Actionné par les eaux du ruisseau d'Elouges, ce moulin à eau, dont il ne reste rien aujourd'hui, se trouvait au fond et à droite de la cour de la brasserie Debove, établissement situé sur la rue du Commerce et un peu au nord de la rue Quevauville.

Le 19 septembre 1847, Narcisse Debove, brasseur à Elouges, introduit une demande auprès de la Députation permanente afin d'être autorisé à construire un moulin à eau au pied du ruisseau d'Elouges, sur l'une de ses propriétés. François Denis, propriétaire du moulin à eau, en amont du cours d'eau ne s'opposant pas à cette requête, l'autorité communale transmet un avis faborable à la Députation permanente, qui autorise Debove à établir son mpoulin.

En 1850, une maison voisine de la brasserie de Deboe et située sur le bord du ruisseau est convertie en "moulin à drèche". En 1863, cette nstallation devient la co-proporiété de Narcisse et de Charles Debove, marchands-brasseurs à Elouges.

Le moulin est actionné par la force de la vapeur dès 1865. En 1886, il est devenu la propriété exclusive de Charles Debove tandis qu'en 1897, il dépend de la Société en commandite simple "Debove et soeurs".

Alain JOURET

Archives
Mons, Archives de l'Etat. Archives communales d'Elouges, n° 7. Délibération du Conseil communal, séance du 9 février 1848, f° 39.
Elouges, Archves de la famille Paternotte, "Dossier relatif à la demande de Mr Narcisse Debove tendant à obtenir l'autorisation de construire un moulin à eau (...)" (1847-1848)
Mons, Archives du Cadastre, Matrices et Plans Primitifs. Elouges.

Mémorial administratif du Hainaut, 1848, p. 103.
Alain Jouret, "Un aspect oublié de nos paysages: les moulins du grand Dour du XIe au XXe siècle", dans: Cercle dourois d'histoire locale et régionale, 1987.
Moulins en Hainaut, Bruxelles, 1987.
Gerard Bavay, Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut, Inventaire descriptif, Mons, Hannonia, 2008 (Analectes d'histoire du Hainaut, XI).
Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p. 1-202.