Bury (Péruwelz), Wallonië, Henegouwen
- Naam
- Moulin de Gouart
- Ligging
- Chaussée de la Barrière
7602 Bury (Péruwelz)
route de Péruwelz à Leuze
sortie de Roucourt
Wallonië - Henegouwen
- Gebouwd
- 1716
- Verdwenen
- 19de eeuw, stoom
- Type
- Staakmolen
- Functie
- Oliemolen, later ook korenmolen
- Bescherming
- niet,
- Database nummer
- 7954
Karakteristiek
Beschrijving / geschiedenis
Le Moulin de Gouart était un moulin à vent en bois, le long de la chaussée de la Barrière (route de Péruwelz à Leuze), sortie de Roucourt.
Il se trouvait au milieu d'une longue pente faiblement ascendante vers le nord-est.
Le 21 août 1716, Sa Majesté a permis à Jean-François Visart, seigneur de Bury, d'ériger un moulin à vent à battre huile sur sa terre de Bury.
Par un autre octroi du 22 avril 1720, accordé pour le terme de dix ans, il a été permis au dit seigneur de Bury de se servir de son moulin au double usage de moudre blé, parmi une reconnaissance de vingt-quatre livres de Hainaut.
Le 29 janvier 1739, confirmation d'octroi.
"Louis-François-Jospeh Visart, Ecuier, seigneur de Beaucarme, Bury, Ponenche, etc., remontre que, sur représentation faite à Sa Majesté par feu son père, qu'il avoit un moulin audit Bury, situé sur un petit ruisseau, lequel étoit la plupart du tems sans pouvoir moudre faute d'eau, et de ses environs fesoient transporter leurs colsats dans d'autres endroits et même en France, au préjudice du commerce de ce pays, il a plu à Sa Majesté de lui accorder des lettres patentes d'octroi pour pouvoir ériger un moulin à vent. Mais le Conseiller avout fiscal d'Hainau volut lui interdire de moudre grains, il a dû présenter une nouvelle requête. De sorte qu'après avoir été informé que ledit seigneur, père du remontrant, en sa qualité de haut justicier étoit propriétaire et possesseur d'un moulin à l'eau de toute ancienneté et à toute usance, il a été reconnu qu'il ne fesoit le moindre tort à Sa Majesté, qui n'a aucun moulin dans son voisinage, les seigneurs de la Chambres de Comptes lui ont derechef accordé nouvelles lettres d'octroi qui n'ont point été renouvelées à cause de la minorité du remonstrant. C'est pourquoi il supplie (et obtient) de renouveller l'octroi pour trente ans parmi la même reconnaissance de vingt-quatre livres par an.
Le 30 septembre 1755, renouvellement d'octroi pour le moulin à vent à moudre grain et à tordre huile, pour Louis-François de Visart, de Bury et de Bocarmé, sur sa terre du Bury, octroi dont il avait déjà eu continuation le 23 janvier 1739 pour trente années, qui doivent expirer au 21 août 1756, mais depuis ce temps trois autres moulins ont été érigés à portée du sien dont il souffre préjudice. Il souhaiterait de ne continuer que la rétribution pour moudre grain seulement et obtenir un autre octroi pour le terme de cinquante ans, au moyen duquel la faculté de tordre huile viendrait à cesser et il ne serait tenu de payer que la moitié de la reconnaissance à laquelle il était taxé par son octroi précédent.
Le Conseil des Finances décide q'il paiera une reconaissance de cinquante livres, monnaie de Hainaut, pour la première année et douze pareilles livres anuelles pour les années suivantes.
En 1789, le comte de Visart payait pour les trois octrois (de 1720, 1739 et 1755): les deux premiers à 24 livres et le troisième à 6 livres de reconnaissance.
Le moulin à vent fut remplacé par le moulin à vapeur de Gouart. Il présent la particularité de rappeler l'exploitation de l'énergie éolienne en manifestant tous les dehors traditionnels des moulins à eau de la première moitié du 19e siècle.
Le moulin de Gouart se présente sous la forme d'un haut volume en maçonnerie de brique. Quatre travées rythment sa façade. La première travée de gauche est complètement aveugle. Les trois autres travées sont structurées de manière symmétrique, celle du milieu montrant les ouvertures traditionnelles destinées au transbordement des marchandises. La baie du premier étage a disparu suite à l'aménagement d'une grande porte. La baie du deuxième étage est en forme de porte. Une lucarne passante faisant office de monte-charge donnait aqutrefois accès au grenier. Des jeux de brique ornent la corniche.
JORION, DANNIAU & Gérard BAVAY
Literatuur
Gérard Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins en Hainaut - Inventaire descriptif", Analectes d'histoire du Hainaut, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p. 616.
"Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia / Bruxelles, Crédit Communal, 1987.
Jules Dewert, "Les Moulins du Hainaut. Tome V. LArrondissement de Tournai", Zulte, 1981, p. 70-71.