Moulin à eau seigneurial, à l'Allée Saint-Hubert, à proximité de voiries nouvelles dites collectivement "rue de la Cascade", derrière le cimetière. Arrêté et disparu en 1789 ou, plûtot, vers 1825.

Il ne subsiste rien de la bâtisse dite "moulin de Loverval".
Réputée au point d'être à la base d'un nouveau nom de voirie et de faire l'objet de prises de vue destinées à l'édition de cartes postales, la "Cascade" apparaît comme la trace de l'ancien dispositif d'amenée d'eau du moulin de Loverval.
Au départ existait, en vue de l'alimentation en eau du moulin, une dérivation qui suivait le versant de la vallée à partir des environs du cimetière de Loverval. Une dénivellation était ainsi acquise qui permettait de faire fonctionner les "machineries" du moulin. Suite à l'abandon de celui-ci, au début du 20e siècle, le bief d'amenée fut maintenu et aménagé par le comte de Mérode en vue de la création d'une cascade évidemment artificielle et purement décorative. Elle se rattachait à uje petite pièce d'eau placée dans le parc du château. En 1986, elle est encore évoquée "moins spectaculaire qu'autrefois, la cascade forme encore, aux époques de crue, une chute d'eau remarquable".

M. NIHOUL, A. SEVRIN & G. BAVAY

A. Severin, "Les moulins de Loverval", dans: "Le Vieux Châtelet, annuaire n ° 26, 1986, p. 49-50 (et photographies)
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Mons, Hannonia, 2008. (Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI), p. 179.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.