Gougnies (Gerpinnes), Walloniƫ, Henegouwen
- Naam
- Le Maka, Forge d'en Bas
- Ligging
- Rue du Maka
6280 Gougnies (Gerpinnes)
Walloniƫ - Henegouwen
- Geo positie
- 50.358669, 4.582050 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- Voor 1700
- Type
- Bovenslag watermolen
- Functie
- Steenzaagmolen
- Kenmerken
- Natuur- en bakstenen gebouw
- Gevlucht/Rad
- Bovenslagrad (verwijderd)
- Inrichting
- Verwijderd
- Toestand
- Nog als gebouw
- Bescherming
- niet
- Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Op aanvraag
- Database nummer
- 2002
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Deze Waalse benaming "Maka" duidt op een zware hamer gebruikt in een grote smidse of zelfs ijzerfabriek.
Op de kaart van Popp staat deze "Maka" nog genaamd "Forge d'en Bas". Immers meer zuidwaarts was er nog een "Forge d'en Haut".
Reeds in de legger bij de kaart van Popp, wordt deze "maka", of "usine à marteler" beschreven als volgt:
Gougnies Sect. A144a - scierie de marbre mue par l'eau. Pirmes, Henri, propr., Gougnies. Blijkbaar was de bewerking van ijzer toen al niet meer economisch rendabel.
Thans is enkel nog het gebouw overgebleven.
Aimé Smeyers, Alsemberg
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Gougnies, un des berceaux de la métallurgie. Rue du Maka qui résonnent encore à cet ancien marteau destiné à concasser les pierres contenant le précieux minerai. Rue du Culot, non loin se trouve encore un bas fourneau fait d'énormes pierres rectangulaires. (Malheureusement dans une propriété privée). Reprenez le chemin des carriéres d'où jadis sortait un marbre qui a fait la renommée du village au delà de nos frontiéres.
L'essor industriel de Gougnies fut trés important :
- extraction du marbre Sainte-Anne dans les carriéres de Gougnies.
- industrie prolifique du fer grâce à l'extraction du minerai présent dans le sous-sol.
Le village a possédé plusieurs forges à fondre le fer, des marteaux et fabriquait des moules à gaufres et à galettes.
La terre de Gougnies se situe prés du ruisseau de la Grande Eau appelée aussi la Biesme qui sépare les provinces du Hainaut et de Namur. Cette vallée profonde était jadis trés active grâce aux moulins, forges, fourneaux, makas, laminoirs, platineries et turbines actionnés par la force de l'eau.
Anciennes carriéres de marbre Sainte-Anne ennoyées. Rue des Longs Bonniers. Vestiges de l'industrie du fer et d'une centrale hydro-électrique. Rue du Maka.
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Gougnies, ancien centre important de l'industrie du fer.
L'archéologie par l'étude de certains "crayats" permet de faire remonter l'industrie du fer à Gougnies avec certitude, au troisième siècle. Mais sans doute, est-elle plus ancienne encore sur les rives de la Biesme. Des documents écrits attestent la présence de cette industrie dès le seizième siècle. Déjà alors les ferons de Gougnies étaient exempts de toutes corvées du service militaire et jouissaient d'avantages appréciables dans la forêt domaniale.
Dès 1395, Pirclet de Villers et ses "parchonniers" qui exploitent une forge à Biesme "dessous du moulin de Biesme et delle ville de Gougnies", construirent un fourneau à Gougnies où depuis 1385, ils ont également bâti une forge près du marteau. Fin 1832 on inaugurait la nouvelle usine bâtie au lieu-dit "La Providence" à Marchienne. Cette année là, les hauts-fourneaux de la région (la Neffe, Couillet, Hauchis, Châtelineau, Acoz , Gougnies) n'avaient produit ensemble que 23360 tonnes de fonte. Vers le milieu du dix-neuvième siècle, le fourneau de Gougnies est propriété de la Société de Gougnies, qui construit un haut-fourneau au coke, auquel elle annexe une fabrique de fer et un laminoir. En 1860, une des forges est aux mains de Victor Pirmez, père d'Henri et qui avait été en 1830 le grand animateur révolutionnaire à Châtelet et à Châtelineau.
Dans le parc du vieux château de Gougnies qui accueillait les bureaux des forges, on trouve deux vestiges extrêmement intéressants pour l'archéologie industrielle: - d'anciens bâtiments de forges et -un creuset formé de gros blocs de poudingue. Cet ancêtre de haut fourneau au coke datant de 1829 se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle creux, placé sur sa petite base. C'est le réservoir dans lequel s'accumulait le fer du minerai, réduit, et liquifié par la combustion du charbon de bois. Au sommet une embouchure de 1m65 de diamètre permettait d'évacuer les gaz. Quatre autres ouvertures étaient percées dans les parois latérales.
L'industrie n'était pas tout à fait morte dans les 1970 avec les atliers. J. Marcelle, avec fourneau et laminoir, transormant les ferrailles en tôles et celles)ci en pelles. Ainsi se poursuit une bien vieille tradition indstrielle et artisanale. Gougnies avait aussi la réputation d'avoir les meilleures moulures en fer qui servait à fabriquer des fers à gaufres ou ) galette dun modèle très spécial et très curieux dont on trouvait encore à Gougnies, il y a un siècle, de nombreux et forts anciens exemplaires.
R. DELOOZ
Literatuur
R. Delooz, "Les villages de Gerpinnes".
A. Sevrin, "Gougnies et le moulin de Biesme", dans "Le Vieux-Châtelait, 26e annuaire, 1986, p. 51-53 (avec photographies).
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 178.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.