographique très réduit mais aux pentes très marquées (de 120 mètres d'altitude au lieu-dit Quatre-Vents, sur la route joignant Renaix à Brakel, à 60 mètres du niveau du moulin, à moins de trois kilomètres de là.

Moulin à eau attesté en 1388-1389.

Le moulin du Plâda se positionne plus précisément entre la voirie dite Puvinage et la rivière qui lui est pratiquement parallèle. La hauteur de la chute étant assez réduite, on peut imaginer qu'elle était acquise au prix d'une dérivation. A cet endroit, le cours d'eau se trouve en tout cas au pied du versant droit de la vallée.

Le moulin s'inscrit parmi un ensemble de plusieurs bâtiments d'allure assez modeste. De plan rectangulaire, il présente, côté ruisseau, un pignon de brique. Les restes d'une roue métallique marquent l'emplacement de l'ancien mécanisme. Deux fenêtres placées à un niveau supérieur éclairaient les installations de meunerie. A l'opposé du lit du cours d'eau, le bâtiment se prolonge verse une porte charretière et rejoint en équerre un aile pralallèle au cours d'eau et à usage de corps de logis. Un bâtiment plus élevé ferme la cour vers l'ouest. Joignant le moulin propremnt dit, un bâtiment de construction plus récente et suivant également le cours de la rivière semble lui avoir servi de complément vers l'est.

Une partie du dispositief de contrôle de l'eau subsiste à côté des restes très dégradés de la roue métallique. Il s'agit d'un double canal, l'un destiné à l'alimentation en eau de la roue et le second utilisé comme système de régulation pour retenir ou libérer les eaux du ruisseau. Ce dipositif correspond à un portique composé de grands monolithes de calcaire. Des vestiges de crémaillères sont encore en place. Un muret de brique sépare ces deux petits caniveaux et était également destiné à supporter l'extrémité de la roue du moulin. Cette dernière appartenait à la catégorie des roues de ventre.

En 1982: murs en torchis, conserve ses meules, la roue se dégrade, vivier envasé.

Gérard BAVAY

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De Moulin du Plada op de Angre zou al geciteerd zijn omstreeks 1275 (Vieil Rentier d'Audenarde) en werd ook in 1388 vermeld. De molennaam is afkomstig van de naam van het gehucht, die ook voorkomt onder de vorm Pladart.
Kadastrale gegevens (P.C. Popp, ca. 1860): Sectie F 281 Moulin à farine à eau, eigendom van: Lejour, Liévin Joseph, cultivateur à Flobecq.
Het verroeste metalen bovenslagrad en het binnenwerk zijn verwijderd. Het gebouw staat leeg.

Lieven DENEWET & Aimé SMEYERS

Literatuur

Jacques Vandewattyne, "Inventaire des moulins du Hainaut: Arrondissement d'Ath", Hainaut-Tourisme, n° 116, juin 1966, p. 106-108;
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Tome 2. Arrondissement d'Ath", Bruxelles, 1935 (Annales du Cercle archéologique d'Ath, t. 21, p. 1-145);
"Moulins en Hainaut", Bruxelles, Crédit Communal, 1987;
A. Delcourt, "Les noms de Flobecq sur fond d'archives", Revue du cercle culturel des collines, Hainaut (Flobecq), 1997, 58, p. 13-58.
Jacques Vandewattyne, "Les moulins à eau de la vallée de l'Ancre", dans "Hainaut-Tourisme", n° 210, janvier 1982, p. 23-31.
G. Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut", Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'Histoire du Hainaut, tome XI).
Herman Holemans, "Wind- en watermolens te FLobecq (Vloesberg)", Ons Molenheem (Kinrooi, Studiekring Ons Molenheem), 1993, nr. 2, p. 13-20.