Fosses-la-Ville, Wallonië - Namen
- Naam
- Moulin de la Bocame
- Ligging
- Noûve Reuwe 48b
5070 Fosses-la-Ville
Wallonië - Namen
- Geo positie
- 50.338715, 4.648483 (Google Streetview)
- Eigenaar
- Privaat
- Gebouwd
- Voor 1800
- Type
- Onderslag watermolen
- Functie
- Korenmolen
- Kenmerken
- Natuurstenen gebouw
- Gevlucht/Rad
- Ingebouwd metalen onderslagrad; buiten metalen bovenslagrad (sierobject)
- Inrichting
- Verwijderd, watertoevoer afgesneden; nog spaarvijver
- Toestand
- Gerenoveerd als woning
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Op aanvraag: enkele gedeelten
- Database nummer
- 1587
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Deze watermolen geeft de indruk een bovenslagmolen te zijn. Het metalen bovenslagrad is echter slechts een sierstuk; het eigenlijke rad is een klein metalen onderslagrad binnenin het gebouw! Het natuurstenen gebouw is ingericht als woning. Van de maalinrichting bleef niets bewaard en de watertoevoer is afgesneden. De spaarvijver is nog aanwezig.
R. Van Ryckeghem & L. Denewet
Le moulin de la Bocame ("molin de'l Bocame") assurait autrefois le martèlement des morceaux de minerai de fer appelés «crayats», qui n'avaient pas été bien fondus dans les fourneaux (voir lieu-dit «Les Forges»). Il fonctionna ensuite comme moulin à blé jusqu'a la fin de la dernière guerre, alimenté par la Biesme. Cette pièce d'eau, «le petit étang», avait une pêche réputée
La Biesme qui sort du Grand-Etang, poursuit sa course vers le Petit-Etang (que l'on vit ici au premier plan), puis alimentait le Moulin de la Bocame; ce moulin avait une roue à pales de 5 à 6 mètres de diamètre. Anciennement, dans les bocames, on assurait le martèlement du minerai de fer, ou crayats, qui n'avaient pas été fondus dans les fourneaux. Il y eut en effet à Fosses, des forges (le lieu-dit à Haut-Vent en témoigne. Plus tard, ce fut un moulin à farine. Avant 1844, ce moulin appartenait à Hippolite Jacquet dont la fille épousa le régent Auguste Laloup. Il devint ensuite propriété de Valentine Nopère, de Bruxelles et en 1951, par succession, à Marguerite et Louise de Burbure, de Warembeek et en 1952, Léon Schus, de Bruxelles, en devint seul propriétaire. Entre-temps, les vestiges du moulin ont été démolis par Fernand Defleur, de Bambois, qui employa les pierres pour la construction de sa maison. En 1954, le moulin fut vendu à Ernest Somville-Schmidt, qui transforma l'endroit et en fit une maison de campagne.
Signalons que le moulin à farine servit encore officiellement, puis clandestinement pendant la guerre 40-45. En 1941, il était exploité par la famille Van Ryssel, locataire de l'endroit, tout d'abord à l'eau, puis à l'électricité
Literatuur
Philippe Vandermaelen & Dr. Meisser, "Ditionnaire géographique de la province de Namur", Bruxelles, 1832, p. 101-102.