Saint-Léger, Wallonië, Luxemburg
- Naam
- Moulin de la brasserie Vériter
- Ligging
- rue des Fabriques 11
6747 Saint-Léger
Choupa
Wallonië - Luxemburg
- Geo positie
- 49.611553, 5.659335 (Google Streetview)
- Eigenaar
- famille Wolff
- Gebouwd
- 1842
- Type
- Bovenslag watermolen
- Functie
- Moutmolen
- Gevlucht/Rad
- Bovenslagrad (verwijderd)
- Inrichting
- Verwijderd
- Toestand
- Nog als gebouw
- Bescherming
- niet,
Niet beschermd - Molenaar
- Geen
- Openingstijden
- Niet toegankelijk
- Database nummer
- 8920
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
La brasserie Vériter
En 1842, Augustin Malouche fut autorisé par la Députation Permanente de la province de Luxembourg à construire une brasserie à Choupa.
En 1844, il existait 2 brasseries dans la rue actuelle des Fabriques.
Dans le bâtiment portant actuellement le n° 7 une brasserie exploité par Nicolas Joseph Lamouche.
Dans les bâtiments où fut située plus tard la brasserie Vériter, une brasserie créée dans les années 1830 par Jean-François Renault, de Virton, puis exploité en 1844, par Jean-Joseph Henry, également propriétaire du Founeau David et maître des forges à Carignen. Sa maison d'habitation se trouvait à l'actuel n° 9, plus tard, habitation des Vériter, du Dr. Renault et aujourd'hui de la famille Wolff.
La brasserie sera exploité par Paulin Vériter puis par son fils Louis jusqu'n 1940.
La brasserie Vériter a été le plus importante et aussi elle qui a fonctionné le plus longtemps à Saint-Léger. Elle ferma ses portes en 1943 mais le dernier brassin eut lieu en 1940.
La brasserie engageait 13 à 14 personnes (un directeur, un comptable, un maître-brasseur, une personne s'occupant de la comptabilité du fichier et du matérial, trois cammioneurs livrant la marchandise dans la région, un machiniste, un soutireur en chef et 4-5 manoeuvres. Cette industrie faisait marcher la commerce dans le village en achétant aux agriculteurs foin et avoine pour les chevaux, en utilisant les services du maréchal-ferrant, du charron,..
Trois sortes de bières étaient produites:
- Le Bock, bière d'environ 5 degrés
- La Bavière, bière du table
- La bière brune d'environ 3 degrés.
La brasserie fabriquait également de la limonade (orange-citron et grenadine) ainsi qui de la glace, pour les cafés du village. Les drêches (déchets d'orge, de malte et de houblon) étaient recuellis par les habiants du village afin de nourrir les porcs.
L'eau du canal permettait la réfrigération des caves où on conservait la bière, mais aussi d'actionner une roue hydraulique.
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La rue des Fabriques porte bien son nom puisqu'elle comptait nombre d'activités artisanales et industrielles: tannerie, brasseries... mais aussi les maisons d'habitations des patrons de ces entreprises.
L'une delle (n° 17) fut construite vers 1830 par le premier bourgmestre de Saint-Léger après l'indépendance de la Belgique. NicolasJoseph Lamouche était à la fois propriétaire de la tannerie et d'une brasserie (n° 7). Une autre (n° 9) était la demeure d'un autre brasseur, Jean-Joseph Henry, qui exerçait son métier dans les immeubles portant actuellement les n° 11 et 13. En face se situaient les ateliers, bureaux, remises et autres bâtiments annexes. C'est la brasserie Vériter, successeur de Henry, qui resta dans la rue la dernière activité industrielle. Elle ferma ses portes en 1940.
Cet ensemble à l'architecture typique du 19e siècle a malheureusement été fortement modifié par la suite, mais quelques vestiges de façades anciennes permettent encore d'imaginer l'atmosphère de l'époque.
Le dernier immeuble de la rue est un magnifique lavoir couvert du 19e siècle qui n'est plus que très occasionnellement utilisé pour les besoins ménagers.
Literatuur
www. saint-leger. be
www. stleger. info