Molenzorg

Brussel , Brussels Hoofdstedelijk Gewest


Foto stroomafwaarts 1867. Foto Louis Ghémar 1867 (Stadaarchief Brussel)
Collectie
Verdwenen Belgische Molens
Naam

Bantmolen
Vorste Molen
Moutmolen
Borgvalmolen
Middeleermolen

Ligging
Borgwal
1000 Brussel

Borgval
Rue de Middeleer - Middeleerstraat
au bout du rue Van Praet
île Saint-Géry  - Sint-Gorikseiland
Borgvalstraat
op de (nu overwelfde) Zenne
kadasterperceel C999


toon op kaart
Type
Onderslag watermolen
Functie
Korenmolen, moutmolen
Gebouwd
voor 1338
Verdwenen
1869, sloop bij de overwelving van de Zenne
Beschrijving / geschiedenis

Le  Bantmolen.

Le Bantmolen ou Banal se trouvait au XIXe siècle, sur la «branche droite de la Senne, au Borgva1, à environ 50 m. en avant du pont sous la rue Middeleer (11). Son plan est alors bien connu (12). Il fut démoli en 1866-1867 (13). L'ensem­ble des installations résultait de deux moulins: le Moutmolen et le Vorstemolen (14).

a. Le Moutmolen.

Ce n'est pas sans grande difficulté qu'il a été possible de préciser la situation du Moutmolen, quoique dans le petit plan annexé au t. 1 de leur ouvrage, Henne et Wauters faient situé sur la rive de la Senne opposée au Vorstemolen (15), mais sans apporter aucun texte significatif. la découverte d'un acte, situant en termes précis le Vorste­molen (16) sur le Borchwal (17), face au Moutmolen, allait lever les douces qui nous assaillaient en raison d'une mention, dans le censier ducal  de 1346 (18), d'un Mourmolen près d'un lieudit Hergoedshof. Or, le censier de 1321 situait près de ce lieudit un moulin à huille (19), dit plus tard Slachmolen, son équivalent flamand (20). Fallait-il en l'occurrence idenrifier le Moutmolen et le Slachmolen? la chose ne semblait pas inadmis­sible au premier abord, les deux noms pouvant se rapporter au même type d'activité (21). Fait plus troublant, la même mention de cens du domaine - soit la somme élevée de 35 sous - était inscrite en 1321 comme en 1346. l'individualité respective du Moutmolen, qui nous intéresse ici, et du Slachmolen fut levée dès que a localisation précise du lieudit Hergoedshof fut certaine; en 1396 (22), il était précisé que le Hergoedshof (23) était situé près du moulin ducal dit Achtennolen (24), soit dans l'ile Saint-Géry elle-même (25).


Fig. 5. Plan des Band et Rusmolen, aux environs de 1800 (A.V.B. plan. n° 914, s.d.).


Ainsi donc, le terme de Moutmolen appliqué exceptionnellement au Slachmolen en 1346 pourrait s'expliquer de trois façons diffé­rentes: ou bien il serait dû à l'emploi simulcané de ces deux termes appliqués à la mouture du brai; ou bien il résulterait d 'une mise en usage nouvelle du Slachmolen, la mouture du brai s'étant substituée à celle de l'huile, ou bien encore parce que le même moulin aurait servi aux deux moutures (26). Quoi qu'il en soit, le nom de Slachmolen resta d'usage jusqu'au xve siècle, moment où l'on perd la trace de ce moulin (27); probablement ne concerna it-il  qu'un moulin à  bras (28), ou à force motrice animale (29), plutôt qu'un moulin à eau (30).


Le Moutmolen, servant à la mouture du brai (31), appar­tenait au domaine ducal qui l'affermait pour un terme d'un an renouvelable (32) et supportant les charges afférant des nom­breuses réparations à y faire (33).

Faut-il l'identifier à l'un des quatre moulins à malt cités dans un acte du duc Godefroid daté des environs de 1173 (34), comme l'assurent Henne et Wauters (35)? La chose est d'autant plus probable qu'il s'agit d'un moulin banal (36); mais tous les moyens d'investigations nous manquent pour le prouver.


En effet, c'est à notre connaissance en 1325 que le moulin est cité pour la première fois, dans le livre féodal du Brabant le signalant tenu en fief par Béatrice de Brabant (37); en 1355 la rente possédée par celle-ci est tenue en fief par Marie, fille de Giselbert Taye et femme de Francon Swaefs (38); et, peu après, les comptes de la recette du domaine de Brabant le mentionnent annuellement aux rubriques relatives au domaine de Bruxelles, sous la mention d'affermages, de travaux ou de recettes en grains par  exemple (39).

Dès le xve siècle, il semble être seul autorisé à moudre le brai dans la ville, à l'exclusion de tous les autres moulins (40). C'est quelquefois «capital», que le duc engage. le receveur spécifie que c'est le seul moulin où l'on moud du malt: van der Moutmolen in Brussel in de welk men bringen ende malen moet alle dmoudt van der stat van BrusseL.

L'année suivante le moulin est affermé avec les autres moulins pour un terme de six ans par la ville, en  faveur de Guillaume Gorijs et de Van Yseren (42). En 1469, il fait retour au duc (43). Différentes mentions d'affermages du moulin se retrouvent au XVIe siècle (44). En 1599, apparaît pour la première fois le nom de Bantmolen (45); toujours dès 1650 (46). Après avoir été le livre des  taxations des moulins de Bruxelles (ib. 1114) le 1672 ne relève que le Bantmolen op den Borchfan (sic) le 29 juin 1681. De plus, des évaluations de moulins en 1711 ne signalent plus que le Bantmolen (ib. liasse 677). Enfin, d'après le plan du XIXe siècle, (voir ci-dessus p. 14 n. 11) on voit que le moulin occupait les deux rives de la rivière et les procès-verbaux de visite ne signalent pius que le seul Bantmolen.cédé à la ville (47) ce moulin ne formait plus qu'une seule usine avec le moulin de la rive opposée, c'est-à-dire le Vorstemo­len (48).

b. Le Vorstemolen.

Le Vorstemolen ou moulin de devant (49) était situé vis­ à-vis du Moutmolen (50), sur le Borchwal (51). Il appartenait au domaine ducal depuis longtemps (52). Cité en 1338 (53), sous son nom flamand, à propos de l'accensement d' un waréchaix voisin, il est, le 31 janvier 1352 (54), l'objet d'une cession par Henri van den Haute à Godefroid Denys, lequel achète l'année suivante (55) une maison contiguë au moulin.

Ce moulin à grains, chaque année réparé par les soins d'hom­mes de métiers payés par le receveur de Bruxelles (56), fut engagé à la ville par le duc en même temps que le Moutmolen en 1453 (57); il suivit les destinées de ce moulin en 1454 (58), lui, enfin, il revint au duc en 1469 (59) et fit l'objet d'affer­mages (60) ou d'expertises (61). Le 16 mai 1650 (62) il fut cédé à la ville et c'est peu après cette date que son nom n'appa­raît plus et qu'il doit s'être intégré au Moutmolen (63).

Le Bandmalen (ib.) a quatre vannes de décharge, le Ruismolen (ib.) en a cinq, le moulin de Bon Secours, trois (ib.), le moulin de la Barbe trois également, ainsi que le Slypmolen.

C'est le cas du Bantmolen, avec chapeau en bois (ib.), de Bon Secours (ib.) de la Barbe (ib.) et  du Slypmolen (ib.), ces trois derniers avec chapeau en pierre de taille.

Mina MARTENS

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(11) Le procès-verbal de vérification, extrêmement précis et détaillé, de 1857 précise en plus que le Bantmolen se trouvait «à environ 330 m. en aval du pont de la Barbe d'Or, 315 m. en avant du moulin des Barbiers; à 44 m. du pont du Miroir». (Archives de ville de Bruxlles, Travaux  Publics, 33402, procès-verbal du 2 décembre) Pour la locatlisation des moulins bruxel­lois au moyen âge, voir fig 4.

(12) Un excellent plan est conservé dans les dossiers des Travaux Publics (ib.),no  8068, démontrant  en 1853 l'ensemble des locaux du moulin, roue, pont et Senne ain si que les dépendances, habitations du meunier par ex. Ce plan prouve à évidence que le Bantmoien s'étend sur les deux rives de la Senne. (Cf. fig.5.)

(13) L'expropriation du moulin pour cause d'assainissement de la Senne fut commencée en 1866 (A.V.B.,  Propriétés communales, n° 10193).

(14) HENNE et WAUTERS, op. cit., III, p. 179.

(15) Op. cit., t. 1, carte en tête de l'ouvrage.

(16) Cf. ci-après p. 20.

(17) Enceinte du château ducal de l'ile Saint-Géry, cf. P. BONENFANT, Les  premiers remparts de  Bruxelles, dans  «Annales de  la Société royale d'Archédlogie de Bruxelles», t. XL, 1936, p. 20.

(18) «De smoutmolen op Hergoedshof op den voorseiden tijd, XXXV s.» (A.G.R., op. cit., 44825, fo 1).

(19) M. MARTENS, Le censier ducal pour l'ammmzie de Bruxelles de 1321, Comnüssion royale d'histoire, Bruxelles 1958, in-8" p. 45

(20) Cf. VERWIJS et VERDAM, Middelnederlandsch Woordenboek, t. VIl, La Haye, 1912,p. 1194 où slachmolen et oliemolen sont mis sur le mêmeplan.

(21) Un texte - tardif il est vrai - de la coutume d'Anvers précise en effet «dat men gheene smoutmolene off slachmoolne.daer men smout in slaet, setten en sal moghen noch maken" (VERWIJS et VERDAM, loc. cit.).

(22) A.V.B., chartes de Bruxelles du 7 septembre.

(23) Sur le sens à donner à ce mot, cf. M. MARTENS, Bruxelles en 1321 dans "Cahiers  Bruxellois", t. IV, fasc. Ill, 1959, p. 229-230. Les archives de la ville possèdent différentes chartes relatives à ce moulin dont nous tiendrons compte dans une étude prochaine.

(24) ...molendinum nunwpatur est de Slachmole op Hergarlshof situm inter molendinum domine ducisse dictum de Achtermolen et bona domine Marie de Wifre (A.V.B. charte datée du 7 septembre 1396). Sur  l'identification de Hergards Hof et Hergoedshof cf. M. MARTENS, loc. cit. Sur la situation du moulin dit  Achtermolen cf. ci-après.

(25) La situation au sein même de l'île exclu évidemment toute localisation sur la rive opposée de la Senne, exclu par ce fait même le Moutmolen.

(26) Cf. ci-avant, p.15.

(27) Le dernier acte  le concernant remonte, en effet, à 1400 environ (cf. censier de la collégiale des SS.-Michel et Gudule, A.E.S.G. cartulaire 1814, fo 199), mention dont nous devons la connaissance au chanoine  Pl. Lefèvre que nous remercions de sa grande amabilité.

(28)  Sur ceux-ci  cf. A.T. NOLTENIUS, Les moulins à main au moyen âge, dans «Techniques  et Civilisations», t. IV, 1955, p. 149 à 152, illustré de représentations intéressantes et d'une bibliographie utile.

(29) B. GILLE, Les développements echnologi-ques..., p. 67. Cf. notam­ment la représentation d'un moulin à manège dans G. HANOTA UX, Histoire de la nation française, t. X, Histoire économique et financière, par G. MARTIN, Paris, 1927, p. 198.

(30) Il est trés difficile de se prononcer sur la nature de ce moulin; seule une étude plus approfondie, que nous nous proposons de faire sur le domaine  ducal dans l'île Saint-Géry, permettra de mieux préciser la   topo­graphie en cet endroit

(31) Le nom latin du moulin est Molendinum Brasii (A.G.R., CC 2350, fo 314, de la recette de Brabant, réparations aux moulins), soit moulin à brai (cf. DU CANGE, Glossarium mediae el 1i{imae lalinilalis, t. 1, Paris, 1840, p.753).

(32) A.G.I.. CC 4162, f° 8, cornpte de la recette de Bruxelles et les comptes suivants où des mentions analogues peuvent être relevées.

(33) A.G.R.,CC 2350, f° 314 et comptes des années suivantes, soit posté­rieures à 1363; CC 4162, fo 39  v 0, compte de 1403-1404 et comptes suivants des années ultérieures.

(34) Cet acte sera publié par M. BONENFANT, dans les actes des princes belges de la maison de  Brabant; en attendant cette publication, nous nous contentons de renvoyer à WILLEMS, Brabantsche Yeesten, t. l , p. 607, dans «Collection des Chroniques belges inédites», Bruxelles, 1839-1869. Cet acte mentionne effectivement que le relue de Brabant possède cinq molins dont «quatuor molendina inferiora molunt malt»; rien on dit ces moulins à eau (molendina aquis super fluent) n'est pas indiqué. Nous remercions vivement M. Bonenfant qui a bien voulu nous donner une indication chronologique sur cet acte, dont la datation doit être reportée aux environs de 1173.

(35) HENNE et WAUTERS, op. cit., p, 179.

(36) C'est le nom que le moulin portera plus tard (cf. p. 19); de  plus, il appartient au domaine ducale dès le moment où nous possédons les premiers documents permettant de préciser la nature de celui-ci.

(37) L. GALESLOOT, Le livre des feudataires de Jean III, duc de Bra­bant, Bruxelles, 1865, p. 26 (Commission royale d'histoire, coll. 8°)

(38) A.G.R., Cour féodale de Brabant, n° 2, f° 13.

(39) Cf. ci dessus notes 31, 32, 33.

(40) Dans le compte de Bruxelles de 1445-1446 (A.G.R, o.c.,  4175, fo 7),

(41) Le 9 juillet de cette  année, en raison des charges énormes qui l'écra­sent, Philipipe le Bon engage différents biens à ·la ville dont «onse Moutmoelen binne onzer voirs.stat van Bruessel metten huisen, gronde, molengerecke, met enen cleynen huysken en daeraen slaende, metten plaetsen voer ende achter dair toebehorende, met allen den rechte van den moloclz/er van der selver onser moutmoelen » (A.V.B., registre des biens de la ville, n° XXIV, f° 58 v. L'ori­ginal se trouve aux A.G.R. Chartes de Brabant, ad.  dai .).Cet acte est signalé par HENNE et WAUTERS, op. cit., t. III, p. 179.

(42) A.V.B., cartulaire IX, fo 154.

(43) Le 30 septembre, les bourgmestres, échevins et conseillers de Bru­xelles, d'accord avec le large conseil des jurés et des métiers et avec les centeniers rendent  gratuitement à Charles le Téméraire les  moulins, cens et rentes que leur avait vendus Philippe le Bon (A.G.R., Charles de Brabant, 30 septembre).

(44) A.G.R., Chambre des Tonlieux de Bruxelles, no 58; on y relève des affermages le 28 avril 1589, en mars 1591, par ex.

(45) Dans le censier ducal une pièce de terre est dite tenue près du «Moutmolen geheeten den Bantmolen» (A.G.R. CC 44834, fo 37 videm comptes suivants); ce nom ne semble pas limité aux documents du domaine; on le retrouve dans des documents émanant  d'autres organismes, telle que la Chambre (ib.no 79, lors d'un mesurage du moulin, le 25 janvier 1630, cf. note suivante). En fait, le nom de Bandmolen s'étendait à  tous les moulins bannaux, comme le prouvent diverses  ordonnances relatives aux banlmoutmolen (voir par exemple 16 mai 1650, A.V.B., liasse 677, ad. dat.; 9 septembre 1650, ib. liasse  676; 21 décembre 1650, ib. chartes de Bruxelles ad. dai., etc.). Mais le  nom de Bantmoten sera réservé  uniquement à l'ancien Moutmolen (cf. par ex. A.V.B., 1114, 29  juin 1681; 1711, ib. liasse 677, taxation du dit moulin) sans oublier le nom qui le désignait au XIXe siècle (cf ci-dessus p. 14 ).

(46) En effet, si le Vorstemolen est encore textuellement cité dans l'acte du 16 mai 1650 (loc. cit.) ,

(47) A.V.B., liasse 677, 16 mai.

(48) Cf. ci-après 21.

(49) Anterior Molendinum, comme le désigne le compte latin du receveur de Brabant en 1363 (A.V.B., CC,  2350, f° 341) .

(50) «molendùwm dictum de Vorstemolen situm supra Borclnval ab opposi to molendini icti Moutmolen »  (A.G.R, chartes de Brabant, n° 844, 31 janvier 1352 n.s.).

(51) Cf. note ci-dessus, alors que le Moutmalen n'est jamais dit situé sur le Borchwal, sinon quand il portera le  nom de Bantmolen (cf. ci-dessus n. 46).

(52) HENNE et WAUTERS (op. cit., p. 179) le rangent parmi les cinq moulins signalés dans un acte  d'environ 1173; dont on ne peut davantage que d'en suggérer la possibiHé (cf. ci-dessus, p. 18). Au XIVe siècle, il apparaît régulièrement dans les comptes de receveur de Bruxelles (cf. ci-dessous, n. 56).

(53) A.G.R., chartes de Brabant, n° 464, 25 février 1338 s.n.

(54) Cf. ci-dessus, n. 50.

(55) lb. chartes de Brabant, n° 855, 2 août 1353.

(56) lb. CC 2350, fo 314, compte de 1363, extrait

(57) « ...te wetene anse twee molenen opden Borchwal, aise die Vorste ende die Achterste» (A.V.B., XXIV, fo 58).

(58) lb. IX, f° 154.

(59) A.G.R., chartes de Brabant, 30 septembre.

(60) En mars 1591 (A.G.R., Chambre des Tonlieux de Bruxelles, no 58), par  ex.

(61) Le 25 juin 1630 une expertise ou schattinge du Vorstemolen a lieu (ib. 79).

(62) Il est expressément désigné dans l'acte de cession par le duc à la ville: « te weten de Vorste en Middelste meulen op den Borchwal (A.V.B., liasse 677).

(63) Cf. ci-dessus  p. 20.

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De Bantmolen, Vorste Molen, Moutmolen of Borgwalmolen werd voor 1338 opgericht als een korenwatermolen op de Zenne.

Jan, heer van Boechout en burggraaf van Brussel, erkende op 23 oktober 1378 ontvangen te hebben van Reinier Holland, rentmeester van Brabant, 20 Leuvense ponden, op de moutmolen van Brussel.

Zwane van Mirabeele erkende op 24 juni 1377 van de rentmeester van Brussel een pont als lijfrente te hebben ontvangen op de moutmolen van Brussel.

Voor 1453 werd ook op de andere oever een watermolen opgericht om mout te malen ten behoeve van de brouwerijen, zodat een dubbelmolen ontstond.

Beide molens (de Vorstemolen in het Sint-Gorikseiland en de Moutmolen op de andere oever) waren eigendom van de hertog van Brabant en werden in 1453 afgestaan aan de stad Brussel.

Eigenaars na 1830:
- voor 1834, eigenaar: a) Stevens Jan Baptist, rentenier te Brussel
                                  b) Devadder Sebastien, rentenier te Brussel                                   
                                  c) Hauwaerts Antoine, rentenier te Brussel
- 03.01.1837, verkoop: Diricq Prudent Auguste, weduwnaar Vander Pooten Maria, te Brussel (notaris   Dedoncker)
- 29.05.1838, verkoop: De Ridder Pierre, weduwnaar Vanden Poel Jeanne, rentenier te Brussel (notaris Dedoncker)

Net zoals de andere watermolens op de Zenne, werd ook de Bantmolen in 1869 gesloopt bij de overwelving van de Zenne.

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bras principal du Zenne venait du boulevart Anspach, passait sous le port du Miroir, et actionnait le Bantmolen au bout de la rue Van Praet. Il "repectait" le jardin du meunier...

Bijlagen

Paul Lindemans, "Stadsmolens in oorlogstijd (1637)", Eigen Schoon en de Brabander, XXIV, 1951, p. 50.

De pachters van de stedelijke molens van Brussel, maakten er hun beklag van dat zij in 't jaar 1637 geen profijt hadden gedaan. «Mits tbelegh van de stad Breda, begonnen op 21 Juli 1637, en geduurd hebbende tot 10 October 1637», had de goeverneur van het garnizoen van Brussel «in het aencommen van den vijant», het water in de vesten doen houden en verboden «mette watermolens te maelen om de stadt beter te bevrijden...» - De windmolens waren door de vijand afgeschoten. Men was verplicht geweest te malen met «rosmolens»,  wat ook schade was voor de pachters van de molens, «hebbende daervoor moeten houden 21 paerden», als wanneer zij anders slechts 3 of 4 «kerrepeerden» houden voor de uitvoer van het meel.

(Rijkarchief Brussel, Notariaat, nr 4424.)

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C. Dickstein-Bernard, "La gestion financière d'une capitale à ses débuts: Bruxelles, 1334-1467", Annales de la Société royale d'Archéologie de Bruxelles, LIV, 1977, p. 77-81 (Les moulins).

Les moulins. Le 14 juin 1393 déjà la Ville de Bruxelles a pris à cens le moulin à eau ducal situé à Obbrussel (233). Mais c'est après 1450 qu'elle paraît marquer un intérêt particulier pour ce type de bien : elle acquiert d'abord le 22 juin 1452 les deux moulins du Driesmolen, rue des Six Jetons (234 ), puis, par deux actes du 28 septembre 1452, deux tiers du moulin Serrewerre, rue des Poissonniers (235). Enfin l'année) 1453 va lui offrir l'occasion d'acquérir en une fois six moulins ducaux et le tiers restant du Serrewerre. Le duc ayant besoin d'argent pour mener une expédition contre les Gantois révoltés aliène certaines parties de son domaine aux villes : Louvain et Anvers choisissent de racheter en tout ou en partie la redevance qu'elles paient pour l'octroi des assises et Pierre rachète diverses parties de cens et rentes, ce pourquoi elles dépensent respectivement 5200, 9671 et 470" (236). Mais Bruxelles, elle, paie 16.200 <> et acquiert l'Achterstemolen, le Moutmolen, le Vorstemolen, le Ruismolen, le dernier tiers du Serrewerre, le moulin situé hors ville Ter Nuwermolen, et le moulin de Saint-Josse-ten-Noode. Rachetant le cens dû pour lui, elle devient propriétaire du moulin d'Obbrussel pris à cens en 1393 (237). Le 8 septembre enfin, Philippe le Bon met la Ville en possession d'un moulin situé hors de la porte d'Overmolen, le Clapschette, que lui vend Pierre van der Eycken, gruyer de Brabant (238). Tous sont des moulins à grain. Sans doute avons-nous affaire à des achats systématiques, à une véritable politique d'acquisition.

Jusqu'en 1430, Bruxelles paraît avoir, comme les autres villes, procédé à la constitution de stocks de grain qu'elle vendait à ses habitants en cas de .. financières (239) elle y ait temporairement renoncé (240). Un fait est certain, au moment de la grande disette de 1438 la Ville doit faire acheter du grain en Hainaut par la table des pauvres de Sainte-Gudule, qui le revend ensuite aux habitants (241 ). C'est que la constitution de réserves ne va pas sans difficultés; indépendamment du manque chronique de disponibilités financières dont souffre la Ville, le grain acheté en cas de pénurie peut être de mauvaise qualité (242). Le transport du grain étranger jusqu'à Bruxelles coûte cher (243) et pour cette raison, le duc l' affirme en 1436, la ville est mal approvisionnée à cet égard. Le marché local n'offre peut-être pas toutes les facilités nécessaires pour la constitution des stocks (244). Sans doute l'acquisition de moulins par l'administration communale n'améliorait-elle pas directement la situation pour les habitants, mais elle permettait à la Ville la constitution aisée, régulière, et sans frais de réserves de grain grâce à l'affermàge en nature (245); ces stocks pouvaient être écoulés ensuite en cas de disette. L'argument financier n'était pas négligeable non plus : la vente de grain par petites quantités procurait à la trésorerie urbaine un peu de l'argent liquide dont elle a, dès ce moment, constamment besoin. Si en 1453. d'ailleurs, au moment où la Ville les acquiert, les moulins ducaux sont généralement affermés moyennant du grain (dont un tiers de froment) et de la cire (autant de livres de cire que de muids de grain), l'un d'entre eux au moins, le Moutmolen ou moulin à brai, est affermé en espèces et produit un confortable revenu.

Peut-être est-ce un besoin d'argent liquide encore plus pressant qui détermine la Ville à modifier brusquement sa politique (246): le 13 mai 1456, elle décide que dans tous ses moulins que les receveurs affermeront, à l'exception du Moutmolen, le paiement du meunier par ses clients (et donc le sien propre par le meunier) se fera en espèces (247).

Mais le 15 mars 1459 n.s. on en revient à l'affermage en nature. Dès lors du grain sera stocké dans les greniers communaux, puis vendu aux habitants suivant les nécessités. Le produit des ventes servira au rachat des rentes perpétuelles qui accablent la Ville (248). Un an plus tard cependant un premier moulin, celui de Saint-Josse, est restitué au duc; les autres suivent en 1469. Ils avaient été entièrement remis en état par la Ville entre 1454 et 1460 pour la somme de 90 livres de vieux gros (249).

A la fin du siècle, Bruxelles reste en possession des deux moulins du Driesmolen, de deux tiers du Serrewerre, du Clapschette, du Cantermolen acquis en 1487 (250) et d'un moulin à vent (251).

Elle possède encore deux moulins à huile (252). Entre 1453 et 1469, elle a détenu aussi le droit de «gruyte» levé aux moulins à brai ducaux d'Obbrussel, Anderlecht et Forest, ainsi que le droit perçu sur les bières foraines dans le premier village (253).

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(233) A.V.B., XXIII, f° 103 r°-v°

(234) M. MARTENS, Moulins ... , p. 33. L'acte d'acquisition est contenu dans A.V.B., XXIII, fo 166; des rachats de rentes par la Ville, en date du 3 janvier 1453 n.s ., font l'objet d 'un acte figurant ibidem, (0 167.

(235) M. MARTENS, op. cit., pp. 23-24. Les actes figurent dans A.V.B., XXIII, fos 159 v° et 160.

(236) Voir plus loin, p. 137.

(237) Pour les moulins en ville, voir M. MARTENS, op. cit. Le moulin dit Ter Nuwermolen se trouvait hors ville, sur le territoire d'Obbrussel (HENNE et WAUTERS, op. cit., t. IV, p. 239. WAUTERS, Environs ... , t. III, pp. 559-560). L'acte figure dans A.V.B., XXIV, f0 58. Cf. supra, n. 188.

(238) L. GALESLOOT, Inventaire des Archives de la Cour féodale, n° 121, pp. 150-151.- M. MARTENS, Moulins ... , p. 26, n. 124.

(239) Voir plus loin, p. 158.

'(240) Avant le 28 novembre 1430, il existe un gardien-vendeur du grain de la Ville dont a charge est alors supprimée (A.V.B., XVI, f° 135). En vendant du grain, à Bruges, le Magistrat a essentiellement pour but de procurer du blé à un prix raisonnable à la population pauvre (M.-J. TITS, La formation des prix ... , p. 176). Il constitue donc des réserves, qu'il vend petit à petit pour faire tomber les prix. Bruxelles pratiquait sans doute la même politique. Concernant les achats de blé par les villes: ibidem, annexes, pp. 331 et suiv., où aucun achat n'est signalé pour Bruxelles. Voir également P. SCHOLLIERS, Levenstandaard . . . , p. 266. H. VAN DER WEE, The growth ... , t. Il, p. 69. Les sources concernant les ventes pour Bruxelles sont peu nombreuses. Elles se limitent, pour la période étudiée, aux chroniques B.R. 11.641 f° 180 et suiv.) et 17. 120 (VAN DEN GHEYN, Catalogue ... , t. VIII, nos 5834 et 5837, p. 387 - citées par HENNE et WAUTERS, op. cit., t. I, p. 214), qui mentionnent des ventes en 1450 à 8 "Stuvers" le setier, vu «le prix du grain" (12 "Stuvers" le setier) et la grande misère ... A 3 d. de Brabant le "Stuver», ce prix correspondait donc à 144 d. le muid, au lieu de 216. Le rype de grain vendu n'est pas précisé, mais vu les prix indiqués par M.-J. TITSDIEUAIDE pour ces années 1449-1450 et 1450-1452 (op. cie., Annexe 3), il ne pourrait s'agir que de froment! Notons que ces chroniques contiennent de nombreuses erreurs (cf. infra, n. 238, p. 161).

(241) A.A.P.B., B. 356, 1438-1439, f0 48.

(242) Mauvaise qualité du grain acheté en temps de disette: cf. l'achat d'orge zélandaise mouillée en 1481-1482. Cette céréale pose ens uite à la Ville de gros problèmes de conservation : A.G.R., C.C. 30.942, p. 153.

(243) Bruxelles n'est pas située comme G\lnd sur un fleuve, et ne dispose pas comme elle d'une étape (pour Gand, voir M.-J. TITS-DIEUAIDE, op. cit., pp. 146 et suiv.). La Senne est une rivière malaisément navigable, et vers le Nord seulement. Or une partie du grain vient du Hainaut : cf. un acte du 20 janvier 1422 n.s. publié par F. FAVRESSE, Actes inédits ... , n° 23, pp. 76 et suiv. (§ 8), l'exemple cité à la note 241, et un acte ducal du 19 novembre 1436 publié par A. WAUTERS, Documents concernant le canal .. . , p. 1. Ce dernier précise que le transport se fait par terre, ce qui est coûteux (concernant son prix, voir G. SIVERY, Les comtes de Hainaut ... , pp. 132 et suiv.). Une autre partie des grains vient du Nord ou par le Nord, via Anvers et Malines, des céréales de brasserie notamment: Archives de la Ville de Bruxelles, IX, f° CXLI (155). A la fin du siècle, la Ville a dans ses greniers de l'orge zélandaise (voir note précédente). Or, à plusieurs reprises, des bateaux de grain sont saisis par les Malinois (voir plus loin, p. 156, n. 211). Entre avril et octobre le trafic sur la Senne est difficile (infra, p. 159). Importation de blé dans l'espace brabançon en général, voir M.-J. TITS-DIEUAIDE, op. cit., pp. 144er sui v.

(244) Octroi ducal pour l'aménagement de la Senne en direction du Sud, 19 novembre 1436, cité dans la note 243 ci-dessus.

(245) Le meunier moud "au douzième tonneau", qu'il prélève à son profit sur les quantités apportées à son moulin (16 avril 1385 (Archives de la Ville de Bruxelles, IX, f° CLXXVI (189) v°)). Sur un usage similaire à Louvain, cf. R. VAN UYTVEN, Stadsfinanciën ..., p. 272. Le meunier livre ensuite à la Ville une partie de ce grain pour prix de sa ferme.

(246) En ce qui concerne la situation de la Ville de Bruxelles vers 1450, voir plus loin, p. 180). Il faut remarquer que Louvain, en bien meilleure posture financière à cette époque, n'utilisera pas ce système. Les moulins situés dans la ville restent aux mains de quelques familles patriciennes, cf. R. VAN UYTVEN, op. cit., p. 271.

(247) La décision ne vaut pas pour le Moutmolen,probablement parce qu'il est déjà affermé en espèces; l'acte figure dans A.V.B., IV, f°s 174 v°-175. Cf. DES MAREZ, op. cit., p. 241.

(248) Archives de la Ville de Bruxelles, IV, f° 184 r°-v° - IX, f°s CLXXXII et suiv. (195). Le cartulaire A.V.B., IX, f° CXCV (207) v° et suiv. contient l'inventaire établi en mai 1464 de la "provande in rogge" dans les différents greniers de la Ville. Le grain est conservé dans l'écluse à la porte de Laeken, dans les portes de Flandre et d'Anderlecht, dans trois greniers à l'écluse de la Blanchisserie, au moulin à huile d'Anderlecht, dans cinq greniers à la porte d'Obbrussel, à la tour dite Wollendrieschtorre, à l'hôtel des monnaies, dans trois greniers de la porte Sainte-Catherine, et même à l'hôtel de ville. La Ville dispose à ce moment de 2918 muids et 2 setiers d'orge (à 292, 549 litres le muid: cf. M.-J. TITS-DIEUAIDE, La conversion des mesures anciennes ..., p. 73). Les comptes de la fin du XVe siècle se terminent d'ailleurs par l'inventaire du stock, établi par les receveurs sortants.

(249) La remise en état est adjugée le 25 novembre 1454 à deux entrepreneurs pour être effectuée en six ans, à raison de 54 lb. de Brabant par an de dépense, soit au total 324 de ces lb. en 6 ans (Archives de la Ville de Bruxelles, IX, f° CLIIII r°-v° (167) et suiv.). M. MARTENS, Moulins ..., p. 17, considère que le contrat avec ces deux entrepreneurs est un comrat d'affermage. S'il en était bien ainsi, la Ville recevrait les 324 lb. au lieu de les décaisser. En outre, le texte qualifie bien de "wercmeesteren" Guill. Gorijs et .. Ard. van Yseren qui obtiennent l'adjudication. Le premier des deux d'ailleurs est charpentier de moulin, au service de la Ville d'après un acte ducal du 22 juillet 1453 (procès-verbal d'expertise des moulins ducaux lors de leur cession à la Ville. Archives générales du royaume, Chartes de Brabant). Circonstances de la restitution: voir plus loin, p. 138.

(250) Acquisition du Cantermolen: M. MARTENS, Moulins ... , p. 27. Archives générales du royaume à Bruxelles, Chambre des Comptes, 30.942, pp. 35-36: les moulins Clapschette et du Driesmolen paient en seigle, le moulin d'Obbrussel en espèces (1485-1486). En 1497-1498, les mêmes plus le Cantermolen paient en nature, les autres en espèces (C.C. 30.943 , f° 5 r°).

(251) Archives générales du royaume à Bruxelles, Chambre des Comptes, 30.942, p. 36. On ne sait comment la Ville l'a acquis. Il est cité encore en 1497-1498 (C.C. 30.943, f° 5 r°). HENNE et WAUTERS, op. cit., t. II, p. 456 n.1, citent trois de ces moulins, sans localisation ni dace.

(252) A Vilvorde: cité en 1454 dans A.V.B., IX, f° CLIIII (167), et à Obbrussel, cité en 1464 (A.V.B. , IX, f° CXCV (207) v°).

(253) L'acte du 9 juillet 1453 mentionne la vente à la Ville de cous les d roits attachés au moulin à brai - Moutmolen - d'Obbrussel, ainsi que du "gruycgelde" et du droit des «buyten bieren" à cet endroit. Mais il ne fait aucune allusion à la vente des droits levés dans les deux autres moulins. De même le registre de la Chambre des Comptes contenant la · Déclaration des terres ... engaigiees et aliénees du domaine de Brabant" (A.G.R., C.C.17, f° 260 v°) mentionne le moulin au bray en ladite ville avec les appartenences, ensemble les droiz ou moulin au bray à Obbrussel et le gruytgelt illec et des servoises fouraines. Les comptes du receveur ducal du quartier de Bruxelles montrent que la Ville a perçu néanmoins les droits sur les trois moulins, peut-être parce qu'au moment de la cession, ils étaient affermés ensemble depuis le 24 juin 1452 et pour trois ans et demi au même Jean de Vriendt (pour la somme dérisoire de 5 s. •tolgeld.: Archives générales du royaume à Bruxelles, Chambre des Comptes41 76 et suiv.). Le «gruytgeld" est défini par KAUCH, L'administration et le contrôle des finances ..:, pp. 64-65. Il s'agit initialement d'un droit sur la fabrication de la bière, qui devient ensuite un droit sur la vente. Il frappe la bière locale et aussi les bières importées. Cf. d'ailleurs les lettres patemes de Philippe le Bon datées du 21 octobre 1440, investissant Guill. van Herve de la "Dommelen etc., plus la «gruyte» des bières étrangères qui entrent audit village (GALESLOOT, Inventaire ... cour féodale ... , c. I, p. 33).

Literatuur

Archieven

Algemeen Rijksarchief Brussel, notariaat, nr. 4424 (stuk uit 1637)
Stadarchief Brussel, plan nr. 914 (ca. 1800).

Werken

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Jacques Van Wijnendaele, "Promenades insolites dans Bruxelles disparu", Tielt, Lannoo, 2008.

Overige foto's

<p>Bantmolen<br>Vorste Molen<br>Moutmolen<br>Borgvalmolen<br>Middeleermolen</p>

Foto stroomopwaarts 1867. Foto Louis Ghémar 1867 (Stadaarchief Brussel), Corroy-le-Grand

<p>Bantmolen<br>Vorste Molen<br>Moutmolen<br>Borgvalmolen<br>Middeleermolen</p>

Prent Van Moer, stroomopwaarts. ca. 1869 (Stadhuis Brussel)

<p>Bantmolen<br>Vorste Molen<br>Moutmolen<br>Borgvalmolen<br>Middeleermolen</p>

Prent stroomafwaarts. Repr. verzameling Ons Molenheem

<p>Bantmolen<br>Vorste Molen<br>Moutmolen<br>Borgvalmolen<br>Middeleermolen</p>

Pentekening door Johannes Weissenbruch. Coll. Amsterdam Museum

<p>Bantmolen<br>Vorste Molen<br>Moutmolen<br>Borgvalmolen<br>Middeleermolen</p>

Plan met de Bantmolen in het midden en de Ruysmolen linksboven. ca. 1800. Plan des Band et Rusmolen, aux environs de 1800 (Stadaarchief Brussel / Archives de la Ville de Bruxelles, plan.n° 914, s.d.).

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Laatst bijgewerkt: zondag 27 maart 2016

 

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