Jette, Brussels Hoofdstedelijk Gewest, Brussels Hoofdstedelijk Gewest
- Naam
- Molen van Essegem, Moulin du Esseghem
- Ligging
- Rue Théophile de Baisieux 221
1090 Jette
Molenstraat
Gehucht Essegem
kadasterperceel B116b
Brussels Hoofdstedelijk Gewest - Brussels Hoofdstedelijk Gewest
- Gebouwd
- 1879
- Verdwenen
- 1912, sloop
- Type
- Staakmolen met gesloten voet
- Functie
- Korenmolen
- Bescherming
- niet,
- Database nummer
- 4584
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Dans le hameau du Esseghem, existait un moulin à vent, dans la Rue Théophile de Baisieux.
L'actuelle Rue Théophile de Baisieux, dont le nom ne dit rien à la plupart des Jettois était à l'origine le chemin portant le n° 10 de l'atlas des chemins vicinaux de Jette Ganshoren. Il était appelé Chemin du Steenhof (Steenhofweg), pour devenir, une fois pavé, la Rue du Steenhof, nom faisant allusion à la vieille ferme qu'elle longeait et qui, sous l'Ancien Régime, avait appartenu à l'abbaye de Dieleghem. A la fin du siècle dernier, elle fut rebaptisée en Rue du Moulin et ce ne sera qu'en 1915 que la commune décidera de lui donner le nom d'un éminent professeur de l'université de Louvain, Théophile de Baisieux tout comme celui d'autres sommités du monde médical seront attribués à de nouvelles voies créées autour de l'hôpital Brugmann.
Pour nos ancêtres, la saine logique présidait à la toponymie: le chemin conduisant à l'église ne pouvait que porter le nom de cette dernière pour ne citer qu'un exemple; c'était, en même temps, comme une plaque indicatrice. Pour vous guider vers une bâtisse capable d'obnubiler le cerveau de don Quichote, une seule possibilité: c'était la Rue du Moulin !
En fait, une usine éolienne y était sortie de terre. Pour les Jettois ce fut le moulin du Esseghem, le nom de ce hameau s'appliquant jadis à l'espace connu actuellement sous ce nom mais en l'étendant jusque aux environs de l'actuelle Avenue II ou ba-De Strooper; la ligne de chemin de fer n'avait pas encore coupé le hameau en deux avec pour résultat que le toponyme ne sera conservé que pour la partie située au sud du ruban d'acier.
Un échange intervenu entre Jette et la ville de Bruxelles, afin de rattacher le site de l'hôpital à cette dernière eut pour résultat que l'emplacement du moulin passa sous tutelle bruxelloise (deuxième district). Précisons en disant que le moulin à vent se trouvait à hauteur des n° 219 et 221 de la Rue Théophile de Baisieux (cadastre: section 8, parcelle 116 b). Le site n'était pourtant guère fort indiqué pour ce genre d'exploitation. D'abord, un moulin en bois ne peut être édifié sur une crête par crainte de ne pas y trouver la stabilité requise pour résister aux coups de vent. On les plaçait légèrement en contrebas de cette ligne de faite de façon à ce que seule la tête portant les ailes soit visitée par le vent. Ce qui n'était pas le cas ici: la Chaussée Romaine à Phorizon retenait déjà la majeure partie de cette force motrice. Son cas était similaire à celui du Spruytmolen cité plus haut qui, lui, construit quasi dans un fond dut se faire doubler d'une usine à vapeur.
Le terrain qui allait recevoir le futur moulin du Esseghem appartenait, avant 1840, à la famille de Roovere de Roosemerch. Celle-ci en céda, vers 1872, une parcelle (cad. B 116 B), d'une contenance de 16 ares 90 centiares aux époux Verhasselt-Olbrechts qui, à leur tour, vers 1879 en vendirent une partie aux époux Jean-Baptiste Heyvaert et son épouse née Brauwers. Ils firent construire le moulin ainsi qu'une maison d'habitation au pied de celui-ci (à hauteur de l'actuel n° 215). Le moulin, pour des raisons de sécurité fut placé à 20 mètres de la rue. Pour la création de sa motte on excava à l'emplacement de l'actuel n° 219; une rampe pavée fut créée de la rue jusqu'à l'usine.
Le moulin était en bois, du type standard; la partie mobile, carrée, avait 5,50 rn de côté; sa base, fixe, se composait de quatre dés en maçonnerie. Dernier détail technique connu: la motte avait 12 m de diamètre.
Après avoir servi pendant quelques années à moudre le grain, la prospérité boudant, on convertit le moulin pour triturer les chiffons pour les fabriques de papier. Cela non plus ne donna pas. C'est d'ailleurs la période où de nombreuses usines à papiers de notre pays durent cesser leurs activités.
Jean-Baptiste Heyvaert décédé, sa veuve et ses enfants poursuivirent l'exploitation boiteuse. Aussi, lorsqu'en 1912, un des fils, Henri, vend une parcelle voisine on apprend par la même occasion que l'usine avait cessé d'exister et il n'en demeurait comme témoin que la butte avec ses quatre dés. Le corps du moulin (partie mobile) avait été démonté et les matériaux en provenant déposés sur le terrain portant de nos jours le n° 221.
Un jour, tous ces madriers et poutres furent vendus comme matériaux de réemploi et furent, aux dires des descendants, transportés vers une destination inconnu.
Robert VAN DEN HAUTE
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De houten korenwindmolen werd in 1879 opgericht door Jean-Baptiste Heyvaert-Brauwers. Wegens veiligheidsvoorschriften gebeurde dit op een twintigtal meter van de straatkant. De molenberg, aangelegd met aangevoerde grond van een naburig perceel, had een diameter van 12 meter. De molen werkte ook enkele jaren om lompen te stampen voor de papierfabrieken. De windmolen werd gesloopt in 1912.
Literatuur
Robert Van den Haute, "Le moulin à vent dit du Esseghem", in: Graafschap Jette, XIV, 1984, 1-2/3-4 (januari-december), p. 28-31.
"La Lanterne", 15.03.1961.
"Geschied- en Heemkundige Kring van het Graafschap Jette en Omgeving", jaarboek 1976.
R. Van den Haute, De watermolen te Jette in Comté de Jette, t. V (1967), p. 13 ss. 2.
R. Van den Haute, Les moulins à vent de Ganshoren in Comté de Jette, t. 9 (1972), p. 13 ss. 3.
R. Van den Haute, Le moulin à vent de la Chaussée de Jette in Notre Comté, 1
Ons Molenheem, 2003.
Arthur Cosyn, "Laken Ancien & Moderne", Bruxelles, Bulens, 1904 (met foto).
M.A. Duwaerts e.a., De molens in Brabant, Brussel, Dienst voor Geschiedkundige en Folkloristische Opzoekingen van de Provincie Brabant, 1961;
Herman Holemans, Kadastergegevens: 1835-1980. Brabantse wind- en watermolens. Deel 1: arrondissement Brussel-Hoofdstad, Kinrooi, Studiekring 'Ons Molenheem", 1989;
Paul Bauters & Marc Villeirs, Les moulins à eau et à vent de Woluwe-Saint-Lambert et de la région bruxelloise. Histoire et technologie / Water- en windmolens van Sint-Lambrechts-Woluwe en van het Brussels gewest. Geschiedenis en techniek, Woluwe-Saint-Lambert/Sint-Lambrechts-Woluwe, 1996 (Musée communal de Woluwe-Saint-Lambert, cahier n° 2 / Gemeentelijk museum van Sint-Lambrechts-Woluwe, tijdingen n° 2).
Mailbericht Joris Sleebus, Jette, 21.07.2014 (bewoner van de vroegere molensite, zie bijlage)