Le 20 septembre 1788, octroi pour l'érection d'un moulin à vent à moudre grains et à tordre huile, en faveur de Pierre-Joseph Dupont, sur le terain nommé Sondeville, à 30 pas de pavé qui conduit à Condé, à charge d'une reconaissance anuelle de 8 1/2 rasières de froment, à payer à la recette du nouveau domaine à Mons.
Première demande en 1774, admise par le Conseil des Finances, le 4 février 1775, sur l'avis fovorable de Brousset, receveur général. Econduit, il revient à la charge en 1785. Le 11 mai 1785, le Conseil des Finances donne le même avis favorable qu'en 1775. La Chambre des Comptes, par son rapport du 10 juin 1788, propose de lui accorder la permission qu'il demande.
Par les actes produits par le duc et analyses plus haut, il semble qu'il ait raison. Mais par la suite des temps son droit a été évidemmanet prescrit.
Les habitants de ce bourg de 40000 âmes protestent qu'ils vont librement faire moudre leurs grains où bonheur semble.

En 1789, le moulin était déjà érigé: Pierre-Joseph Dupont payait 8 rasières et demi au profit de Sa Majesté.

Jules DEWERT

Archives générales du royaume à Bruxelles, Conseil du gouverment général, liasse 1156, farde 134C, no 12.
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 618.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. LArrondissement de Tournai", Zulte, 1981, p. 112.